Blanche Neige, les souliers rouges et les 7 nains

Des princes transformés en nains viennent à l’aide d’une princesse dont la beauté est cachée dans ses souliers. Ici, le conte de fées s’amuse de notre obsession du paraître. Mais comme dans tous les contes, c’est l’amour qui sauvera tous les personnages.

Nouveau visionnage et donc nouvel avis ! Ce film me tentait depuis un moment, surtout au vue du sujet traité, qui est assez marquant étant donné qu’il se place dans l’univers magique des contes. Pour un énième film sur ce personnage, je l’ai trouvé plutôt original, mais c’est tout…

Il y a quelque chose que j’aimerais beaucoup qu’on m’explique… comment on peut penser qu’une personne qui maigrit doit forcément être plus grande également ? Je vois ça aussi dans Lookism (webcomics) et c’est pas du tout logique ! Dans le cas présent, c’est encore justifiable, car les chaussures sont la pour qu’elle soit « plus belle » (selon les standards actuels), donc en gros une femme petite est moche ? Intéressant… Pourquoi ne pas l’avoir fait grande dans sa forme ronde pour plus de logique ? J’avoue que c’est le point qui me sidère le plus… J’ignore la voix de la VO, mais celle de la VF est également caricaturale à souhait, non quand on est gros on a pas nécessairement une voix super grave et empoté… Je trouve qu’elle ne collait pas au personnage, et c’est bien dommage…

Heureusement que pour se rattraper le film parle des différences et comme quoi la beauté n’est pas physique. Et là encore une fois, que se soit côté féminin ou masculin, vive les caricatures (narcissique et surtout portée sur la chose comme on dit)… car il faut bien montrer une évolution, notamment du côté des hommes pour avoir le happy ending. On a le droit aux sept nains version princes ayant subi une malédiction suite à leur comportement et qui est plus que mérité. On connaît tous l’intrigue de Blanche neige, mais il faut savoir que le royaume comprend aussi d’autres princesses (un peu comme dans Once upon a time par exemple). Mais le début reste tout de même un peu perturbant, la seule explication donnée étant que le roi à cacher sa fille quelque part… On se retrouve donc avec une Blanche neige sortie de nulle part, qui va dans l’ancien bureau de son père pour trouver des indices et le retrouver… Là elle tombe sur les souliers magiques et s’enfuies avant d’être capturée… Vive les raccourcis ! Où était elle tout ce temps ? ça méritait clairement de vrais explications !

L’animation est plutôt bonne, les jeux entre les deux apparences des princes est également bien gérer pour le coup. Dans le générique de fin, on voit l’avenir des autres princes toujours maudits, c’est rapide, mais au moins cette fin existe… Seule chose positive peut-être, c’est que Blanche Neige reste telle qu’elle est, c’est-à-dire qu’elle ne finit pas par faire un « régime » afin d’atteindre les standards de beauté (ce qu’on voit aussi souvent). Merlin quant à lui est détestable tout du long, mais miraculeusement (comme l’apparition de Blanche Neige), il va avoir une illumination et ne plus faire attention aux apparences alors qu’il ne pensait qu’à ça ! C’est mignon, mais encore une fois un peu facile je trouve… Le seule personnage ayant été « sincère » du début à la fin, c’est Blanche Neige, et elle même l’a dit « si tu avais vu ma vraie apparence, tu ne m’aurais pas aidé ».

Au final, même si j’ai bien aimé le visionnage, une fois que je me pose pour écrire la chronique, je vois pleins de petits points noirs, c’est assez déroutant ! Après je pense que pour un jeune public, le film doit faire le taffe. Mais honnêtement, ça aurait pu être bien mieux, et au vue des penchants de Blanche pour la pâtisserie, elle aurait dû choisir le roux (sûrement l’un des moins arrogants et pervers du lot, avec les triplés).