Il était un petit chapitre… #1.3

… Il suffit parfois d’un instant #4


Nouvelle partie à découvrir ! (les précédentes ont un lien en bas de page). Pour ceux découvrant cette petite série d’écriture, il s’agit d’un vécu personnel, avec, sans doute, pas mal de trou… Difficile de me souvenir de tout, alors que j’étais totalement à côté de mes pompes durant cette période.

Je voulais séparer, mettre en gris mes pensées au moment d’écrire, et en noir le reste. Mais WordPress ne veut pas, alors je mets en gras le reste voilà… Plan B.


  • « Tu sais, à ton âge, on n’est pas supposé avoir des vertiges. C’est plutôt les personnes âgées qui en ont » restera très bien gravé dans ma mémoire.

Ma réflexion n’a également pas été des plus poussée, mais surtout des plus intuitifs : « c’est un peu pour cette raison que je suis là, comme si j’avais pris le temps de patienter pour rien ?!? ». Cette nonchalance dans sa voix me donne l’impression qu’il pense que je simule ma situation actuelle, comme si j’avais que ça à faire de ma journée. Il me fait quelques tests, comme essayer de marcher droit, les yeux ouverts, puis fermés. Au final de cette conversation des plus exaspérantes, où j’ai due rouler des yeux comme ma grand-mère paternelle, il finit par nous conseiller de voir un ORL.

Avec un mot des urgences en ma possession, nous avons eu un rendez-vous assez rapidement avec l’ORL que j’avais l’habitude de voir, pour une autre pathologie. J’avoue que si j’avais su, j’aurais pris rendez-vous avec lui, au lieu d’aller aux urgences…

Arrive donc l’heure du rendez-vous, je suis toujours dans le même état physique, quant à mon esprit, il a pris un petit coup avec la remarque du médecin. Les « qu’est-ce que j’ai », ont commencés à se changer en « mais qu’est-ce qui cloche chez moi ? S’il ne trouve rien, c’est que tout se passe dans ma tête ? ». Je pense que lorsqu’on dit qu’il n’y a rien de plus puissant que les mots, on pense à ce genre de situation où la pensée d’une personne peut basculer du tout au tout par les paroles d’autrui.

Il arrive pour me prendre en consultation, et je me souviens qu’il me laisse passer devant lui pour rejoindre sa pièce. Je tenais à marcher seule, car j’avais vraiment honte de ne plus y arriver, je me suis donc rendue dans la pièce en me tenant au mur, l’ORL et ma mère, juste derrière moi. Je suppose qu’il commençait déjà son rendez-vous en me regardant me déplacer ? Mais sur le coup, évidemment, je n’y ai pas réfléchi, je n’avais qu’une idée en tête : m’asseoir sur la prochaine chaise.

La suite la prochaine fois…


Laisser un commentaire

Propulsé par WordPress.com.

Retour en haut ↑

Concevoir un site comme celui-ci avec WordPress.com
Commencer