Star Wars : Leia princesse d’Alderaan – Tome 2

Sur la planète Crait où elle s’est rendue en secret, Leia rencontre le chef du groupe armé non-identifié… son propre père, Bail Organa ! D’abord stupéfaite, elle épouse rapidement la cause des rebelles à l’Empire. Cependant, son père et sa mère, la reine Breha, tiennent à ce qu’elle reste innocente de toute conspiration. Ils espèrent ainsi qu’elle sera épargnée en cas de malheur. Leia sait qu’ils se bercent d’illusions, car l’Empire ne connaît aucune pitié. Elle décide donc de se montrer digne d’être associée à leur combat et pour cela, prépare sa prochaine mission humanitaire pour son défi du coeur. Elle choisit comme destination Onoam, une lune du système Naboo !

Parce que j’aime bien varier mes lectures, je retourne sur cette série. Bon en vrai, c’est parce que sa publication est assez lente, ce qui me permet donc d’être à jour plus facilement. Si on devait faire une carte spatiale de toutes les planètes de cet univers, en prenant en compte tout ce qui est sorti, je pense qu’il y aurait de quoi faire (surtout en respectant les échelles). Il y a d’ailleurs déjà des cartes du genre pour notre système solaire, ce qui peut être assez amusant à découvrir (mais aussi être un peu anxiogène, puisqu’on se rend compte qu’on est tout petit).

Leia commence par se prendre un peu la tête avec son père, qui est autant admiratif qu’apeuré de découvrir sa fille sur Calderos. La raison de la peur du père est évidente, mais d’une certaine manière, elle réduit aussi l’intelligence de Leia je trouve. Il indique clairement que si elle a réussi à trouver, alors l’Empire pourrait en faire de même. Ce qui est un peu rabaisser sa fille, et donner bien de l’importance (intelligence) à l’Empire. Malgré tout, sa peur est assez justifiée, l’Empire n’est pas connu pour être clément envers ceux qui le soutiennent, alors envers ceux qui sont contre… Si les actions de son père sont découvertes, non seulement la résistance sera en danger, mais se sera également le cas d’Alderaan. Même si ses parents pensent la protéger en la laissant loin de tout cela et dans l’ignorance, Leia sait pertinemment que l’Empire s’en fichera, et fera de toute sa famille (voire planète) un exemple, innocents ou non. Son caractère des films est bien là, et elle souhaite déjà participer d’une manière ou d’une autre… pas facile avec des parents poules…

Je ne me souviens plus trop des films (mon visionnage date un peu), et donc je ne me souviens plus non plus de sa rencontre avec Han Solo et les autres. J’imagine que celle-ci aura lieu à la fin de cette série manga, reste à savoir quand elle aura lieu. À force d’étoffer le passé de ses différents personnages, via différents supports (film, livre, etc), la saga pourrait bien perdre en crédibilité et fiabilité. C’est pourquoi il est important de définir si une histoire est canon à l’univers ou non. Même si celui de Star Wars est très vaste, cela tourne souvent autour des mêmes personnages emblématiques, ce qui peut assez vite créer des incohérences. Pour ma part, même si j’apprécie beaucoup l’univers, je ne me souviens pas suffisamment de tout pour en discerner (même s’il doit bien commencer à en avoir un peu). Je n’ai également pas lu tous les ouvrages de l’univers Star Wars, pareillement pour les jeux, je n’ai fait que les deux derniers (Jedi), avec un Battlefront. Je suis d’ailleurs curieuse de découvrir les prochaines sorties. Pour le Iore manga, il y a d’autres séries qui m’intéressent, mais je ne pense pas prendre la série « Visions » qui reprend la série du même nom (que j’ai visionnée).

Petit truc que j’ai encore remarqué, parce qu’il m’arrive de voir des choses, même dans cet univers vaste qu’est Star Wars. Il n’y a pas le petit droïde de Leila dans ses flashbacks ou même dans son présent, je pense à celui que l’on peut voir dans la série Obi Wan, alias Lola (qui ressemble à une coccinelle). Je ne sais plus si la série est canon au reste de l’univers, ou même si c’est le cas de ce manga. Mais je trouve dommage qu’il n’y est pas un clin d’œil pour ce droïde, car s’il y a bien un truc qui fait marcher cette saga, se sont ses droïdes tous aussi cool les uns que les autres (oui, même les méchants). D’ailleurs, si j’avais l’argent, je n’hésiterais pas à me prendre certains d’entre eux en format jouet / robot. Ça ne veut pas dire pour autant que je vais les considérer comme un animal de compagnie, ils ne remplaceront jamais mes chiens.

Les petites bandes sur la jaquette ont un petit effet argenté, je ne me souviens plus si je l’avais remarqué sur le tome précédent. On peut apercevoir l’empereur Palpatine en font, avec d’autres personnages et pas seulement Leia. Pour en revenir à Lola, elle n’est évidemment pas présente parce que le manga est une inspiration d’un roman qui date sans doute d’avant la série, juste un petit easter egg aurait été cool. Seule la première page, d’illustration est en couleur, là où il y avait un peu plus de pages dans le tome précédent. J’imagine que les deux sont au même prix… Les plusieurs éléments à la fin du tome sont sympas par contre. Par contre, je tiens à souligner la qualité graphique de l’œuvre, c’est assez impressionnant, les détails sont mis pour que les personnages ressemblent aux acteurs des films.

En bref, cette série montre surtout la relation assez fusionnelle entre Leia et ses parents adoptifs. Elle ne cherche même pas à connaître l’identité de ses parents biologiques, les croyants tout d’eux décédés. Elle semble également avoir déjà bien voyagé durant sa jeunesse, avant même sa rencontre avec les autres personnages des films. Encore une fois, la série peut plaire autant aux fans qu’à des lecteurs lambda (même si elle aura peut-être moins d’intérêt).