Sinners – Tome 1


Le purgatoire est un lieu de légende à mi-chemin entre le paradis et l’enfer, où toutes les âmes pécheresses finissent par déambuler. Les hommes doutaient de la véracité de son existence, jusqu’à ce jour fatidique, il y a quinze ans de cela… Le jour du Jugement dernier. C’est ainsi qu’on le nomme. D’innombrables fissures ouvrant les portes du purgatoire apparurent en même temps aux quatre coins de la Terre. L’humanité fut assaillie de toutes parts par les âmes damnées. Toutes les personnes possédées par ces dernières se transformèrent en monstres que l’on nomma abominations, et dont le seul objectif est de ronger l’âme de tout être humain…


Nouveau venu dans l’univers du manga, la maison d’édition Reborn nous propose Sinners comme premier titre, une petite série en 7 volumes taiwanaise. Il s’agit là de leur seconde série, j’espère donc que leur première pourra aussi venir en France. Très souvent de nouvelles ME se lancent, mais rares sont celles qui perdurent, surtout qu’en ce moment, ça doit pas être aisé de se lancer.


Pour l’intrigue, on suit Jay un collégien (qui fait quand même plus lycéen physiquement, bizarre ?). On nous explique également le contexte et dans quel monde on se retrouve, et puis on plonge directement dans le bain… pas le temps d’apprendre à connaître et apprécier certains personnages qu’ils auront déjà clamsé ! Et tant mieux en soit, ils ne sont pas abandonnés à 100% pour autant, puisqu’un flashback a remis en avant l’une des première victimes. Au final, ce premier tome nous explique bien où l’on se trouve, mais aussi les origines de notre personnage qui sera un « égaré », une personne possédée par… un « mauvais esprit », et par mauvais j’entends celui d’anciens criminels… et lui, ça à l’air d’être ce bon vieux Jack (ma supposition).

Outre les éléments ci-dessus, il ne se passe pas grand-chose, les auteurs nous plongent dans un monde chaotique où la paix et la tranquillité essaient tant bien que mal d’exister. L’existence des « égarés » est toutefois tenue secrète, car visiblement, ils ne sont pas encore sûr de leur utilité (ou du moins, du potentiel positif vis-à-vis des risques encourus). L’histoire est pour moi prenante, un peu originale même si l’idée de base est déjà bien connue et j’aimerais découvrir la suite des événements. La série est sur sept volumes, j’ignore encore si ça sera suffisant ou bien trop court, tout dépendra du rythme choisit par les auteurs.


La couverture, ainsi que la quatrième de couverture, sont pour moi très bien réalisée. Globalement, la mise en page est identique à sa version originale, pour la présence de verni là par contre, j’ignore si elle en est également pourvue. Sur notre édition française, le vernis rajoute une petite touche, j’aime beaucoup ce genre d’ajout, toutefois, il arrive qu’il ne tienne pas dans le temps (mon 1er tome d’Artelier collection s’écaille par exemple). Sur la couverture, le vernis est présent sur le fond avec des espèces de triangles, et sur la quatrième de couverture, via le fond également avec le cercle et le triangle. J’apprécie également beaucoup la petite phrase (La route vers l’enfer est pavée de bonnes intentions).

Il n’y pas de pub, pour le moment à la fin du tome, et c’est normal puisque c’est le premier volume de la maison d’édition, mais j’avoue que ça fait quand même un peu bizarre… Le tome commence avec la liste des chapitres, et avec quelques pages en couleurs (6 au total). Le prix d’un tome a été fixé à 8€, cela peut paraître cher, mais comme la maison d’édition se lance, il lui faut bien des revenus, sans compter que l’inflation est toujours là, et que la plupart des autres maisons d’éditions ont déjà augmentés leurs prix par deux fois. Avec ce prix, j’espère que la maison d’édition Reborn, n’aura pas à annoncer de hausse, et pourra démarrer correctement son fonctionnement. Pour l’épaisseur du tome, il n’est pas bien épais avec 174 pages (un peu comme certains Kana), mais je trouve que l’intrigue est coupée au bon moment et qu’il n’y aurait donc pas pu y avoir plus de chapitres. Quant au dos, et bien le logo de la ME se fond bien avec le noir, je trouve ça sympa d’avoir conservé les caractères du titres d’origines, et le nom des auteurs est bien mis en avant, pour le moment, la ME commence donc plutôt bien pour moi !


En bref, j’ai bien aimé ce premier tome, l’intrigue est prenante et peu m’emmener autant sur un terrain que je connais déjà que sur quelque chose que je découvrirai pour la première fois. C’est une bonne acquisition pour cette nouvelle ME, mais aussi une belle promotion des mangas taiwanais.


Ma Note : 8 /10

Note : 8 sur 10.

Autres séries de l’éditeur :

Laisser un commentaire

Propulsé par WordPress.com.

Retour en haut ↑

Concevoir un site comme celui-ci avec WordPress.com
Commencer