Higo no Kami – Tome 1


Dans le « royaume des esprits » se dresse un grand et magnifique arbre appelé « arbre divin des défunts ». En raison d’un certain incident, Sera, une déesse de la protection dont le devoir est de garder l’arbre divin, doit maintenant descendre dans le monde présent et commencer un voyage pour rassembler toutes les graines de l’arbre divin qui ont été dispersées. Dans chaque endroit où elle se rend, elle observe de nombreux événements dignes de potins dans lesquels elle entre en contact avec la tristesse, les souvenirs et le désir… Des sentiments que de nombreux humains et dieux ont embrassés. Son parcours à la recherche des graines perdues et un voyage initiatique d’un dieu à la découverte de l’humanité, ses qualités et ses faiblesses.


Nouvelle série chez vega dupuis, qui m’a tenté dès son annonce, le folklore asiatique est tellement riche que j’adore en découvrir de nouvelles intrigues autours. Malgré cette envie, j’avais aussi un peu peur, car une autre série de l’éditeur, sur le même thème ne m’a pas laissée un avis très positif (c’était plaisant à lire, mais pas au point de continuer la série à ce prix). C’est donc avec ce mélange de sentiment que je commence ma lecture, et les surprises s’enchaînent !


Ne vous fiez pas à son apparence, notre protagoniste est bien un personnage masculin, et non féminin. Son rôle est de récupérer les graines de l’arbre sacré tombée ou amenée dans le monde des humains. Ses graines, sont souvent liées aux souillures, qui rendent les terres arides et perfidient les Hommes. D’une certaine manière, on peut dire qu’il exorcise les humains victimes des souillures, et ce d’une manière que je trouve assez douce (même s’il utilise souvent une arme pour cela). L’intrigue démarre avec l’énonciation de ce qui semble être un conte, mais je ne m’y connais pas assez pour affirmer sa véracité. Chose un peu dommage, ce conte est répété à plusieurs reprises, comme si on avait eu le temps de l’oublier (c’est le souci sur certaines séries, qui prennent le temps de faire des résumés ou autres des chapitres précédents à chaque nouveau qui arrive). Pour ce qui est de l’intrigue, je l’a trouve assez bien rythmée malgré ses petits passages. En version animé, les passages liés au conte seraient d’ailleurs très beau à écouter.

Les souillures s’en prennent aux humains qui ont des sentiments négatifs, souvent de la haine par exemple. C’est d’autant plus triste quand on apprend la raison de cette haine, qui est souvent une trahison amoureuse, injuste (dans le cas de ce tome en tout cas). C’est donc le comportement de certains êtres humains envers d’autres qui provoque ses événements. Mais il semblerait qu’il y ait également des êtres liés à cette souillure… Malheureusement, il va falloir attendre le prochain tome pour mieux comprendre tout ça. Les personnages restent assez mystérieux, notamment Matsurika, qui semble être un esprit liée à l’eau et qui aide le protagoniste. Quant à lui, il semblerait qu’il soit une sorte de dieu également. La question que je me pose, c’est si seul son esprit l’est, après tout, les humains peuvent le voir et les paroles du nouveau personnage (visiblement antagoniste) à la fin du tome me laissent perplexes à ce sujet.


Pour les différentes petites histoires de ce tome, elles sont toutes très prenantes. Il est difficile de rester de marbre face à l’injustice, surtout quand on en a été victime soi-même. La première est sans doute la plus évidente, une femme est trompée par son mari. Mais comme celui-ci souhaite hériter de sa fortune, il souhaite laisser tomber son amante. In fine, il tue l’amante en la poussant dans un puit, qui devient alors maudit. Ce que je n’ai pas comprit, c’est si la maladie touchant sa femme est du fait de l’accident, ou si c’est son mari qui l’empoisonnait… Vu qu’elle s’est rétablie directement après la disparition de celui-ci, je suppose qu’il s’agit de la première option, même si tout n’était pas clair sur ce point. En plus de ça, elle ne semble pas du tout touchée par sa disparition, c’est vraiment très étrange pour le coup.

Dernières surprises de cette chronique, mais première surprise à la lecture, déjà, la jaquette est en carton, pas en plastique (donc plus fragile, blablabla vous avez l’habitude maintenant). Enfin, le tome commence avec des pages en couleurs ! Et je crois bien que c’est l’une des rares séries de l’éditeur où c’est le cas ! En plus de ça, la jaquette et ses différentes pages sont magnifiques. La couverture est différente, mais très sobre. Le tome se termine sur un petit mot de l’auteur avec une illustration (qui aurait été jolie en couleur également). Il n’y a rien de plus à la fin, et celle-ci donne envie de lire la suite, car elle semble concerner le passé du protagoniste jusqu’alors assez mystérieux.


En bref, ce premier tome a été un plaisir à lire, mes appréhensions n’ont pas durées longtemps, et je pense donc continuer mes lectures encore un petit moment. L’ambiance tantôt légère, tantôt très lourde dénote avec le design du personnage.


Ma Note : 8 /10

Note : 8 sur 10.

Autres séries de l’éditeur :

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