Look Back

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Fujino est une élève de CM1 qui dessine des manga pour le journal de l’école. Elle est la star de sa classe grâce à ses dessins, mais elle apprend un jour qu’une certaine Kyomoto, une élève qui ne vient jamais à l’école, désire aussi être publiée dans le journal de l’école…

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Aujourd’hui, je vous propose de découvrir avec moi un petit one shot qui avait fait beaucoup de bruit à sa sortie, mais pour lequel je n’avais pas craqué dès le départ. C’est lorsque j’ai vu son titre s’afficher dans une liste de vente, que je me suis dit « c’est le moment où jamais de la lire ». Visiblement, je peux déjà vous dire que j’ai bien fait. Le titre a une atmosphère bien particulière, si bien qu’on ne s’attend pas du tout à la chute. Je pense garder ce titre dans ma collection pour le moment.

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De ce que j’ai pu lire, il semblerait que le titre était d’abord sorti sur la plateforme Mangaplus. Pour ma part, je ne l’ai pas lu sous cette forme, surtout qu’il devait être juste traduit en anglais. Je découvre donc réellement le titre avec sa sortie en format papier. Comme désormais Kazé n’existe plus, je suppose que la série a été réimprimée avec le nouvel éditeur Crunchyroll. J’ignore totalement à quoi peut ressembler le titre désormais, j’espère qu’ils ont moins pris de « liberté » que sur d’autres séries où c’est devenu n’importe quoi. C’est aussi pour ça que j’hésitais à prendre le titre, comme l’éditeur à changer, et que je « boycott » le nouveau. Heureusement, la version que j’ai trouvée est toujours sous logo Kazé, qui me manque déjà. Le one shot n’est pas très épais, donc je ne ferais peut-être pas une chronique aussi longue que d’habitude (et encore, c’est plus court que les chroniques d’un autre blogueur que je connais).

Au début, je pensais que l’auteur souhaitait juste « comparer » deux jeunes artistes mangaka. La première, Fujino, participe à chaque fois au journal des CE2 avec des histoires courtes qu’elle réalise elle-même. Elle reçoit alors beaucoup d’attention de ses camarades, qui la félicitent d’être aussi douée en dessin, qu’elle est un génie, etc… Bref, ça part vite dans l’exagération mais c’est normal, ce sont des jeunes. Un jour, le professeur lui demande si une de ses camarades pouvait participer aussi. C’est là que tout commence, puisque Fujino sera mise en compétition avec cette camarade, Kyômoto. Kyômoto ne sort pas de chez elle, elle passe donc beaucoup de temps à dessiner et son niveau n’est en rien comparable à celui de Fujino. Fujino finit donc un peu blessée, par ses camarades qui font de nouvelles remarques, bien moins sympathique. Je pensais qu’elle finirait donc par être jalouse, mais ce passage est vraiment bref, et c’est ce qui suit qui est à la fois beau et intéressant.

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On a tous nos propres talents et nos propres capacités. Fujino, qui a tout fait pour s’améliorer en dessin, continue de stagner. Toutefois, elle semble assez douée pour réaliser des scénarios. Là où, Kyômoto est son total opposée, douée en dessin, un peu moins en scénario. Alors quand Kyômoto dit à Fujino qu’elle est fan de ses histoires, Fujino ne sait plus trop où se mettre. In fine, les deux collaborerons et formerons un beau duo… mais toute histoire à une fin. Même si leur complémentarité est belle, le drame n’est jamais bien loin non plus. Celui-ci arrive si brusquement, qu’il casse l’ambiance et le rythme, comme le personnage, on se retrouve perdu.

La jaquette est différente de l’illustration présenté sur Mangaplus, d’ailleurs, je n’ai pas réussi à retrouver la série sur la plateforme (qui est assez peu ergonomique, en plus d’être assez inutile, à moins d’être déjà à jour sur les séries concernées). Cette jaquette est la seule chose de colorée dans le manga, tout le reste sera en noir et blanc, comme d’habitude. La couleur verte est omniprésente, mais je doute qu’elle est une signification particulière (car en asie… c’est le symbole de la fertilité, infidélité et du mensonge, aucun rapport avec l’intrigue). J’aime bien cette jaquette, avec l’arbre assez discret en fond, les livres ouverts où l’on peut juste apercevoir quelques détails. La couverture n’est pas oubliée, elle diffère un peu de la jaquette.

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En bref, la lecture a été une véritable surprise, dommage qu’elle finisse si tristement. Elle pousse toutefois à la réflexion sur certains points, comme nos activités de divertissement qui peuvent devenir notre métier. Qu’au final, même si on avait changé les choses, on aurait sans doute fini au même endroit, et qu’il ne faut pas s’arrêter, mais toujours continuer d’avancer.

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Ma Note : 8.5 /10

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Note : 8.5 sur 10.

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