Skeleton knight in another world – Tome 3


Ark et la guerrière Ariane se rendent à Olav, la capitale royale, afin d’obtenir des informations sur les elfes disparus. Ils y retrouvent Chiyome, la ninja aux oreilles d’animaux, rencontrée à Diente. Notre héros ne peut résister à l’appel de la justice en apprenant qu’elle cherche également à sauver les siens. En s’associant avec Goemon, l’ami de Chiyome, le groupe réussira-t-il à redresser les torts de cette ville corrompue… ? Cette nuit, nous allons vaincre la vermine de la capitale !


Troisième tome pour la série, que je souhaite avancer encore un peu avant de commencer son anime (toujours afin de proposer un petit comparatif sur les deux formats). Ark découvre dans le tome précédent, que sa forme de squelette est bien due à une malédiction, puisque la magie sacrée lui permet de retrouver son apparence humaine, de manière temporaire et ciblée. Je me demande donc s’il aura toujours une carrure aussi impressionnante avec son vrai corps, surtout que rien que le squelette doit bien nagé dans une telle armure !


Pour Ark, Ariane et Danka, la chasse au kidnappeur d’Elfe continue. Même s’ils sont séparés en deux groupes, ils continuent de lutter et de s’informer chacun de leur côté. Alors qu’ils tombent sur des monstres en forme de loup, Ponta part en courant, inévitablement Ark le suit ne comprenant pas son comportement. Il tombe alors de nouveau sur une scène assez horrible, où une aristocrate se fait littéralement tuée par des pseudos brigands. Ark hésite, car il ne souhaite pas se faire remarquer plus que nécessaire (et ça se comprend, il ignore encore pas mal de choses sur ce monde), mais il finit par lui sauver la vie, ou plutôt la ramène à la vie, elle et ses compagnons. En tant que lecteur, on peut voir plusieurs points de vue, et suivre plusieurs personnages, ainsi, on en sait bien plus qu’Ark et Ariane sur la situation, et le lien de celle-ci avec les kidnappings de diverses espèces (Elfe, mais pas que…).

D’ailleurs, le groupe va aussi pas mal voyager pour aller notamment, jusqu’à la source du problème (même si je doute qu’ils changent quoi que ce soit). Le trafic des Elfes est assez récurrent dans les mangas de fantasy, lorsqu’ils ne sont pas juste détestés. Je me demande pourquoi il y a autant d’acharnement sur cette espèce… ou même sur les autres en général. Est-ce un moyen de dire que quel que soit les mondes, les humains sont des gros égoïstes arrogant se pensant supérieurs aux autres ? Pour notre monde c’est sûr, il n’y a plus à le prouver, comme le côté pervers d’une partie de la gente masculine qui ne s’en cache même pas. C’est juste dommage de ne pas voir autre chose, qui serait d’autant plus original et choquant puisque nouveau. Il va aussi falloir m’expliquer comment Ark touche le seul avec une armure pareille, il défie les lois de la physique.


La fin du tome est assez épique ! Ariane découvre Ark littéralement nu, mais comme c’est un squelette, je suppose que ça passe… Heureusement qu’il est un squelette d’ailleurs. Par moment, il y a des planches vraiment… ecchi ou fan service. Même si c’est bref, je trouve cela chiant, car elles sont totalement inutiles, en plus de me pousser à réfléchir pour savoir où est la tête et quelle partie du corps je suis en train de voir. Certaines scènes sont drôles parce que Ark est un squelette, mais ce n’est pas une excuse pour faire tout et n’importe quoi avec lui et sa condition. Ses petits passages me font un peu sortir de ma lecture, et même si certains sont drôle, avec le recul c’est assez vu et revu. J’aime la série pour le reste, et je vais la continuer encore un moment, mais si cette part de fan service et d’ecchi finit par prendre le dessus, ça sera finito.

La jaquette est toujours dans le même style, et ça sera toujours le cas, Arc est également toujours présent. Dommage pour le petit Ponta qui est littéralement caché par le titre… La première page en couleur représente toujours une petite scène simple, mais comique, facile à résumer en une planche. Ark étant là aussi au centre, avec sa maladresse. Le petit extrait à la fin est toujours sympa, quant à l’histoire courte, celle-ci est vraiment épique ! En plus d’approfondir légèrement un personnage assez peu visible : Danka. Dommage que la couverture reste simple, proposer un design alternatif c’est bien, mais je trouve que c’est un peu « gâcher » cet espace qui pourrait servir à pleins de petits bonus intéressant. Sinon, la série commence à être assez longue pour le coup, elle dépasse déjà les 10 volumes, preuve d’un sacré succès.


En bref, même si la comédie semble bien présente, le drame n’est pas bien loin. L’humanité n’est clairement pas montrée en bien, puisqu’elle n’hésite pas à réduire en esclavage d’autres espèces. Je suppose qu’il s’agit là d’une minorité, mais pour l’instant, peu de personnage le montre.


Ma Note : 8 /10

Note : 8 sur 10.

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