AC : Blade of Shao Jun – Tome 1

# Assassin’s Creed


En 1526, la dynastie Ming règne depuis près de 200 ans, et la Chine jusque-là prospère sombre dans le chaos. Zhang Yong, chef des Huit Tigres, un groupe de Templiers, en profite pour faire éliminer tous ceux qui pourraient se dresser entre lui et le pouvoir. Pour échapper à une mort certaine, Shao Jun – la dernière Assassin de la Confrérie chinoise – a fui en Europe auprès d’un mystérieux mentor italien. De retour dans son pays, elle est déterminée à prendre sa revanche contre ceux qui ont massacré son clan…

Basée sur le jeu Assassin’s Creed Chronicles : China.


On se retrouve pour une nouvelle chronique sur l’univers d’Assassin’s Creed, avec l’une des dernières sorties manga pour celle-ci. Il s’agit ainsi de la série « Blade of Shao Jun« , qui reprend l’histoire du jeu en 2D China où l’on suit Shao Jun, l’une des dernières représentantes de la branche chinoise des assassins. Ce personnage est également présent dans le film d’animation « Embers« , dans un plan secondaire, car le film est surtout centré sur la fin de vie d’Ezio Auditore personnage phare de la saga. Comme pour le jeux, l’histoire commence avec le retour en Chine (après son voyage à Rome auprès d’Ezio), de Shao Jun.


Si vous avez l’habitude de la franchise, vous connaissez déjà son fonctionnement et ce paragraphe vous semblera sûrement anodin, mais pour quelqu’un découvrant la licence, il peut être très intéressant (enfin j’espère). Outre le fait de se retrouver en Chine durant le XVIe siècle, la série nous dévoile également une histoire en parallèle au moment présent, avec une jeune femme en proie à des difficultés et qui se fait, très clairement, manipulée par Abstergo une entreprise qui se trouve être le nouveau nom des templiers (ceci n’est pas un gros spoil). On aperçoit également quelqu’un d’extérieur à Abstergo, qui semble être un Yakuza à voir ce qu’il adviendra dans le prochain volume…

Si vous avez déjà joué au jeu, vous saurez alors à peu près comment se déroule l’histoire centrée sur Shao Jun, mais vous ne savez pas ce qui se déroule au présent, puisque cette partie n’est pas présente dans le jeu. Ce manga, peut dont garder un certains degré d’originalité et de surprise à vos yeux. Chose que j’ai particulièrement apprécié dans ce premier volume, c’est justement le clin d’œil au jeu. En effet, dans celui-ci la discrétion est plus que primordiale, là où dans les autres opus 3D de la série, on peut plus facilement « plonger » dans le tas ; le manga reprend ainsi cette caractéristique et je trouve ça super.


D’un point de vue graphique, je le trouve bien mieux réussi que son prédécesseur côté manga (qui est sur le thème du jeu Black Flag). Je ressens que l’œuvre à, cette fois-ci, bien été traité comme un manga, là où Awekening ressemblait plus à une BD ou un Comics. Une fois encore, il s’agit là d’un point très positif. D’un point de vue général, les dessins sont également très beau et les scènes d’actions bien réalisées également. Les transitions entre le moment présent et le passé sont très fluides et ne coupent pas l’histoire.

En dernier lieu, j’aimerais parler de l’édition, cette série est publiée aux éditions Mana Books, qui au moment où j’écris cette chronique, est également en charge des artbooks liés aux jeux. Avec ce premier tome, la maison a voulue frapper un bon coup, en proposant une jaquette réversible illustrée par Mirka Andolfo. Mais qui est-ce me diriez vous ? Eh bien, il s’agit d’une illustratrice italienne, travaillant également dans le domaine du comics, chez DC Comics ! Ainsi, si vous êtes fans de comics, il y a de fortes chances que ce nom vous parle. Cette couverture alternative est splendide, son seul défaut est qu’il spoil un peu la suite de l’histoire… Mais sinon, merci à Mana Books, pour cette petite attention.


En bref, ce premier tome permet de remettre la licence dans l’univers des mangas, et ce de manière très réussi. Tout ça en reprenant un personnage très peu exploité et que beaucoup aimerait voir de retour sous format jeux vidéo 3D.

PS : on aperçoit également Ezio avec les traits d’un manga, même si ce n’est qu’une seule page, je lui trouve un air plus gentil et serein que dans Embers…


Ma Note : 7.45 /10

Note : 7.5 sur 10.

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