Darwin’s Incident – Tome 3

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Après un attentat terroriste commis dans son école (attentat orchestré par l’ALA qui tente de le rallier à sa cause), Charlie est de plus en plus mal vu par la population locale et le FBI. Alors que ses parents et Lucy se battent pour le sortir de cette situation, le voile se lève sur la vérité concernant sa naissance et sur le véritable but de l’ALA… Les choses ne pouvaient pas être pires…

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Troisième volume pour cette série, qui est sûrement l’une des plus marquantes, dans sa catégorie, que j’ai lu dernièrement. L’intrigue est très bien menée, et les réactions générales également, parfois j’ai vraiment l’impression que l’être humain ne vaut pas mieux que des moutons… Par notre nombrilisme, on en oublie presque que nous aussi, nous ne sommes que des animaux, pour quelles raisons serait on supérieurs aux autres espèces ? Notre intelligence ? Ouah, c’est sûr que détruire la planète et créer des armes c’est le top intellectuel (et montre notre mentalité générale également). Même aujourd’hui nous sommes incapables de vivre en harmonies entre nous, c’est bien la preuve qu’on n’est pas si différent, non ? Certes, on a un confort de vie enviable, mais on a aussi le capitalisme qui nous « force » à travailler pour vivre, là où les animaux se nourrissent, dorment, etc…

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Cette série a le don pour me faire me questionner sur pleins de chose, mais ce n’est pas pour autant que je vais abandonner la viande (car avec mon régime, je mangerais plus grand chose sans elle). A la place, je préfère en manger moins, et varier le type de viande ou poisson. Le soir par exemple, c’est souvent des œufs ou de la rillette de thon, sinon rien. D’une certaine manière, la série indique qu’en tant qu’êtres humains, on a une certaine responsabilité sur la nature végétale et animale. Et sur ce point-là, je suis d’accord, mais ce n’est pas pour autant qu’il faut passer par la violence et l’extrémisme, et ça, la série le montre également. Une vache relâchée dans la nature ne sera pas forcément plus heureuse qu’en pâturage, et puis honnêtement, pour les élevages que je connais, il n’y a pas de maltraitance (Vache, brebis et chèvre). L’élevage se fait dehors sauf l’hiver, et elles ne sont pas entassées comme aux USA, pour les poules par contre je n’en sais rien, mais comme toujours, il y a des exceptions. En tout cas, la série montre les impacts négatifs des actes extrémistes sur des personnes, elles aussi végan, mais qui n’ont rien fait, la population englobe tous les végan dans le même sac et la haine s’intensifie donc tout autant…

Et pour Charlie, il se retrouve au centre de tout ce remue-ménage, alors que, comme il le dit si bien, il est venu au monde sans rien demandé, il ne se sent donc pas concerné par ce combat. Il souhaite juste vivre tranquillement sa vie, se faire des amis et finir l’école, comme un être humain en somme, même s’il est végan. Malheureusement, l’attention que lui porte l’ALA ne fera qu’augmenter l’appréhension de la population à son égard, comme toujours, quand les gens ont peur, ils ne cherchent pas à comprendre et ne voient pas plus loin que le bout de leur nez.

D’un point de vue scientifique, l’être humain est très proches des Chimpanzés, mais aussi des Bonobo. D’un point de vue social, nous sommes clairement plus proche du Chimpanzé, bien plus violent et patriarcal. Là où les Bonobo suivent une matriarche et résolvent leur soucis par le sexe… d’où peut-être l’expression « faite l’amour pas la guerre ». Il faut aussi savoir, que l’existence d’un Charlie a bien failli être réel, un scientifique (comme toujours) du nom d’Ilia Ivanov a essayé de créer un Humanze dans les années 1920 en URSS. J’imagine que tout comme le clonage, ce genre d’expériences est interdite pour cause éthique, mais rien ne dit qu’elles ne sont pas réalisées pour autant. Il suffit de regarder dans les dernières années, un scientifique, chinois, a réussi à faire naître deux enfants génétiquement modifiée, le père de ses jeunes filles est atteint du VIH, leur modification leur permettrait de naître et vivre dans cette maladie. C’est une sacrée prouesse, mais d’un point de vue éthique, c’est vraiment limite, et le mythe où l’on choisirait jusqu’à la couleur des yeux de nos enfants semble se rapprocher…

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Le groupe d’ALA semble aussi avoir cerné le comportement de Charlie, et ils commencent ainsi à le manipuler un peu… Lucie n’est pas oubliée pour autant, bien au contraire, on sent qu’elle restera très proche de lui, et grâce à l’ennemi, on sait aussi qu’elle cache quelque chose. En tout cas, son prénom est très anecdotique puisqu’il s’agit du prénom donné aux ossements d’un Australopithèque en 1974 (même s’il s’écrit Lucy). Est-ce que ce prénom serait un indice sur son secret ? Bonne question, en tout cas, cette aventure est très prenante et me donne envie d’en découvrir la suite, est-ce que Charlie restera du bon côté ? Mais qu’est-ce que le bon côté ? Arrivera-t-il à se faire une place où l’humanité est-elle trop bête pour ça ? Tant de question, face à des phénomènes dont on pourrait réellement être témoin.

Une chose est sûre, pour le moment, Charlie ne porte pas du tout l’ALA dans son cœur, bien au contraire. Pour lui, se groupe représente ceux qui le prive de tout, notamment de l’école, mais aussi ceux qui sont un danger pour sa famille. Je doute fortement qu’il deviendra leur représentant, mais ça ne veut pas dire pour autant qu’on aura le droit à un happy ending, l’intrigue peut se finir de différentes manières. Et même si pour le moment, la série prône la tolérance vis-à-vis de la différence, son approche très réaliste pourrait tout faire basculer assez rapidement.

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En bref, ce tome fini d’une manière très forte et triste pour Charlie, le groupe terroriste semble très bien organisé. La couverture du tome suivant dénote complètement avec cette atmosphère pesante, mais j’imagine qu’elle ne concernera pas le début du tome, qui va reprendre les événements de celui-ci.

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Ma Note : 9 /10

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Note : 9 sur 10.

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Chronique des autres tomes :

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