A Plague Tale : Innocence

# PC / 22H / 100% succès


A Plague Tale : Innocence est un jeu d’action aventure développé par Asobo Studio et édité par Focus Home Interactive. L’histoire se déroule en France au temps du Moyen-âge dans lequel deux jeunes frères et sœurs doivent combattre pour survivre à l’oppression organisée par l’inquisition.


Cela fait un moment que le jeu est sorti, les retours que j’ai pu voir étant assez positif, j’ai décidé de profiter d’une promotion pour me lancer dans l’aventure ! Je ne suis pas trop penchée sur les jeux d’horreurs (je peux regarder des let’s play, mais y jouer moi-même c’est mort), et c’est ce dont j’avais un peu peur avec ce titre. Après tout, il se déroule au Moyen-âge durant la peste noire (même si l’histoire est modifiée de ce côté-là, c’est l’équivalent historique). Comme souvent, on est également en guerre contre les rosbeef (britannique).


Je commence par des petites infos historiques, car j’aime bien ça ! L’intrigue commence en 1348, soit 11 ans après le début de la Guerre de Cent ans (1337-1453), mais aussi au milieu de ce qui sera l’une des pires épidémies que l’humanité est connue : la peste noire. Celle-ci a ravagée l’Europe tuant 30 à 50% de la population Européenne durant cette période de 5 ou 6 ans. L’hygiène de vie y était en partie responsable, mais les rats aussi puisqu’ils aidaient à propager la maladie à travers tous le continent. Pour l’hygiène, il faut savoir qu’il n’y avait pas vraiment d’égouts à cette époque-là… Les déjections étaient jetées en pleine rue, voire dans les cours d’eau par exemple. Ainsi, ses eaux usées avaient tendances à stagner et ça n’aide pas contre les maladies contagieuses…

J’ai souhaité parler un peu d’histoire tout simplement pour voir les efforts réalisés, ainsi que les recherches, à ce sujet par les développeurs. Même si l’intrigue met en place des pouvoirs chez Hugo, elle n’en reste pas moins basée sur des faits réels. On voit plusieurs fois Amicia évoquer la quantité de morts, tout en ce questionnant sur la fin de ses tragiques événements. Lorsque l’on visite les villes on remarque aussi le nombre de cadavre qui s’accumule et qui sont souvent laissés à l’abandon en pleine rue. Le feu à également une grande importance dans le jeu, ici, elle nous sert à repousser les rats, mais cette idée est surtout proche de la réalité. Les rats perçus comme le fléau dans le jeu, sont aussi, en bonne partie, la cause de la propagation de la peste, quant au feu, et bien c’était la seule solution… Plutôt que d’enterrer les corps malades, et surtout au vue de la quantité de ceux-ci, la décision fût finalement prise de les brûler. Dans le jeu, on se trouve au début de la peste, j’imagine que la décision de brûler les corps n’a pas encore été prise… c’est difficile de trouver des infos à ce sujet. Ce que je sais, c’est que durant cette période, la religion à un pouvoir important, et il me semble que la crémation n’est pas vue d’un bon œil. Ainsi, les inquisiteurs, liés d’une certaine manière à la religion, pourrait représenter cette classe qui était contre la crémation et qui a aidé indirectement à la propagation de la peste.


Je peux confirmer grâce à ce jeu que j’ai vraiment beaucoup de mal à supporter les enfants… à la place d’Amicia j’aurais foutu une bonne baffe à Hugo depuis longtemps, heureusement, vers la fin, il semble se calmer un peu, mais ce n »était pas gagné ! Je dois admettre malgré tout, que son comportement est logique, il ne connait que peu sa sœur, il n’est pas habitué à sortir, il est stressé, etc… Pour les autres personnages, je trouve que Lucas ressemble beaucoup à l’acteur Asa Butterfield (Un monde entre nous, Miss Peregrine, Hugo Cabret). Certains comme Arthur ou Rodric ne sont pas trop développés (surtout Arthur), mais vu leur temps à l’écran c’est un peu normal.

Pour le gameplay, je suis assez mitigée, j’ai eu plusieurs morts à cause de la fronde qui fait n’importe quoi, mais peut-être est-ce moi qui suis une quiche ? Sinon, je trouve les idées des différents outils très sympathique, on les obtient au fur et à mesure, et ça permet de varier nos approches par moment (car parfois on n’a pas le choix). Le dernier élément lié à Hugo est clairement le plus avantageux, dommage qu’il soit aussi le plus difficile à maîtriser. Pour les graphismes, je les ai trouvés franchement pas mal, peut-être juste quelque soucis sur la bouche lorsque les personnages parlent.

Généralement, je n’aime pas trop regarder les succès avant de faire un jeu, car parfois, ils spoilent un peu l’intrigue. Mais là, pour le coup, j’aurais peut-être dû, ça m’aurait évité de reprendre le jeu plusieurs fois pour les obtenir (je pense notamment à ceux où il faut améliorer les équipements, c’est long). Sinon, ils n’ont pas de grande difficultés à être obtenus, ainsi le jeu est facile à « platiner ». Une fois l’intrigue finie une première fois, il est possible de reprendre l’intrigue par chapitre afin de trouver ce qu’il nous manque, une fois obtenu il suffit de quitter le jeu sauvegardera automatiquement ! Je trouve ça très pratique et c’est un bon point positif, même si on le retrouve généralement, dans la plupart des jeux avec chapitre.

Petit soucis sur lequel j’ai porté attention (il me semble), lorsque l’on a un time Lipse de 3 mois, Amicia a toujours la même blessure au niveau du nez… Je veux bien une petite cicatrice, mais la blessure ouverte alors que 3 mois sont passés… Côté cohérence, j’ai du mal à concevoir des personnes pieds nus durant une période comme celle-ci, et pourtant, c’est le cas de Mélie par exemple (je n’ai pas fait attention pour son frère). Comme il y a de plus en plus de rats, la logique voudrait qu’on cherche à se protéger pour éviter les morsures, surtout au niveau des pieds qui est vraiment le premier endroit viser par les rongeurs… mais peut-être que c’est aussi logique au vue de sa situation, après tout, je ne suis pas experte. Dernier point, mais là étant donné l’univers (parce qu’Hugo à des « pouvoirs ») voir qu’un jeune homme, aussi costaud soit-il, soulever à lui seul une herse… ahem… Si c’était aussi simple, elles ne serviraient à rien, non ?

Passage contenant de gros spoil, si vous souhaitez le lire, utilisez votre curseur pour sélectionner le paragraphe, et ainsi le surligner.

Je trouve vraiment dommage qu’on n’ait pas eu la possibilité de sauver nos compagnons, pour ceux qu’on a perdu. Cela rajoute encore au côté Drame de l’intrigue, mais j’aurais également voir un peu plus « d’espoir » outre la présence réconfortante du château. D’autant plus que la première mort aurait pu être évitée d’une simple phrase, pour la seconde, j’avoue que ça aurait été plus compliqué…

Il aurait été bien de faire quelque chose de plus conséquent lors des « pauses », notamment dans le château d’Ombrage. J’ai trouvé ses moments assez bref et « vide », présents juste pour faire une pause dans l’intrigue, mais sans plus.


En bref, j’ai bien aimé ce jeu, et je pense que je me prendrais volontiers la suite quand il y aura une belle promotion dessus sur Steam. La durée de vie est assez courte, mais largement suffisant, la musique nous mets bien dans l’ambiance. Le jeu est assez gore par moment, donc âme sensible s’abstenir ou alors tenter de regarder un let’s play de milieu de partie pour voir.


Ma Note : 9 /10

Note : 9 sur 10.

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