Primal Gods in ancient times – Tome 2


En No Ozuno, se sentant coupable d’avoir mis en danger Miyo par deux fois auparavant, décide de la laisser dans la capitale auprès du prince Azuma, qui a pour ambition d’en faire sa femme. Le prince plonge l’orpheline dans un songe dont elle sera prisonnière. Dans celui-ci, elle sera confrontée au passé de son maître accompagné de ses nombreux disciples, mais également à différentes réalités de sa vie et celle de ses compagnons, qui vont se rencontrer à un même endroit… Miyo arrivera-t-elle à rattraper ses camarades, et à accomplir sa destinée ?


Pas de pages en couleurs pour ce tome, et là pour le coup, c’est bien dommage, car il y avait de très belles planches ! J’ignore quand je prendrais la suite de la série, pour le moment, ce que j’ai lu m’a quand même bien plu en tout cas. Les dessins sont superbes et les dieux parfois tellement maladroits et humains. Après, d’un point de vu global, ce titre est un peu plus sombre que le précédent, et j’avoue avoir presque été perdue à un moment…


Le trio continue de voyager, toujours à la recherche de la fameuse déesse, sur leur route, ils feront la rencontre de nouveaux dieux. Miyo va enfin découvrir la capitale, où elle souhaitait tant aller ! Très surprise par la densité de la population, elle suit malgré tout son maître, jusqu’à l’ancien palais, qui sert désormais aux bonzes. Là, elle fera la rencontre de l’un des princes, qui est devenu bonze, mais ne vous méprenez pas, le gonze a déjà plusieurs femmes ! Il a aussi un objet divin qui ressemble à un diffuseur d’encens, celui-ci semble piéger les personnes qui hument la fumée dans un rêve. Abandonnée là, Miyo est assez énervée, même si elle souhaitait découvrir la capitale, elle ne souhaitait pas y vivre pour autant, encore moins pour devenir la femme d’un bonze !! (elle est mineur)

Miyo finit par être piégée par l’encens en question, ce qui fait que la série finit par se transformer un peu en Inception (le film), en partant un peu dans tous les sens. Au final, je finie un peu par être perdue, voyant des personnages du futurs dans son rêve par exemple. Heureusement, j’ai compris le principal, à savoir qu’elle arrive à retourner auprès de son maître, et comment elle a pu venir du futur. D’une certaine manière, il est évoqué les mondes parallèles, vous savez, les mondes qui sont créés à chaque choix que l’on fait, par exemple, il y a un monde où j’ai fait ma chronique de ce tome, un autre où je ne l’ai pas fait. Dans le cas présent, il est question de si Miyo retourne auprès de son maître ou non.


Miyo est un peu laissée de côté dans ce tome, c’est En No Ozuno sera le personnage mis en avant cette fois-ci. Son maître reste encore un mystère pour elle, il y a tant de choses qu’elle ignore à son sujet. Le tome commence avec un petit flashback, alors qu’il n’était lui-même qu’un apprenti. Il fera la rencontre d’une déesse, surnommée dame Koto, celle-ci à la forme d’un dragon, mais peut aussi devenir humaine. Il semblerait que ce soit cette déesse qu’il recherche désespérément, mais aussi qu’il a un lourd passé la concernant. En effet, visiblement, elle lui a dit qu’il ne pourrait plus atteindre sa montagne, et depuis, il l’a cherche, sans arriver à la trouver. Même si ce flashback aide à mieux comprendre certaines choses, il pose aussi de nouvelles questions… Notamment quand ils feront la rencontre d’un autre « dieu », ayant la possibilité de dire l’avenir.

J’avoue ne pas trop aimer le vert fluo, surtout sur un manga… ça a tendance à faire un peu mal aux yeux je trouve. Le rose du premier tome rendait quand même un peu mieux, mais pour le coup, je n’y porterais pas de préjudice à ce sujet. Etant donné que la couverture japonaise met aussi cette couleur (contrairement à Glénat, qui met sa vignette horrible pour se mettre en avant). La jaquette est un peu plus sombre que la précédente, les thèmes abordés le sont tout autant. Il est facile de deviner qu’il y a un peu de tension dans l’air entre le maître et le mystérieux bonze. A la fin du tome, il y a un petit chapitre hors-série (qui n’a donc aucun rapport avec les protagonistes), je l’ai adoré, tellement comique que cela coupe un peu avec le côté plus tragique de la série principale.


En bref, s’il y a d’autres petites histoires en hors-série, je ne suis pas contre. Pour le reste, le voyage de Miyo continue, que ce soit dans le présent, ou dans le futur (qui ne semble pas être laissé de côté pour le moment). Les divinités sont toutes assez particulières et originales, certaines sont assez nobles et positives, tandis que d’autres sont un peu plus arrogantes et dangereuses. Cette différence donne une sacré variété, mais aussi un petit côté humain, car même eux, ne sont pas parfait.


Ma Note : 8 /10

Note : 8 sur 10.

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