Pygmalion – Tome 1

Le lycéen Keigo Ayahara et son petit frère Makoto sont invités à un festival de mascottes à Osaka. Ce même festival se déroule dans tout le pays. Keigo, peu à l’aise avec ces personnages veut faire plaisir à Makoto, mais au moment où une surprise doit être annoncée, les mascottes se mettent à pourchasser et à massacrer les gens. Keigo et son amie Ako parviennent à s’enfuir, mais malheureusement Makoto est tué… pour renaître aussitôt tel un hybride humain / mascotte. On va apprendre que ce carnage est le résultat du projet scientifique “PYGMALION” qui a mal tourné. On ne peut tuer les mascottes ‘appelées “Galatea” avec de simples balles et il semble que le père de Keigo et Makoto, jusqu’ici disparu, soit l’un des instigateurs de ce projet. Comment arrêter les mascottes ? Makoto pourra-t-il garder son humanité ? Le jeune Keigo qui n’est pas au bout de ses surprises va devoir se battre pour survivre !

Nouveau petit titre d’horreur, je sais qu’Halloween est passé, mais bon… Prêté encore une fois, donc je me dépêche de faire la chronique tant que j’ai le tome sous la main. Je connaissais la série uniquement de nom, je savais aussi que c’était sur un thème horrifique et mascotte, mais j’avoue que pour trois tome, j’en attendais pas grand chose non plus… Et pour dire, ce premier tome m’a quand même bien intrigué, donc si j’en ai la possibilité, je lirais la suite volontiers !

Pour comprendre un peu l’intrigue, il faut d’abord savoir certaines choses, notamment la place des mascottes au pays du soleil levant. On sait tous ce qu’est une mascotte, un peu comme Pikachu pour Pokémon, sauf qu’au Japon, c’est plus qu’un petit hobby ! Elles font parties intégrantes de leur culture et il y en a un peu pour tout et n’importe quoi. Généralement, elles ont un design mignon qui les rendent populaires auprès de tout type de public. Une fête leur est même consacrée, et à lieu il me semble en fin d’année.

On commence l’intrigue tout doucement, certains éléments relationnels sont mis en place et expliqué afin que l’on s’attache déjà un petit peu aux personnages. Mais il est clair au vu de la couverture, que ça ne durera pas, et qu’au contraire, on sait déjà ce qui risque d’arriver. Et le drame est en lien avec le paragraphe précédent, puisque le jour de la fête des mascottes, nos protagonistes se rendent à Osaka pour les voir. Les évènements s’enchainent, et les trois comparses se retrouvent séparés pile au moment où les mascottes commencent à basculer.

Evidemment, qui dit événements d’horreurs en pleine rue bondée, dit mouvement de foules liées à la peur. Toutes les mascottes semblent être devenues folles, mais aussi incroyablement fortes, rependant le sang de leur victime et l’effroi à travers tous le pays. Même si la mère des deux frangins n’est plus montrée à partir de cette scène, il n’est pas impossible qu’elle soit également en danger, car après tout, les mascottes sont partout ! L’ampleur des dégâts est vite montré par l’auteur, notamment avec un camp militaire réduit en sang par sa propre mascotte. L’humanité est chassée, et peu de solutions semblent envisageables, et c’est la qu’une petite parenthèse politique avec plan d’urgence est réalisée.

Et à parti de là, le mystère est mis en place, avec un mystérieux projet top secret, évidemment financé par le gouvernement, qui a été découvert et qui serait lié aux mascottes. Les deux frères ne semblent pas étrangers à ce fameux projet, et visiblement, le père manquant de la famille aussi. C’est cette partie un peu mystérieuse qui me donne envie de lire la suite, parce que bon, même si des mascottes version monstres c’est un peu originale, tout ce qui est poupée ou autre c’est pas vraiment mon truc…

En bref, je ne m’attendais pas à grand chose en commençant ma lecture, mais finalement la place du suspense et du mystère à pris le dessus et maintenant j’aimerais bien connaître la suite, une fin heureuse ? Malheureuse ?