Tsugai : Daemons of the Shadow Realm – Tome 3


Du mystère, du surnaturel, de l’aventure, une histoire de fraternité : le nouveau Hiromu Arakawa est un manga inclassable qui réserve bien des surprises !?
Chasseur aguerri, le jeune Yuru mène une vie paisible dans un village reculé au sein des montagnes, au contact de la nature. Il prend grand soin de sa jeune sœur jumelle, Asa, recluse depuis sa naissance afin de satisfaire un rituel divin. Quand de mystérieux oiseaux de métal attaquent la cité ancestrale, les rouages du destin se mettent en marche…


Troisième volume pour la dernière série en date 100% Arakawa ! À chaque fois que je lis la suite de cette série, je me dis qu’il faudrait aussi que je continue Arslan (et que je lise les autres à savoir Silver Spoon et Hero tales surtout). Je me suis d’ailleurs fait un petit coin Arakawa dans ma petite mangathèque, bon c’est toujours ranger de manière à optimiser, donc pas de place pour les goodies, et c’est sur deux rangées, donc on ne voit pas derrière… Mais depuis le temps que je voulais faire ce petit coin, il commence à prendre forme ! J’espère maintenant avoir plus de place pour vraiment ranger comme il faut toute ma collection, parce que ça devient vraiment chiant de ne pas pouvoir vous la montrer de manière décente…


L’intrigue reprend sur un flashback où Yuru était parti à la chasse avec son père. Ils sont malencontreusement tombés sur des brigands, que son père a été obligé d’éliminer. Pour une raison inconnu pour Yuru, mais évidente pour les lecteurs que nous sommes, son père lui indique de ne rien dire aux villageois sur cette histoire. Visiblement, son père avait déjà des doutes sur l’honnêteté du village et de ses habitants (ou du moins, de leur chef). On apprend également qu’Asa était déjà enfermée derrière la barrière que l’on a vue dans le tome 1. C’est sans doute pour cela que Yuru n’y avait vu que du feu lorsqu’elle a été remplacée par une « marionnette ». Asa le réconfortera également sur le fait qu’il n’a pas été abandonné, mais qu’il y a eu un problème… Pour le village, ce fût là aussi une occasion en or, séparé de ses parents, il serait plus facile d’endoctriner Yuru à leurs fins. Preuve, que même si on ignore s’ils ont tous un mauvais fond, certains ne sont clairement pas net.

Ce tome n’a pas spécialement d’action, à part un peu sur la fin, qui est surtout bien menée et bien pensée je trouve. Yuru finira par quitter Asa de nouveau, mais il semblerait que ça ne soit pas définitif. C’est juste qu’il souhaite également chercher ses parents, et que le mieux soit donc, peut-être, de se séparer. Peut-être qu’il veut également mieux cerner les personnes qui l’entoure afin de savoir à qui il peut faire pleinement confiance. En tout cas, Arakawa profite du passif de reclus dans un temps passé de Yuru, pour poser ses parties comédie que j’adore. Elles sont toujours très simples et c’est pour cela que c’est efficace. On ne se rend pas toujours compte puisque nous sommes habitués. J’espère que l’on pourra suivre l’aventure des jumeaux un peu en parallèle, et non pas se contenter du point de vu de Yuru. Asa semble assez naïve, surtout quand ça concerne son frère, mais je demande si elle l’est vraiment ? Après tout, des deux, c’est elle qui a eu la vie la plus pénible jusqu’à présent. Est-ce un rôle qu’elle joue afin de ne pas éveiller les soupçons ?


Avec cette série il est vraiment difficile de savoir qui est l’ami et qui est l’ennemi. Pour l’instant, on est aussi paumé que Yuru (sauf sur les technologies) à ce sujet. Visiblement, au sein même des différents « clans » ou parties intéressées par les jumeaux, il y a des différences d’opinions. Certains pensent qu’il faut juste les protéger, d’autres souhaitent les utiliser (en bien ou en mal). Seul bémol, pour acquérir leur capacité, les jumeaux doivent mourir une première fois, et ce n’est même pas sûr qu’ils acquièrent leur capacité à ce moment-là. Il est déjà arrivé que l’un des jumeaux ne revienne pas à la vie. Pour Asa, sa première mort a déjà eu lieu, et elle a donc débloquée sa capacité, même si ce fût de justesse. Visiblement, dans son cas, c’est le village qui a forcé les choses. Mais comme l’évoque Yuru, rien n’indique que tous les villageois sont dans le coup. Tout comme il lui est difficile de faire confiance à la famille, le clan, aillant accueilli Asa, les Kagemori. Il comprend donc parfaitement qu’il n’en sait pas assez pour savoir comment réagir. La seule chose dont il est sûr, c’est qu’il se défendra quel que soit l’ennemi qui osera s’en prendre à lui.

Pour la jaquette de ce troisième tome, c’est Gabby qui est mise en avant, avec ses deux compagnons Tsugai, dont les noms à rallonge sont : Joe William Frederic Gabriel 1er et Kirk Douglas Waldegrave Gabriel II. Je veux bien l’anecdote sur l’origine de leurs noms pour le coup. Gabby c’est sans doute le personnage le plus proche d’Aya, je pense qu’elles sont amies, même si Gabby n’est pas du genre à montrer ses sentiments. Ses tsugai correspondent assez bien à son caractère. Pour la couverture, elle représente toujours des croquis de certains Tsugai ou éléments de l’intrigue. Quant aux quatre histoires courtes à la fin du tome, je me suis senti grandement visée par l’une d’elle… avec la faculté d’acheté des livres, mais pas trop de les lire.


En bref, la série continue son petit bout de chemin, difficile de savoir le camp des différentes parties. La relation redécouverte entre les jumeaux est également assez drôle, des alliances inattendues auront sans doute lieu, puisqu’aucun clan ne semble clean vis-à-vis de chacun de ses membres.


Ma Note : 8 /10

Note : 8 sur 10.

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