Sanctum – Tome 1


Suite à un accident de voiture qui a tué toute sa famille, Luna Hazuki, seule survivante, semble avoir passé un pacte avec une créature divine. Sept ans plus tard, alors qu’elle vit tranquillement en Amérique, l’heure du réveil sonne. Mais une question fondamentale demeure : Luna est-elle l’incarnation du Christ… ou de l’Antéchrist ? Sa venue annonce-t-elle la rédemption ou la condamnation du monde ?. Qu’importe pour le Vatican, qui, ne voyant ici qu’une concurrence néfaste à son pouvoir, envoie ses tueurs aux trousses de Luna.


En rupture de stock quand je cherchais à avoir d’autres titres de Boichi, la série a visiblement finie par être réimprimée ! J’ai découvert cela par hasard, et je me suis donc pris l’intégrale d’un coup, au cas où qu’il y ait de nouveau une rupture de stock. La série est publiée aux éditions Glénat (comme Dr. Stone). Boici est l’illustrateur de la série, tandis que Masao Yajima est le scénariste.

TW : comme souvent avec les œuvres de Boichi, le ecchi est très présent, tout comme le gore. Il y a des dessins de femmes nues, voire violées attention donc, ce titre n’est pas pour tous les publics !


L’histoire commence de manière très joyeuse, avec de sublimes pages en couleurs. Luna Hazuki est la protagoniste que l’on va suivre, elle est en voyage aux Etats-Unis avec sa famille grâce au travail de son père. Cette scène joyeuse sera toutefois de courte durée, puisque la famille sera victime d’un grave accident, très explicites via les dessins. Le nombre de détails sur ses planches est vraiment époustouflant, cela rajoute de l’intensité à la gravité de l’accident, sa violence. Après celui-ci, on se retrouve propulsé dans le temps, quelques années plus tard, Luna vie et est scolarisée aux États-Unis depuis le fameux accident. Chose étonnante, et surtout déroutante, sa famille est en vie et ils coulent tous des jours heureux !

Avec cet effet, le scénariste arrive à attirer l’attention du lecteur, qui sait pertinemment que cette famille devrait être détruite. On sait directement que quelque chose ne va pas, et très vite tout commence à basculer pour Luna. Un homme mystérieux l’approche et lui demande, assez violemment, comment sa famille peut être encore en vie après un tel accident, comment ils ont ressuscité. On en vient donc au thème de la série : la religion, l’ésotérisme (voire la secte). Il est fait plusieurs fois référence au Christianisme au cours de ce premier tome, parfois de façon… originale, parfois plus simplement, ou de manière assez dégoutante. Au vue de la présence assez forte du sexe féminin sans vêtement, je m’attends encore à une série avec beaucoup de nudité féminine… et comme vous la savez si vous me suivez depuis longtemps, quand la nudité ne sert pas l’intrigue, c’est non ! Et c’est le cas encore une fois ici, sur certaines scènes… comme c’est triste de dessiner si bien, mais de ne penser qu’à ça.


Je n’ai pas tout saisi, mais il semblerait que Luna ait réalisé un pacte avec un démon pour faire revivre sa famille. Qu’elle perdra de nouveau du coup, ce qui fait qu’elle rentrera au Japon, auprès de sa seule famille : son oncle (dont la famille va essayer de piquer des sous, quel cliché). Là elle fera la rencontre de l’ami d’Issa (lui aussi rentré), Toshiya qui ressemble beaucoup au protagoniste de Sun-ken rock. Mais au final, une question me revient après ma lecture, qui est l’homme rencontré par la famille de Luna au tout début de l’intrigue ? A-t-il un lien avec leur accident ? Avec le démon ?

Chose intéressante, n’ayant pas de lien direct avec l’intrigue, c’est les petits bonus en fin de tome. Il est expliqué que plusieurs dessins, sont en réalités des photos ! Certaines sont dû au hasard, d’autres ont été travaillées. J’ai trouvé cela très intéressant de mettre en avant la photographie pour certains moments de l’intrigue (comme les avions qui se croisent dans le ciel). Boichi a beau être très doué en dessin, cela doit beaucoup l’aider à rajouter une couche de réalisme. Le titre est assez évocateur du contenu, puisque Sanctum est lié à la religion, en traduisant, il s’agit de sanctuaire ou refuge.


En bref, si la note ne va pas plus haut, c’est à cause de la nudité et la sexualisation excessive des personnages féminins, qui n’ont aucune utilité pour l’intrigue, dommage, car le tout à quand même bien l’air intéressant à lire. Je garderais sûrement la série pour la collection, car j’aime bien Boichi malgré tout, mais heureusement qu’il a commencé à s’éloigner du Ecchi.


Ma Note : 7 /10

Note : 7 sur 10.

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