Kamuya Ride – Tome 1

Japon, vers l’an 400.

Le Royaume s’embrase. La révolte gronde chez les chefs de clans locaux, opposés aux maîtres du pays, la dynastie Yamato. Pour réprimer la rébellion, une armée est envoyée par le Roi avec à sa tête son propre fils, Yamato Takeru. Cependant, les troupes comme le prince subissent une lourde défaite dans leur périple vers l’Ouest. Le jeune homme ne doit son salut qu’à l’intervention d’un étrange combattant, Kamuya Ride, qui s’attaque à ce qui semble être la source de la dissidence : d’anciennes divinités soudain revenues des limbes. Yamato Takeru découvre que derrière les complots, se cachent les Dieux des différentes provinces du Japon, endormis depuis le début du régne des Hommes. C’est donc l’équilibre du Royaume tout entier qui est menacé…

Nouvel avis sur une nouvelle série, dont j’ai déjà quelques tomes depuis un petit moment dans ma collection. Etant fan de l’univers des Kamen Rider, je ne pouvais qu’être tenté par ce titre qui en est inspiré. L’intrigue nous place au Japon en l’an 400, soit pas du tout dans l’ère moderne, je suppose qu’il n’y aura donc pas de moto typique des Kamen Rider. Le rythme de l’intrigue est assez déroutant, comme certaines planches d’action… mais il y a aussi des passages avec un certains charmes.

L’aventure commence à peine que le ton semble déjà posé, ainsi que les personnages importants, dont l’antagoniste. Monko est une sorte de voyageur itinérant, cherchant à vendre ses petites statuettes, mais derrière cette façade, il est aussi Kamuya Ride ! Un mystérieux combattant qui cherche à renvoyer les « divinités » chez eux. J’aime bien le design de l’armure, ainsi que la partie clé/serrure, c’est original. Pour les deux autres personnages, il s’agira d’un allié et l’autre d’un antagoniste. Cette rencontre fortuite est bien menée, la comédie omniprésente me fait penser que la série sera peut-être une parodie des Kamen Rider. Et la suite à tendance à me le confirmer, car la série ne semble pas être sérieuse pour un sous.

Qui dit parodie, dit aussi scènes clichées… notamment celles liées aux tentacules, bien trop présentes à mon goût. Une fois pourquoi pas, mais plusieurs fois de suite ça devient redondant et pas du tout marrant. Sans compter que la victime est un prince, et ses scènes font douter sur son genre. Surtout qu’évidemment, il n’a pas une dégaine de mec, mais bien une efféminée, en plus de prendre des positions très féminine, comme par hasard. Que la série se veuille parodique, pourquoi pas, mais je ne trouve pas ce genre de scènes drôles… J’espère donc qu’il y en aura moins dans les prochains tomes, car si je vois les scènes de tentacules trop souvent, alors la série perdra de l’intérêt, vitesse grand V, à mes yeux. Ce qui serait quand même assez dommage, car pour le reste, la série serait très attractive.

Monko est un personnage assez mystérieux, même pour lui-même. Il ne se souvient pas de grand-chose, juste de la dernière année écoulée. Ainsi, il ignore comment il peut devenir Kamuya Ride, ainsi que pleins d’autres choses liées à ça. Le peut dont il est courant semble suffire pour mener à bien sa mission, renvoyer les divinités chez elles. Le prince est tout aussi mystérieux, puisqu’il cherche à réaliser un exploit pour ne pas être écarté du trône, cette recherche en est presque une obsession à ses yeux. Il est aussi très naïf, ce qui le rend parfois vite arrogant, pour le faire redescendre sur terre tout aussi vite. Mais dès ce premier tome, le personnage commence à évoluer, et si possible, à garder ses vêtements.

La jaquette est assez simple, elle met en avant le protagoniste Monko sous sa forme Kamuya Ride. Comme il n’y a pas de pages en couleurs dans le volume, heureusement que la jaquette est là ! Sinon il aurait été difficile de se faire une idée sur les couleurs de l’armure. Sous la jaquette la couverture est différente, mais n’apporte rien de particulier. Un petit bonus rapide est présent en fin de tome, il s’agit d’informations sur les ennemis rencontrés au cours du tome. C’est assez étrange, car cette planche d’informations fait assez « informatique » comme effet… alors que bon, on n’est pas vraiment dans cette période-là niveau intrigue.

En bref, je reste assez mitigée sur cette série pour le moment, comme j’ai d’autres tomes, il va falloir que je lise la suite pour me faire un meilleur avis à son sujet. Les parties qui font un peu pervers me font perdre le fil lors de ma lecture, je n’aime pas ça, surtout lorsque ça n’apporte rien à l’intrigue et que ça a lieu plusieurs fois…