The Yakuza’s guide to babysitting – Tome 6


Kirishima est un yakuza surnommé « le démon » et ses missions finissent bien souvent dans un bain de sang. Le boss du clan, qui en a marre de masquer les bévues de son subalterne, lui confie une mission qu’il ne peut refuser : prendre soin de sa précieuse fille, Yaeka, 7 ans.


Petite lecture qui fait toujours plaisir, j’aime de plus en plus les séries avec beaucoup de douceurs, simplicité et bonnes vib’. Même si j’apprécie toujours le reste, ça fait comme une petite pause, et ça devient assez addictif. Je sais d’avance qu’il n’y a pas vraiment d’arrière-pensée ou d’éléments cachés avec ce titre, ce qui me permet d’alterner avec une lecture où c’est le cas, comme Ron Kamonohashi entre autre.


Un bon et gros flashback est présent dans ce tome, le passé de Kirishima semble bien triste, c’est peut-être pour ça qu’il apprécie autant la petite Yaeka. Il a perdu ses parents lorsqu’il était jeune, et visiblement, les Yakuza y étaient peut-être pour quelque chose. Sa mère adorait les fleurs, pour leur beauté, mais aussi pour le langage des fleurs. Encore une chose assez douce, mais parfois aussi assez dure, à évoquer dans ce titre. Le langage des fleurs n’est pas une chose simple, puisqu’il faut prendre en compte la variété, mais aussi la couleur de la fleur. D’ailleurs, certaines significations changent aussi suivant le pays et sa culture. La plus connue est sans doute la rose rouge qui représente l’amour (ardent, passionnel) ou la beauté. Là où la rose blanche est plus discrète, avec son amour pur, sincère et timide, comme un enfant envers ses parents. Cette couleur est souvent, et tristement, offerte pour les enfants partis trop tôt. Malgré cette nouvelle partie sur Kirishima, il reste encore du mystère autour de son passé, mais il prouve avec son aversion qu’il avait, puis sa dévotion, que tous les Yakuza ne sont pas mauvais. Est-ce que c’est pareil en réalité, je n’en sais rien…

Kirishima est vraiment le personnage intéressant de la série, ce qui est en soit un peu triste pour les autres, qui sont laissés de côté. Son passé semble des plus sombres, quant à son clan, il semblerait qu’il lui est sauvé la vie. C’est d’ailleurs la mère de Yaeka qui y contribua beaucoup, avec ses petits plats et sa joie communicative. Ce qui rend plus dramatique ce qu’elle est devenue. D’ailleurs, elle est à nouveau en second plan, j’imagine que les évolutions à son sujet ne sont pas prévues pour tout de suite. Ce qui est bien par contre, c’est que la jeune Ayumu n’est pas oubliée, chacun de ses passages est un vrai sketch. Elle ne pense littéralement qu’à manger, du coup, pour poser des questions à la personne dont elle est tombée amoureuse, ça tombe évidemment sur la nourriture et ses goûts. Sa timidité et ses réactions drôles, mais aussi toutes mignonnes… bon par contre, j’ignore l’âge respectif des deux individus, donc on n’en parle pas.


Par contre, parlons peu, mais parlons sérieusement… Je ne pense pas continuer à chroniquer la série, j’en ai peut-être même déjà parlé. Comme il se passe quand même assez peu de chose, et qu’en parler revient à vite vous spoiler, je pense que je vais m’arrêter là. Bien sûr, je continuerai quand même de lire la série, et je mettrais au moins une note sur les plateformes avec un petit commentaire, mais pas quelque chose d’aussi travaillé que mes chroniques. Mais cette série n’ayant pas plus d’évolution que ça pour le moment, les premiers tomes suffisent à en saisir l’idée et l’atmosphère. Par contre, s’il vient à y avoir vraiment quelque chose d’intéressant, alors je chroniquerais le tome, mais du coup, il y a aura un petit trou dans les tomes sur le site…

Il y a encore de nouveaux personnages, notamment Akashi, le père de Kaeda, une amie de la jeune demoiselle. Pas de bol pour Kirishima, puisqu’il est policier, mais vive les malentendus et la naïveté, grâce à cela, Kirishima s’en sort. C’est ses deux duos qui sont mis en avant sur la jaquette, je suis assez curieuse de voir la suite de leur relation. Sous la jaquette, la couverture est utilisée pour montrer une storyboard, ce qui est assez intéressant. Enfin, le tome se termine sur une postface de l’auteur, très ravi de voir sa série être adaptée en format d’animation. Parce que oui, cette série toute mimi à le droit à son anime !


En bref, tout est assez simple dans cette série, et c’est ce qui me plaît, parfois je cherche de la complexité, mais là ce n’est pas le cas. Les personnages sont vraiment attachants et pleins de vie. Le fait que Kirishima devienne l’exemple de Baby-sitter au top est quand même assez drôle.


Ma Note : 8 /10

Note : 8 sur 10.

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