Sanctum – Tome 5


Luna Hazuki, seule survivante de l’accident de voiture qui a tué toute sa famille, semble avoir passé un pacte avec une créature divine. Sept ans plus tard, alors qu’elle s’est installée en Amérique, une question demeure : Luna est-elle l’incarnation du Christ… ou de l’Antéchrist ? Le Vatican, qui n’y voit qu’une menace pour son pouvoir, envoie des tueurs aux trousses de la jeune fille.


Enfin le dernier tome de la série ! Celle-ci commençait à légèrement remonter dans mon estime, pour au final tomber encore plus bas. Entre les personnages qui deviennent des véritables girouettes, l’intrigue qui n’a aucun sens et une belle incohérence en fin de tome, je ne sais pas trop quoi en dire ! Je garderais la série, car je veux une petite collection de Boichi, mais ouch, heureusement qu’il est au dessin (la série reste au-dessus de son one shot space chef caisar).


L’intrigue reprend avec la mort de Toshiya, Issa est dans la stupeur la plus totale, pourquoi Luna l’a tué ? Déjà, de ce que j’ai vu, il s’est pris une balle… donc ce n’est pas Luna qui l’a tuée, et in fine, Luna a réagis à sa mort et à peut-être perdu le contrôle de ses pouvoirs, non ? Le reste de l’intrigue s’accélère, le monde commence à être détruit, quelques planches montrent la panique générale et cette destruction massive. Puis le Pape finit par atterrir au Japon avec un scientifique, celui-ci explique la suite des événements et l’hécatombe que va provoquer tous ses enchaînements. Un peu de science dans ce titre très « religieux » ne fait pas de mal, même si au final, cette intervention ne sert pas à grand-chose, si ce n’est dire qu’ils sont impuissants.

Allez savoir pourquoi, les entités comme Abraxas finissent par se révéler un peu au grand jour. Il ne s’agit ni de Dieu, ni de Démon, mais d’alien… qui détruisent tous les mondes qu’ils croisent, avec autant de sadisme que pour la planète Terre. Du coup, il semblerait que Luna en soit une également une… mais comme tout va vite, et part un peu dans tous les sens. Pour ce qui est des croix, on ne saura jamais ce que c’est vraiment, si ce n’est des armes de destruction massive contrôlées par la pensée. Les représentants des deux camps, se rendent compte que Dieu n’existe pas, pour au final, voir le contraire… qu’elle blague. Par contre, j’adore le design du Pape, qui je pense, est inspiré d’un Pape réel, et il est résistant le bougre. Je trouve aussi les croix magnifiques ! Bien qu’un peu effrayante, leur design est vraiment très plaisant à regarder.


Les personnages, oh les personnages, mais qu’en dire ? Le père d’Issa qui passe de clown à super clown mais badas, on en parle ? D’ailleurs, Issa subit un peu le même sort, je veux bien qu’il soit courageux et complètement aveuglé par son amour pour Luna, mais faut pas abuser. Quant aux autres personnages, s’ils avaient du charisme, pouf plus rien. Luna finit à poil encore bien trop souvent à mon goût et en plus, ça sert toujours à rien à par se rincer l’œil. D’ailleurs, il y a aussi de quoi rincer l’œil féminin, avec Issa qui finit torse nu (genre le mec est baraqué ?), rien en comparaison de Luna à 100% nu comme BEAUCOUP de femme dans les séries ecchi (bizarrement, je n’ai pas souvenir de voir des mecs nus partout ! bon sang). La fin de l’intrigue se finit avec une Luna supposée être possédée par je ne sais quoi, mais qui finit par reprendre ses esprits alors qu’elle est censée être morte ? Ce n’est pas cohérent ça dis donc ! Tout ça pour qu’Issa réussisse enfin à la pécho, non mais sérieux…

Cette dernière jaquette est magnifique, contrairement à son contenu qui part dans tous les sens scénaristiquement parlant. Toujours pas de pages en couleurs, et pourtant ce tome en aurait mérité pour conclure correctement la série, et rattrapé un peu le coche. Les explications à la fin du volume sont toujours là, même si là, je n’ai même pas fait l’effort de les lire. Le terme Raqiya fait son apparition comme par magie via le père d’Issa, même s’il explique brièvement se terme, je trouve ça étrange de le nommer à la fin, alors qu’il est sur la couverture depuis le début. Au final, c’est la même signification (ou du moins assez proche) de celle de Sanctum, Sanctuaire. Je n’ai pas du tout aimé le scénario, mais je reconnais le travail de recherche de l’auteur vis-à-vis des religions présentées dans la série.


En bref, même si les dessins sont très beaux, l’histoire est assez incohérente sur la fin… si encore on peut parler de fin, puisque le manga s’arrête comme ça. La catastrophe a été limité, mais c’est tout, tout est allé beaucoup plus vite dans ce dernier tome, moi qui commençait à mieux comprendre, je me suis retrouvée de nouveau paumée par moment…


Ma Note : 6.5 /10

Note : 6.5 sur 10.

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