Cruella – Période noire, blanche et rouge


Elle n’est pas née Cruella. Talentueuse, innovante et ambitieuse, Estella rêvait de devenir styliste de mode. Mais le monde en avait décidé autrement… La vie d’escroc est loin d’être glamour, mais dans le Londres des années 70, au carrefour de la mode, Estella l’arnaqueuse s’imagine devenir styliste. Elle sait qu’elle pourrait mettre le monde à ses pieds avec ses créations. Si seulement elle avait les moyens de ses ambitions ! Suivez le quotidien d’Estella dans la rue avec ses acolytes de crime, Horace et Jasper avant que la tornade Cruella d’Enfer ne fasse surface et ravage tout sur son passage !

Une histoire inédite et complémentaire au film « Cruella » de Disney !


Petit one shot sur l’une des méchantes iconiques de la franchise Disney. On la suit lors de sa vingtaine, bien plus jeune que dans les films 101 dalmatiens donc. Il est indiqué que le manga est complémentaire au film… que je n’ai pas encore vu, étant donné qu’il n’est pas encore sur la plateforme de mickey (et que je ne peux pas aller au cinéma, à cause de mes oreilles). Je ne pourrais donc pas comparer le film au manga est définir clairement son utilité…


Le design en version manga, et jeune, de Cruella n’est pas pour la mettre en valeur. Très clairement, elle est loin des clichés de la jolie fille, mais on ressent dans son regard beaucoup de colère. Pour le reste, son comportement parle de lui-même, elle semble déjà bien folle, même si cela reste dans le raisonnable. On comprend rapidement qu’elle est bipolaire, d’un côté se trouve son identité Estella, la gentille, et de l’autre Cruella. Cette deuxième facette reste toutefois assez en retrait pendant la majorité du manga, ne se montrant que dans le psychisme du personnage.

Mais à la fin, on ressent un changement, elle qui jusque-là n’aimait pas, presque maladivement, sa couleur de cheveux noir et blanche, en vient à l’accepter. Est-ce donc Cruella qui est ressorti ? Ou est-ce qu’Estella accepte un peu mieux cette facette d’elle-même, bien plus sombre ? J’ai bien apprécié les explications atours de sa santé mentale, banales et vite expédiés, mais j’imagine que le film pose mieux cette partie. La seule chose qui ne change pas, c’est le charisme qu’a réussi à lui donner l’auteur, il n’est pas puissant mais sa créativité donne tout de même une certaine admiration.


Sacré contraste d’ailleurs, elle a horreur de ses cheveux noir et blanc, mais semble s’habiller souvent dans ses couleurs… Pour le reste, je n’y connais strictement rien en mode, mais je trouve certains de ses vêtements assez classe. Son style décalé la fait se démarquer des autres, et c’est montré plusieurs fois. Elle ne donne pas sa confiance à n’importe qui, surtout quand il s’agit de ses croquis de mode, et elle a bien raison, elle qui n’a rien pourrait se faire voler son travail en un claquement de doigts. Elle est donc loin d’être naïve, et sais ce qu’elle vaut.

Malgré ça, elle indique d’elle-même que ses œuvres ne lui ressemble pas, qu’elles sont belles, mais qu’elle n’oserait pas les porter. Elle en vient même à déchirer une robe, montrant un peu son caractère chaotique. Quant à la fin du tome, il laisse suggérer, qu’elle a franchi le pas pour devenir celle que l’on connait tous… sans pour autant avoir atteint la gloire et la richesse qu’elle a dans les films d’animations.


En bref, je trouve ce manga intéressant, mais sans plus, j’imagine qu’il faut vraiment avoir vu le film Cruella en plus de notre lecture pour cerner correctement la jeunesse de cette méchante Disney. Je trouve malgré tout qu’il y avait un certains potentiel en celui-ci, mais qu’au final, ce n’est pas allé suffisamment loin.


Ma Note : 6.5 /10

Note : 6.5 sur 10.

Chronique des autres tomes et de l’éditeur :

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