Fuuto Pi – Tome 2


Deux détectives, un héros contre les monstres d’un autre monde. La nouvelle série de Riku Sanjo enfin en France ! Shotaro et Philip sont chargés d’enquêter sur les menaces de mort qui planent sur Meg Kazamatsuri, l’idole du jeu Monster Eldorado. Au cours d’un concert, la jeune star est attaquée par un Dopant mais les deux détectives, sous la forme du Kamen Rider W, réussissent à la protéger. Au prix d’une lourde blessure pour Shotaro ! Privé de son partenaire, Philip va devoir collaborer avec Tokime, la nouvelle assistante de l’agence Narumi, pour découvrir l’identité du Dopant et l’arrêter. Tous deux réussiront-ils à mettre leurs différends de côté pour mener à bien cette mission ?


Comme j’avais bien aimé le premier tome, et que j’en ai encore quelques-uns en stock, je me lance pour ce tome 2 de Fuuto Pi. J’aimerais également, comme pour d’autres séries, visionner l’anime, il me faut donc lire un peu plus avant ça ! Le duo Shotaro et Philip match super bien, Shotaro étant assez simple d’esprit, et Philip étant comique sans s’en rendre compte (parce qu’il a perdu la mémoire, et redécouvre des choses).


La cohabitation entre Philip et Tokime est un peu compliquée au début, pourtant qui se ressemble s’assemble comme on dit, c’est étrange. Je suppose qu’il leur faudra juste un peu de temps, et c’est peu cas de le dire, puisque la fin du tome suffira. Les réactions de Philip sont assez comiques, il est toujours avide d’apprendre, comme il a perdu la mémoire, il n’est donc pas difficile de lui trouver un sujet d’occupation. Mais comme il a aussi perdu la mémoire, il a un peu plus de mal à se comprendre, et à comprendre les autres, ce qui donne des situations totalement déjantés par moment. Son côté sérieux et studieux en rajoute une couche également. Rien que son personnage me donne très envie de découvrir la saison Kamen Rider W (dans la licence Kamen Rider, chaque saison à son Rider, et il y a pas mal de saisons…). Reste à savoir si je vais la découvrir sous peu, ou si j’attends d’avoir lu un peu plus et visionné l’anime… Ça serait l’occasion de comparer tout cela, pour voir ce qui est similaire et différent.

Dans ce tome, c’est donc surtout la relation entre Philip et Tokime qui sera mise à rude épreuve. Shotaro va finir blessé, ce qui les forcera à devoir travailler ensemble, tout en montrant que Kamen Rider n’est pas invincible. Une autre puissance semble également se cacher dans l’ombre, elle aussi antagoniste. Visiblement patiente et surtout, prudente, elle observe Kamen Rider W afin de saisir ses différentes capacités. Pour cela, cette entité, n’hésite pas à donner un petit coup de pouce empoisonné à d’autres antagonistes. Autre point rapidement évoqué mais aussi important, la condition des starlettes au Japon. Leurs employeurs se fichent de ce qu’elles pensent et ne pensent qu’à l’argent qu’elles peuvent rapporter. Tant pis donc pour leur santé ou même pour leur sécurité, il faut savoir aussi que certaines sont même juste des objets qui peuvent aussi être louées un court instant (pareillement pour le sexe opposé). Par contre, le coup de la double casquette, je pense que c’est un peu tiré par les cheveux, surtout lorsqu’on connait le métier d’idole et de programmeur de jeux vidéo, qui sont tout d’eux très prenant niveau temps.


Chose que je n’ai pas évoqué la fois précédente, c’est qu’il y a pas mal de personnes sur ce projet. Riku Sanjo et Masaki Sato sont respectivement au scénario et au dessin, mais il y a aussi Katsuya Terada pour le design des monstres, Hideaki Tsukada qui supervise (sans doute pour que ça soit similaire à la série) et enfin Shotaro Ishinomori qui est tout simplement le créateur original de la licence. C’est plutôt bien de le mettre, alors qu’il n’avait sans doute travaillé que sur la série, et qu’il nous a quitté en janvier 98. Riku Sanjo n’est peut-être pas inconnu à vos yeux, puisqu’il travaille également sur plusieurs séries Dragon Quest, pour Hideaki Tsukada, il s’agit tout simplement du producteur de la saison W. J’imagine que, comme pour d’autres séries, il y a également des assistants, malheureusement ils ne sont pas cités. Je trouve cela dommage, car ses assistants peuvent aussi être de grand mangaka à venir et savoir qu’ils ont travaillés sur d’autres projets et toujours intéressant.

La première jaquette mettait en pose les deux personnages incarnant Kamen Rider W, celle-ci quant à elle, le montre directement dans l’une de ses formes. Chaque Kamen rider (à part, peut-être, les premiers de la licence) possèdent plusieurs formes avec chacune leurs avantages et inconvénients. Pour W, c’est un peu compliquer de discerner celle-ci dans le manga, car c’est surtout la couleur qui change, et le manga est en noir et blanc. Beaucoup d’effets sont donc mis en place, tout comme le fait de mettre l’élément clé de la tenue qui permettra de définir qu’elle est la tenue utilisée. Dans son cas, c’est surtout les armes qui permettront de deviner, ainsi que le côté brillant de l’armure. Je kiffe toujours autant la couverture qui donne l’impression d’avoir une image de vielle série policière en noir et blanc. Les tomes sont également bien épais, ce qui fait plaisir, et ils se terminent par des petits croquis sur le design de certains personnages.


En bref, j’apprécie beaucoup le travail effectué sur cette série, même si je n’ai pas encore vu la saison Tokusatsu pour ce Kamen Rider, on en retrouve bien la vibe quand même. Un petit côté humour, mais aussi un dramatique. Un effort est également fait pour différencier les différentes formes de W malgré que tout soit en noir et blanc.


Ma Note : 8 /10

Note : 8 sur 10.

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