Skeleton knight in another world – Tome 4

La poursuite des elfes disparus conduit Ark et sa bande dans la ville de Keyseck, à la frontière du Saint-Empire Leblanc. Ils sont alors témoins de la tyrannie et de l’inhumanité de Fumba, une créature magique qui effraye les habitants. Incapable d’ignorer les appels à l’aide des citoyens, Ark s’infiltre dans la forteresse du monstre pour l’affronter de toute sa puissance ! La bataille décisive des monstres va-t-elle éclater ?!

J’avance doucement dans cette série, car j’avoue en avoir d’autres à lire également notamment pour savoir si je les conserve (et continue) ou non. Skeleton Knight in another world, n’étant pas sur la sellette, je peux donc me lire la série avec un rythme plus lent. Je crois qu’il y a aussi un anime sur cette série, pour le coup, je vais vraiment attendre d’avoir lu les tomes que j’ai avant de le commencer, parce que je me connais, je serais incapable de m’arrêter une fois que l’anime dépasse le manga en terme d’intrigue…

Visiblement, ce nouveau tome montre que le problème des elfes kidnappés n’est pas le seul de ce monde de fantasy. D’après les points de vue montrés, que seul le lecteur voit, une guerre pourrait bien se préparer dans l’ombre. Je pense à une guerre surtout entre humains, mais où les elfes pourraient bien être mêlés également, qu’ils le souhaitent ou non. D’autres peuples pourraient également se retrouver mêlé à celle-ci, comme les nains, ou bien le peuple de Chiyome qui semblent tous êtres persécutés par les humains. Reste donc à savoir comment tout cela va bien pouvoir s’imbriquer à l’intrigue et quel rôle joueront Ariane et Ark. Pour le moment, les manigances ne sont que dans l’ombre, ils ont donc encore le temps, et l’innocence qui va avec l’ignorance de la situation tendue. Ark se retient beaucoup, il est puissant, suivant le camp qu’il rejoint, il ne fera aucun doute qu’il sera d’une grande aide pour ses alliés et un démon pour ses ennemis.

La relation entre Ark et Ariane semble avoir bien évoluée, celle-ci est d’ailleurs un peu jalouse dès qu’il s’approche d’une autre femme d’un peu trop près. Visiblement, elle a des sentiments pour lui, mais lui, benêt qu’il est, ne voit rien du tout, et continue d’être fidèle à lui-même en tant que chevalier servant. Il reste toutefois un peu gêné lorsque les autres évoquent leur relation, il n’a sans doute jamais eu de petite amie dans son ancien monde. Pour l’instant, l’intrigue ne reparle plus de sa malédiction, et de ses recherches pour la lever, elle se concentre uniquement sur les elfes enlevés et leur condition, la politique autour de tout ça. Des exemples, comme avec Karsi, sont et seront donnés à plusieurs reprises pour montrer qu’il est possible de coexister entre espèce, même si ce n’est pas toujours facile. Au final, ceux qui créent le plus de problèmes se sont surtout les nobles, qui ne pensent qu’à leur entrejambes, ou à l’argent que peut leur rapporter la vente d’elfes.

Je ne sais pas pour vous, mais le coup du mariage entre une elfe et un humain (bien haut placé dans la société) me paraît bien louche. Surtout après la rencontre d’Ark et Ariane avec le dompteur de monstres. Je sens qu’il y a anguille sous roche, et cela, dans le but de passer un accord avec les elfes, tout en les vendant par derrière. Après tout, jusqu’à présent nous lecteurs n’avons vu que des nobles ayant de mauvais comportement envers les elfes (sauf pour la princesse et son amie). Par contre, il va falloir que faire quelques choses pour les princes, ce n’est plus possible de tous leur donner le même visage ! Comment voulez-vous qu’on ne les mélange pas s’ils ont tous la même coupe et la même couleur de cheveux sérieux. Le seigneur Petros (époux de l’elfe) qui a le même design que l’empereur Dominatius, sans oublier le frère survivant de la princesse qui me semble avoir aussi le même visage.

La jaquette ne change pas vraiment de ce que l’on a depuis le début, juste Ark qui semble avoir délaissé son casque. La première page en couleur fait référence à une scène du manga, où Ariane et Ark sont supposés rejoindre une informatrice (que l’on connait déjà), sur l’illustration, elle semble les chercher. J’apprécie beaucoup les petites histoires courtes de Danka à la fin des tomes, visiblement celui-ci aime bien manger. Cela peut paraître anodin, mais cela aide aussi au développement du personnage, sans pour autant obliger l’auteur à couper l’intrigue pour placer un moment pour Danka. Quant à l’extrait texte, il prend le temps de rajouter un peu de contenu au moment où Ark et Ariane font le tour de la ville en quête d’information (passage écourté dans le manga).

En bref, la série est toujours très sympa, Ark et Ariane ne se doutent pas une seconde de ce qui se trame dans l’ombre, et du fait qu’ils sont un peu à l’origine d’une petite réconciliation entre humains et elfes. La part sombre de cet univers est toujours présente, et semble le gangréner de bout en bout.