Faisceau #3 – Maritza Jaillet


Petite Interview

S26 : Une petite présentation originale à nous proposer ?

Coucouuu ! Je m’appelle Maritza Jaillet, alias Tatanexua sur YouTube. Autrice hybride (éditée et autoéditée), directrice éditoriale chez LDT éditions, je suis également chroniqueuse, vidéaste et prestataire de plusieurs services pour aider les auteur’rices.

S26 : Toi qui a de l’expérience en publication d’ouvrages, quel(s) est (sont) les points importants pour choisir entre une maison d’édition ou l’autoédition ?

Je dirai de réfléchir à ce qu’on désire, car ce n’est pas pareil. Si on ne veut rien dépenser, ou qu’on ne peut rien dépenser, et qu’on est ready pour travailler son tapuscrit avec quelqu’un d’autre, choisissez ME à compte d’éditeur. Si on est capable/se sent capable de dépenser de l’argent, mais qu’on veut un accès « facile » aux salons, à des ITW, un accompagnement pas à pas avec une structure, prenez une ME à compte d’auteur (en toute connaissance de causes). Si on est capable/se sent capable de tout prendre en charge, de payer des prestataires différents pour un rendu pro (bêta lecture pro, correction pro, maquettage, mise en page, + gérer la distribution et diffusion etc.) choisissez l’autoédition. Bien sûr au sein même de l’AE vous avez des structures qui peuvent vous accompagner, des plateformes de services je les appelle. Donc déjà y a ça: qu’est-ce que vous voulez ? Ensuite, quel est votre objectif avec un tapuscrit en particulier ? Vous avez envie de le confier à un’e éditeur’rice ou au contraire de le garder tel quel ? Quel recul avez-vous dessus ? Et enfin, ne pas hésiter à lire les témoignages des auteur’rices !

S26 : Est-ce que tu aurais un petit conseil (ou deux) à donner aux personnes qui aimeraient se lancer dans l’autoédition ? Après tout, on ne sait pas toujours tous ce qu’il faut faire pour y parvenir.

L’AE réclame du temps et de l’argent. On a tendance à oublier qu’en AE on DEVIENT l’éditeur’rice. On est pas juste auteur’rice. Donc on doit tout assumer et tout assurer. C’est difficile et ça ne convient pas à tout le monde. Ce n’est pas du tout un jugement ou méchant, y en a qui n’ont pas les épaules, qui ne se sentent pas de passer des heures tous les jours à faire de la pub, à démarcher des librairies ou à bosser encore plus pour payer une plateforme en ligne.

S26 : Possède tu un autre talent que l’écriture ? Si oui, est-ce que tu l’utilises à des fin professionnels ou juste de loisirs ?

J’en ai aucun… ou alors si. Je le cache. J’ai de l’empathie, et un don. Transmis à travers des générations. Je peux tirer les cartes et parfois, je vois des flashs ou bribes d’une personne. Ça ne m’aide pas côté pro, sauf pour écrire des personnages qui savent faire ça ^^

S26 : Tu as une chaîne Youtube, sur quoi porte tes différentes vidéos ? (Moi je le sais, mais ce n’est pas le cas des lecteurs)

Mes vidéos portent surtout, sur comment publier un livre de A à Z, où publier, comment en faire sa promotion, mais également y a des conseils d’écriture, des vidéos thèmes pour expliquer ou décortiquer un problème, avec par exemple « l’abus de mais » ou encore « les règles typographiques » que beaucoup ne connaissent pas. Quelques chroniques en vidéo. Une mine d’or, comme disent certain’e’s, pour qui veut se lancer dans le monde littéraire (j’inclus AE et ME) puisqu’il y a aussi des vidéos sur la vie en maison d’édition.

S26 : Si je ne me trompe pas, ton dernier roman est « Je contrôle la situation », est-ce que tu as un nouveau roman (ou une nouvelle) en préparation ? De nouveaux projets en somme.

Oui ! J’ai écrit plusieurs nouvelles depuis et j’ai repris mon ouvrage jeunesse « La Malédiction de Sholva » qui sera prochainement réédité. Une fois les illustrations finies, il passera entre les mains d’une bêta correctrice géniale et sérieuse : Sophie Lim. Après, il passera entre les mains expertes de Mélanie Desforges pour la mise en page *^* et je vais lui en faire baver AHAHHAH. J’ai aussi un projet de plus grande ampleur : le P.A.T – Le prix des auteur’rices tardigrades. J’aimerais le lancer fin 2023 pour un début de prix en 2024. À l’instar des oscars ou césars, j’aimerais développer mon propre prix. Et j’ai déjà fini, sinon, 53 histoires. Donc j’ai de quoi faire 😀

Merciiii beaucoup et soignez votre plume !


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2 commentaires sur “Faisceau #3 – Maritza Jaillet

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