Fenrir – Tome 3


Temüjin et ses compagnons attaquent par surprise la forteresse du cruel Tarqutai et doivent éliminer ses sbires afin de permettre à Temüjin d’affronter le tyran. Au même moment, un chef de guerre japonais débarque sur le continent dans un esprit de conquête. Il est accompagné d’une jeune femme possédant les mêmes pouvoirs que ceux de Fenrir.


Avant dernier tome de la série, et l’aventure ne semble pas vouloir avancer rapidement. Toutefois, la couverture du tome 4 donne un indice, puisque le physique de Temüjin change radicalement. Ce tome conclu surtout le premier gros défis de celui-ci, ainsi que l’arrivée de ce qui sera sûrement son plus grand ennemi, qui ne semble pas avoir de difficulté, et qui n’hésite pas à usurper le nom de Gengis Khan…


L’intrigue n’avance pas vraiment, le combat contre la forteresse de Tarqutai dure une bonne moitié du tome. Au final, il ne se passe rien de vraiment intéressant, même du côté de l’antagoniste qui arrive enfin sur le continent. Il fait son entrée en fanfare, avance vers la ville du souverain, tue sur son passage avec le sourire, tout cela sans repos, épuisant ainsi ses troupes. Il n’a aucune considération pour autrui et ne pense qu’à tuer, c’est à se demander pourquoi les autres le suivent, pour la gloire ? Un mec qui n’aime que tuer s’en fiche de la gloire, et qu’elle gloire reste-t-il quand tout est détruit ?

Certains personnages que j’aurais aimé voir avec plus de développement sont déjà hors courses. Pour ceux qu’il reste, la plupart ne sont pas mieux développés, peut-être que l’auteur à créer plus de personnages que nécessaire à l’intrigue, ce qui fait qu’il n’a pas le temps de les travailler ? En tout cas, il continue d’en rajouter encore d’autres, qui ne seront sûrement pas plus développés que ceux présent depuis le premier tome.


Temüjin commence à devenir un vrai leader, mais pour cela, il lui aura fallu perdre de précieux soldats. Outre ses capacités au combat, c’est son ingéniosité qui lui sauvera la mise face à Tarqutai. Toujours guidé par ses idéaux, on dirait vraiment un fou suivant les plans, mais un fou qui a du charisme. Contrairement à son antagoniste, venu du Japon, dont j’ai déjà oublié le nom. Lui aussi est fou, mais dans le sens où il ne fait que combattre pour tuer, il est avide de sang. Un tel individu force rarement le respect, mais guide plutôt par la peur. Ce qui est déjà moyennement le cas pour les soldats japonais qui sont épuisés par leur chef. Il apparaît charismatique auprès des autochtones, mais à mes yeux, il n’a rien de charismatique.

J’ai plus l’impression que c’est la fille avec lui – même espèce que Fenrir – qui lui donne tant d’importance aux yeux des autres. Elle n’hésite pas à user de ses charmes sur les autres, surtout quand la majorité sont des hommes. Sans elles, il ne serait rien, et cela est flagrant ! Temüjin quant à lui, arrive à se débrouiller sans Fenrir, même s’il semble avoir reçu une partie de ses pouvoirs. En parlent de Fenrir, elle est totalement inutile dans ce tome, contrairement à l’antagoniste, elle ne suit pas Temüjin comme un petit toutou, mais le laisse évoluer seul. Je suis plus curieuse au sujet de la mystérieuse archère que du japonais avec une case en moins.


En bref, l’aventure m’intéresse de moins en moins, l’antagoniste n’a aucun charisme contrairement à ce que l’auteur semble montrer. J’ai un peu l’impression que la série part dans tous les sens, pour au final, ne parler que de quelques passages importants, rendant les exploits de Temüjin totalement dérisoire.


Ma Note : 6 /10

Note : 6 sur 10.

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