Le palais des assassins – Tome 1


Plus facile d’assassiner ses ennemis que de se faire des amis !

Karin vient d’entrer comme apprentie servante au quartier des femmes du palais impérial. Dans ce lieu à part, elle espère réaliser son vœu de toujours : se faire des amies ! Fille du haut fonctionnaire le plus craint de l’empire et considérée comme le bras armé de son conspirateur de père, elle a toute sa vie vécu isolée. Même si elle est experte dans l’art de l’assassinat, elle n’aspire qu’à une vie normale ! Pourtant, les efforts qu’elle fournit pour se rapprocher de ses camarades sont vains, car la peur qu’elle inspire fait d’elle une paria… Un soir de tempête, alors qu’elle est au bord du désespoir, un garçon s’approche pour lui offrir son parapluie avant de disparaître… Ce n’est autre que l’empereur lui-même ! Ce geste d’amitié inattendu redonne courage à la jeune fille, qui jure de prouver sa reconnaissance. L’occasion ne tarde pas : elle débusque un assassin infiltré qui cherche à atteindre le petit monarque et l’élimine grâce à ses talents cachés ! Tant de gens veulent la perte du souverain… mais Karin se promet de le protéger dans l’ombre !

Comment fraterniser dans un nid de vipères ? Le Palais des assassins vous entraîne dans l’univers d’une héroïne aussi habile au combat que maladroite en amitié !


Nouvelle série chez Ki-oon avec ce titre qui semble rappeler à beaucoup de mondes Les carnets de l’apothicaire. Pour ma part, je n’ai pas encore lu cette autre série, même si j’aimerais beaucoup. Comme je vois plusieurs avis évoquer leur similarité, je suppose que c’est en partie le cas. Il faut dire que l’intrigue se place presque au même endroit pour les deux, et peut-être même durant une période similaire, donc même si cela reste de la fiction, il ne peut qu’y avoir des similitudes. Pour le palais des assassins, il s’agit surtout d’une série humoristique, l’auteure semble jouer avec les mœurs de la cour, et surtout, tous les coups bas qui s’y déroulent. Pour cela, elle a créé un personnage assez naïf quant aux relations humaines, mais avec des capacités étonnantes.


O Karin est notre protagoniste, malheureusement pour elle, elle porte le nom d’un être important de la cour. Son père est fonctionnaire au service de l’empereur, et il est connu pour ses coups bas, tels que des assassinats ou encore des tortures. Karin souhaite se défaire du nom de son père, mais cela s’avère très difficile, car son visage ne semble pas l’aider non plus la pauvre. Ainsi, à chaque fois qu’elle se présente, les autres prennent inévitablement peur, pensant qu’elle vient les éliminer. Je trouve ses situations assez drôles, car son père est malin, et il faudrait être idiot pour envoyer sa fille, pour éliminer des gens (surtout si elle donne son vrai nom). Ses situations montrent surtout que certaines personnes ont souvent des réactions extrêmes et illogiques. Après, ils ont de bonnes raisons de se méfier, mais malgré ses compétences en assassinat (son père l’y a évidemment formé), elle n’a que faire d’apprentie servante… ce qui augmente aussi le côté ridicule de ses différentes scènes. Je conçois toutefois, que celles-ci pourraient finir par être trop répétitive et donc redondante à la longue, à surveiller donc…

Karin semble être une jeune fille assez réservée, et surtout, elle ignore comment communiquer normalement avec les autres. Elle essaie tant bien que mal, mais à cause de son nom, les quiproquos sont nombreux. La situation semble évoluer légèrement vers la fin du tome, et heureusement, car comme indiqué plus haut, cela aurait pu devenir bien trop régulier et rendre l’intrigue et la série vide. Derrière ce côté humoristique important ce cache également un côté plus sombre. Dans les différentes zones de la cour impériales les coups bas et complots vont bon train. Deux descendants de l’empereur en ont déjà fait les frais et même les servantes n’y sont pas protégées. Dans cet espace, que l’on peut qualifier de fourmilière tant il y a du monde, chacun essai de tirer son épingle du jeu. Les nombreuses concubines de l’empereur n’aident pas à avoir un souverain stable par exemple, puisque chaque partie veut voir son fils sur le podium. Les servantes se battent également entre elles afin d’avoir les faveurs des concubines ou autres membres haut placés. Même si l’intrigue commence gentiment, Karin pourrait avoir à ressortir ses talents plus souvent qu’elle ne l’aurait cru.


Karin cherche à se détacher de son père, mais il s’avère au final, que ses compétences vont l’aider à plusieurs reprises. La série porte d’ailleurs très bien son nom, il ne faut donc sans doute pas se fier à l’humour de ce premier tome pour savoir si la suite le sera tout autant. Pour ma part, je ne pense pas qu’elle finisse par tourner uniquement d’un côté plus sombre, je pense que l’humour restera pour changer l’ambiance et parce que la protagoniste a été créé pour cela. Son père pense avoir envoyé une espionne, mais elle ne compte pas l’aider… du moins, pas consciemment, car qui sait ce qu’il souhaite vraiment ? Les tentatives de meurtres et les accusations d’espionnages sont nombreuses, un vrai nid de vipères. Je me demande comment tout ce beau monde pouvait vivre dans un tel endroit et dormir tranquillement… j’aurais trop peur de tout ses coups bas personnellement.

Il n’y a pas que l’intrigue qui rappel un peu les carnets de l’apothicaire, la jaquette également. Je pense que l’éditeur joue dessus, car la première série connait un grand succès, donc en proposant quelque chose de similaire le public sera sûrement tenté, au moins pour le premier tome. Ce qui m’a attirée en premier, c’est le design de Karin plus que le reste. À vrai dire, je n’avais même pas lu le synopsis avant ma lecture. Seul petit bémol pour cette jaquette, le numéro du tome et le nom de l’auteur sont assez invisible je trouve… Sous la jaquette, on peut voir le mode d’emploi, made in Karin, pour s’habiller. Bon sang le nombre de couches qu’il y a ! Il n’y a pas de pages en couleurs dans ce tome, ou un quelconque bonus à la fin. Par contre, j’ai trouvé assez original la mise en page du sommaire !


En bref, même si je pense que ce premier tome ne convaincra pas tout le monde, pour ma part il a réussi. Je pense continuer la série, en espérant tout de même quelque chose de plus « puissant » niveau intrigue.


Ma Note : 7.5 /10

Note : 7.5 sur 10.

Vous souhaitez d’autres avis ? En voici : Les Blablas de Tachan, Artemissia


Autres séries de l’éditeur :

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5 commentaires sur “Le palais des assassins – Tome 1

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  1. La série à vraiment pas mal de similitude avec les carnets de l’apothicaire, même si le palais des assassins semble plus tourner sur la comédie avec les extraits que j’en ai vue. Vue l’engouement qu’à obtenu les carnets et la découverte pour beaucoup d’un cadre dans la cour impérial, j’imagine que c’est une bonne chose de voir d’autre série tenté l’exercice. 

    Aimé par 1 personne

    1. Pour certains justement, l’existence des carnets réduits l’impact sur leur lecture de cette nouvelle série. Mais encore une fois, je n’ai pas encore commencé les carnets, donc je ne saurais dire. L’humour est plutôt bon, mais c’est vrai qu’il va falloir faire mieux pour éviter que ce soit toujours la même blague…

      La série tourne en effet autours des complots et tentatives d’assassinats, j’ignore si les carnets en parle ou pas.

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