Fuuto Pi – Tome 1


Dans la ville de Fuuto existe une agence de détectives particulière : l’agence Narumi, constituée de Shotaro et Philip. Tous deux enquêtent sans relâche sur les crimes commis par les  » Dopants « , des humains transformés en monstres. Et lorsque la menace qu’ils affrontent est trop forte, ils forment, ensemble, le super-héros connu sous le nom de Kamen Rider W !


Nouvelle série, nouvel éditeur puisqu’il s’agit du premier titre que je prends chez Michel Lafon, dans sa collection Kazoku. Comme j’apprécie beaucoup l’univers des Kamen Rider, et qu’en plus, je n’ai pas encore vue la série sur W, je me suis laissée tenter par cette série. Kamen Rider W est un kamen assez spécial, puisqu’il ne s’agit pas d’une seule personne, mais de deux, dont l’esprit se regroupe dans un même corps, j’étais donc assez curieuse de découvrir ses personnages en version manga, en attendant de voir le drama.

TW : nudité, gore


L’introduction commence autours de Shotaro Hidari qui fait une petite présentation de lui-même en mode « cool », ou du moins, en essayant de l’être. Juste avant, il y a une scène assez gore, ce qui indique déjà que la série ne sera pas toujours bonne enfant. Là où les drama restent tout de même assez bon public (comme les Power Rangers quoi). Il se pourrait donc que la série soit un peu plus mature, et qu’elle vise donc un public plus âgé. Shotaro est déjà un Kamen Rider, en duo avec Philip, puisqu’ils ne forment plus qu’un sous cette forme. Philip voit son âme transférée dans le corps de Shotaro… ce qui fait que son propre corps devient une inutile. Il faut donc une autre personne pour récupérer son corps et le mettre en sécurité, ce qui ne doit pas être toujours pratique…

D’habitude dans les drama, si mes souvenirs sont bon, le protagoniste devient Kamen Rider, il ne l’est pas directement. Du coup, peut-être que cette série ne reprend pas l’histoire du drama, mais peut-être plus considérée comme une suite, ou un spin off (canon ou non). Comme je n’ai pas encore vu le drama, ce ne sont que des suppositions. En tout cas, je trouve les actions très bien réalisées, le fait que Shotaro ne se transforme pas en Kamen Rider à tout va est également intéressant. Il est mieux mis en avant comme ça je trouve. Philip est un peu mis de côté et paraît donc plus mystérieux, j’espère que cela ne sera pas toujours le cas. Les dessins sont également top pour moi, et la pose typique des Kamen Rider est bien reprise, on y voit même le transfert de Philip. Bon, par contre, je ne connais pas la petite musique donc j’ai improvisé durant ma lecture…


Même s’il n’y a pas encore beaucoup d’informations sur le passé de Shotaro, on peut quand même commencer à se faire une petite idée à son sujet. Il est détective privé, quand à son look, il semble l’avoir copié sur son mentor qu’il admire beaucoup. Vu comment il en parle, celui-ci ne doit plus être de ce monde. Shotaro est très sérieux quand il s’agit de faire son boulot jusqu’au bout, il a un certain instinct pour comprendre quand quelque chose cloche, même s’il n’arrive pas à tout deviner lui-même et que c’est Philip qui termine ses réflexions. D’après Philip, il a aussi tendance à tomber amoureux de femmes dangereuses… et il a aussi tendance à foncer tête baissé et à être têtu. Mais heureusement, Philip le connait très bien, et peut donc anticiper certaines de ses actions pour lui venir en aide.

La jaquette est assez simple, un fond blanc avec les deux protagonistes, Shotaro et Philip en son centre. On voit clairement qu’ils ont un caractère bien différent rien qu’à leur position et expression. Pour la quatrième de couverture, j’aime bien l’image proposée, qui fait un peu vieux feuilleton policier. Image que l’on retrouve d’ailleurs sous la jaquette en plus grand. Seul petit défaut sur mon tome, la taille de la jaquette, j’ai l’impression qu’elle est un peu grande… Pas de couleurs dans ce tome, ce qui est dommage, j’aurais bien aimé une page couleur comme celle ci-dessous ou encore lorsque qu’ils sont transformés en Kamen Rider W. Il y a un petit bonus à la fin, avec deux créatures mises en avant.


En bref, ce premier tome est une bonne mise en bouche, même si je conçois qu’elle peut perdre les lecteurs qui ne connaissent pas les Kamen Rider. Certaines choses sont encore un peu floues, notamment ce que sont les memory qui sortent un peu de nulle part. L’introduction donne ainsi une ambiance assez mystérieuse, mais qui peut vite perdre le lecteur, qui ignore un peu d’où viennent le Kamen Rider et les memory. A voir si cette partie sera vite résolue dans les prochains tomes.


Ma Note : 8 /10

Note : 8 sur 10.

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