Though i am an inept villainess – Tome 2


De quelle situation difficile va-t-elle s’extirper avec son audace ?
La frêle et jolie Reirin change de corps pour celui d’une femme détestée et maléfique.
Le grand drame d’inversion de corps se déroulant dans un palais chinois !

Lorsque Reirin apprend que la dame de compagnie du clan Kin a fait chanter Riri, elle décide de la prendre à son propre jeu. Mais quand elle envoie Riri lui rendre l’épingle à cheveux qu’elle a reçue, celle-ci ne se présente pas à l’heure convenue. Reirin décide donc d’interroger directement sa maîtresse, Seika Kin, lors de la cérémonie de la fête des fantômes, où les apprenties doivent toutes danser devant Sa Majesté.


J’avais beaucoup apprécié l’ambiance du premier tome, ainsi que les premiers personnages de la série présentés. C’est donc avec beaucoup d’envie que j’ai lu ce second volume. D’ailleurs, pour l’instant il n’y a que trois volumes sortis en France, contre six au Japon. J’espère que la série aura suffisamment de succès pour être adapté en anime. Ses dernières années le nombre de productions augmente drôlement je trouve, après c’est peut-être juste un ressenti, que je m’en rends plus compte maintenant que je suis sur les réseaux (j’ai eu internet fin collège/début lycée… soit vers 2010/12). Je suppose que c’est comme les mangas d’ailleurs, le nombre de sorties augmentent pas mal, va peut-être falloir voir à ralentir, car ça va finir par coincer sinon…


La relation entre Reirin et Riri est l’une des choses qui me plait le plus dans la série. C’est la preuve qu’avec de la bonne volonté, il est possible de réparer les pots cassés (par quelqu’un d’autres en l’occurrence). De plus, Reirin n’est vraiment pas du genre à médire ou juger les autres, que ce soit pour leurs origines ou leur comportement, il suffit de voir comment elle parle à Keigetsu après ce qu’elle lui a fait. Pour elle, Riri est une excellente dame de compagnie, et c’est donc bien dommage qu’elle soit rabaissée à cause de ses origines. D’ailleurs, elle est aussi victime, comme Keigetsu, de ce clan qui ne pense visiblement qu’à la gloire et au pouvoir. Pour Riri la conséquence est qu’elle est profondément blessée et à peu confiance en elle. Tandis que pour Keigetsu, comme elle avait tout de même un minimum de pouvoir, cela l’a rendue arrogante et méprisante, n’ayant jamais connue l’amour familiale, seulement la honte laissée par ses parents. Même Keigetsu a été touchée par les mots de Reirin, mais il lui est impossible de voir le bien chez autrui, n’ayant jamais vraiment connue de personnes sincères.

À l’inverse, Reirin a toujours été choyée par ses proches, elle est donc assez naïve et voit le bien en chaque personne. Ce changement de corps lui montre le vrai visage de certaines de ses connaissances, qu’elles pensaient être gentilles jusqu’à présent. Elle comprend désormais qu’elles n’étaient gentilles à son égard, non par pour ce qu’elle est, mais pour ce qu’elle pourrait leur apporter. C’est d’ailleurs aussi pour cette raison qu’elles sont aussi méchantes avec Keigetsu et Riri, parce qu’elles n’ont rien. Pour la première fois, Reirin se rend donc compte de la réalité et qu’elle a été bien naïve, ce qui fait ressortir un caractère un peu vengeur en elle (surtout qu’avec ce nouveau corps, elle est loin d’être impuissante). De plus, contrairement à Keigetsu, elle n’est pas du genre à répondre sans réfléchir, ni agir de la sorte, elle peut donc se venger avec une certaine élégance tout en aidant Riri à reprendre confiance en elle. Il n’y a pas à dire, elle change les personnes qui l’entourent, reste à savoir si cela finira par faire effet sur Keigetsu d’une manière ou d’une autre. En tout cas, leur échange leur montre à toute les deux que leur vie était très différentes, mais pas toujours pour le mieux.


Je ne sais pas si c’est volontaire de la part des auteurs, mais sur les deux premières jaquettes je trouve qu’il est assez difficile de différencier s’il s’agit du corps de Reirin ou de Keigetsu. Le maquillage semble y être pour beaucoup et Reirin est très douée pour cela, s’étant entraînée depuis de nombreuses années à ce maquiller. Comme quoi, Keigetsu aurait pu être totalement différente si elle avait juste travaillée un peu sur certains points, plutôt que d’attendre que tout tombe du ciel et être jalouse. Au final, il semblerait qu’elle n’est jamais rien faite, à part la pratique de la magie/sorcellerie, puisqu’elle est aussi nulle en danse. Il ne faut pas vraiment s’étonner que l’on se moque d’elle… Pour Reirin, savoir se maquiller était une évidence et surtout nécessaire, notamment pour cacher son teint pâle maladif. Tout ce qu’elle souhaite c’est ne pas inquiéter ses proches, et pour cela, elle fait beaucoup d’efforts, en espérant aller mieux un jour. Alors c’est sûr que pour Keigetsu qui n’a jamais rien fait, son nouveau corps est une malédiction, elle ne se rend même pas compte que Reirin l’avait au quotidien mais faisait tout de même énormément de chose… Du coup, sa couverture ne tient qu’à un fil, car leur caractère est vraiment à l’opposer l’un de l’autre.

D’ailleurs, à la fin du tome, il semblerait qu’une personne proche de Reirin l’a reconnaisse dans le corps de Keigetsu. Celle-ci fond alors en larme, sans doute en partie de sa réaction au début de l’intrigue. Ma question désormais, c’est de savoir ce qu’il va se passer ensuite. Pour Reirin, je pense qu’elle ne souhaite pas vraiment quitter ce nouveau corps, bien en forme physiquement. Pourtant, et malgré tout ce qu’elle lui a fait, elle accepterait de reprendre son corps d’origine pour le bien de Keigetsu. Je pense donc, qu’elle fera tenir le secret aux personnes présentes lors de cette révélation. De toute manière, elle n’a aucun moyen de regagner elle-même son corps. De plus, rien ne dit que le prince croira ce qu’on lui raconte, puisqu’il est déjà un peu dans le déni. Pour ma part, je préférais que Reirin termine avec son demi-frère, qui semble bien mieux dans sa tête et ses bottes. Puisque si le prince aimait vraiment Reirin, il se serait vite rendu compte de la supercherie, puisque celle-ci ne restait pas aliter à se morfondre bien longtemps, ou à dire du mal des autres. On peut aussi dire que son amour le rend aveugle, mais tout de même.


En bref, cette série est toujours un plaisir à suivre, j’avoue que j’ignore où elle partira concernant la « vérité » autours de Reirin et Keigetsu. Pour ce qui est du reste, Reirin semble avoir un sacré caractère, mais avec la vie qu’elle avait jusqu’à présent, elle n’avait pas vraiment d’autres choix.


Ma Note : 8 /10

Note : 8 sur 10.

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2 commentaires sur “Though i am an inept villainess – Tome 2

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