Nobles Paysans – Saison 1


« Fullmetal Alchemist », « The Heroic Legend of Arslan », « Silver Spoon »… autant d’œuvres issues de l’imagination fertile de la talentueuse Hiromu Arakawa ayant marqué le patrimoine japonais. Mais saviez-vous qu’avant de s’engager dans la voie artistique, la jeune femme avait, pendant sept ans, œuvré à la ferme familiale ? Au travers d’un récit autobiographique, ponctué d’anecdotes hautes en couleur, découvrez « Nobles Paysans » relatant le quotidien des Arakawa, exploitants agricoles sur l’île de Hokkaidô. L’agriculture n’aura plus de secrets pour vous !


Sur Seriebox, la série est considérée comme étant en cours, donc il y aura peut-être de nouvelles saisons à venir (que je ne pense pas chroniquer pour le coup, à voir). Pour cette première saison, il y a en tout une douzaine d’épisodes, et je vois qu’il y a aussi deux épisodes spéciaux prévus pour décembre de cette année. Preuve d’un possible engouement autour de cette série comique et instructive (du moins, dans sa version manga).


J’ai l’impression que l’anime se concentre plus sur le côté gag de cette petite saga. Il n’empêche pas, par moment, la présence d’informations utiles qu’on ne connait pas toujours. Par exemple, la multitude de tri des pommes de terre, entre calibre et forme afin d’être vendues dans les grandes surfaces. Choses que l’on retrouve aussi en France pour tous les légumes et fruits. Certains finissent tout simplement jetés, mais désormais, il y en a aussi qui servent à des produits fabriqués comme les compotes, ou alors pour le bio gaz. Certains agriculteurs Français proposent aussi de venir récolter directement dans leur champ les récoltes oubliées ou alors, ils vendent en direct les produits non conforme aux grandes surfaces. Dans le cas de la famille Arakawa, visiblement, ils envoient tous les refoulés au même endroit et ne gardent qu’une partie pour eux et leur proche. Ils n’en parlent pas dans l’anime, mais dans le manga, le troc est souvent évoqué entre les différents agriculteurs qui ne produisent pas la même chose (si bien qu’ils ont assez peu l’habitude d’acheter certains produits).

Ma lecture de la version papier date un peu, mais j’ai quand même pas mal de souvenirs, et j’ai beaucoup appréciée les passages avec le père. Surtout la partie où sa femme explique qu’une vache meure à chaque fois qu’il frôle lui-même la mort… D’ailleurs, il semble avoir un certains caractère bien rural, et surtout, bien casse-cou. La série dénonce souvent les incohérences de notre société, car pas mal de choses, on le retrouve aussi en France. Pour le lait, entre autre, qu’il faut parfois jeter parce qu’il y en a trop ou que sais-je encore. Alors que le lait, bah, c’est la base pour pas mal de produits transformés, yaourt, fromage, beurre entre autres. Qu’on ne puisse pas assimiler des tonnes de lait destinées à la poubelle, je trouve que c’est un peu du gaspillage. Mais je comprends que les fermiers ne peuvent pas tout garder pour eux non plus, ça ne se conserve pas facilement. C’est juste qu’on est dans un système de surconsommation par endroit, et c’est un peu flippant. Pareil pour les voleurs de légumes, il y en a aussi par chez nous, je vous le confirme, puisque je les vois faire… pour les légumes, mais aussi pour les fruits (pour info, on appelle pas les flics, car ça sert à rien, le temps qu’ils arrivent les voleurs sont partis, et vu leur dégaine… bref…).


Le style de l’animation est sur la même base que le manga, des dessins simples et la famille Arakawa est représentée sous forme de vache. Il n’y a que l’assistance éditoriale qui me fait un peu penser à un Playmobil, mais ce n’est pas grave. J’adore le design simple des personnages, notamment la famille Arakawa qui est vraiment épique. On a tous des anecdotes rigolotes sur notre famille, mais là c’est vraiment quelque chose d’exceptionnel quand même. En plus, je ne crois pas que la grand-mère a été montrée très souvent (hormis pour le tri des patates parce qu’elle a l’œil pour le calibre). L’épisode sur le lycée agricole est aussi très intéressant, je me demande si en France, les matières générales sont aussi oubliées dans le programme. Seules les math doivent résister avec les sciences, pour le reste pas sûr.

Pour terminer, la durée d’un épisode est vraiment court, environ 4 minutes. Ce qui compte vraiment c’est la blague et… sa chute, ainsi on va à l’essentiel. Je trouve que ce format court respecte assez bien la série, car en version manga, c’est pareil, une suite d’histoires courtes sur des thèmes variés. Pour une autobiographie, je la trouve vraiment originale et bien foutue, je suppose que certaine choses sont exagérées, mais d’autres sont bien réelles. Au final, ça se regarde assez facilement, et on apprend quand même quelques trucs, les réactions exagérées sont rigolotes, mais je ne sais plus si elle utilise des gros mots ou pas…


En bref, même si j’ai trouvé l’anime très sympa, je pense tout de même préférer le manga où j’ai l’impression qu’il y a plus de détails du côté des informations données. Là où l’anime semble plus pencher sur le côté humoristique et anecdote courte.


Ma Note : 8 /10

Note : 8 sur 10.

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