The Yakuza’s guide to babysitting – Tome 5


Kirishima est un yakuza surnommé « le démon » et ses missions finissent bien souvent dans un bain de sang. Le boss du clan, qui en a marre de masquer les bévues de son subalterne, lui confie une mission qu’il ne peut refuser : prendre soin de sa précieuse fille, Yaeka, 7 ans.


Dernier tome en date, et la simplicité de l’œuvre continue de faire son bout de chemin. Une ombre semble planer sur Kirishima et la jeune demoiselle, ou peut-être est-ce juste mon impression ? Ce tome n’a pas vraiment de fil conducteur comme les précédents, ce qui le rend un peu moins mémorable, mais ça ne veut pas dire que les thèmes abordés ne sont pas intéressants ! C’est vraiment dommage qu’il n’y ait pas un chapitre de plus, le tome n’est pas très épais en plus…


Même si ce tome n’a pas de ligne conductrice, il y a plusieurs passages ou petits détails croustillants à se mettre sous la dent. Notamment vis-à-vis de Kirishima, on en apprend un peu plus sur son passé (qu’il n’aime pas évoquer) grâce à Kei. Leon Wilson continue de donner du fil à retordre aux Yakuza… il s’agit du père de la copine de la demoiselle, donc rien d’alarmant, c’est plutôt comique en réalité. D’ailleurs grâce à lui, on apprendra aussi que Kirishima n’aime pas trop la chaleur… Une information toujours bonne à prendre, de plus, il semble assez sensible à certaines odeurs (dans le sens où il n’aime pas).

Pour ce qui est de l’ombre, potentiellement dangereuse, qui plane sur lui, il y a un personnage bien particulier qui pourrait bien l’être. C’est celui sur la couverture, et je vous laisse le plaisir de découvrir pourquoi. En tout cas, Kirishima lui, ne l’aime pas du tout, car comme il le dit si bien : il schlingue, son parfum n’est visiblement pas adapté à tous les odorats. Kirishima, depuis qu’il est devenu nounou, fait tout pour être exemplaire, car il ne souhaite pas traumatiser la demoiselle. Certains Yakuzas, amis ou non, sont un peu déçus de son changement de comportement et aimeraient bien voir l’ancien Kirishima faire son grand retour.


Les nouveaux personnages continuent d’affluer, ils ne semblent pas tous loger à la même enseigne. Ainsi, on se retrouve avec des personnages secondaires assez récurrents, et d’autres qui n’apparaîtront qu’à titre assez exceptionnel. Au final, certains sont donc assez peu développés, pour ce tome, Kirishima et son boss (ainsi que sa femme) sont les seuls à être bien mis en avant. L’histoire du couple est d’ailleurs très mignonne, ce qui accentue un peu le fait, que dis-je, le drame, de voir la maman de la demoiselle dans le coma.

Les gags sous la jaquette sont assez simples, et reprennent la forme de ce que l’on voit récemment dans les goodies manga. A savoir, une forme réseau social style Instagram, je suppose que ce réseau doit être assez apprécié au Japon. Je trouve le design de la jaquette très bien pensé, on voit clairement Kirishima qui essaie de protéger la demoiselle avec sa main, tout en regardant de travers l’autre personnage. Cet autre personnage qui semble très curieux à son sujet, et assez tactile, faisant comme si il était amis avec Kirishima. Son corps à lui est en mouvement, alors que celui de Kirishima et la demoiselle semble à l’arrêt, est-ce qu’il les a rattrapés après les avoir aperçus ?


En bref, la série reste assez sympathique, même sans réel fil conducteur sur ce tome. J’espère qu’il y en aura de nouveau quand même un par la suite, car j’ai peur que ça insinue que l’auteur le fait un peu à l’improvisation. Heureusement, les personnages sont toujours très attachants, et la lecture rapide et agréable, c’est le principal pour ce genre de titre, je pense.


Ma Note : 8 /10

Note : 8 sur 10.

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