^{_{# S1 à S3 + FAQ}}

Le destin d’un jeune faucheur, incarnation de la Mort pour les vivants qui aimerait davantage devenir fleuriste que d’embrasser la funeste profession de son père. La petite mort, le personnage central, est en plein apprentissage de la vie …et surtout de la Mort avec toutes les interrogations paradoxales et existentielles que cela peut soulever.

Petite série en trois saisons, plus FAQ, La petite mort est actuellement disponible gratuitement et intégralement sur Youtube si vous souhaitez la découvrir, comme je l’ai fait. La série d’animation est une adaptation de la bande dessinée du même nom, écrite par Davy Mourier. Les épisodes sont assez courts, la série peut donc être visionnée en une demi-journée.

Si la première saison est accessible tout public, les autres le sont un peu moins, avec des scènes parfois un peu gores. L’humour de la série, qui est parfois un peu noir, ne peut pas plaire à tout le monde non plus, pour ma part, j’ai trouvé que la première saison est la plus drôle et que les deux suivantes vont plus dans le drame, ou du moins, quelque chose de plus sérieux. Petite mort, passera comme les humains, par plusieurs stades, enfance, adulte, puis âgé. Le fait que ses parents aient souhaités le scolarisé afin de le rendre plus humain à beaucoup joué sur son caractère, et surtout, sur ce qu’il ne souhaitait pas faire : faucher les gens.

Il est vrai que l’on confond souvent le but de la faucheuse, certains considère que c’est elle qui tue, sauf qu’elle ne fait que prendre l’âme du défunt une fois que celui-ci est mort. Ainsi, même si elle sait quand la personne décède, elle n’en est pas à l’origine pour autant. Ce préjugé fera beaucoup de mal à petite mort, qui aura beau essayé de s’en défaire, sans réel succès. Sa famille est assez particulière, puisque techniquement la mort n’a pas de sexe (féminin ou masculin), mais malgré cette particularité, la petite mort jouera toujours le rôle du papa. Le cycle se passe comme suit, une petite mort apparaît, lorsque le père a fauché assez de vie, il deviendra pépé mort, bébé mort deviendra ainsi adulte. Puis après un certain temps une fois adulte, maman mort apparaîtra de nulle part, formant un couple, et quelques temps plus tard, un nouveau bébé mort apparaîtra. La femme, suit le parcourt de son époux, et tout deux finissent en poussière une fois qu’ils ont fauchés assez d’âmes.

Ce fonctionnement est assez particulier, mais est-ce que le traitement de maman mort ne serait pas une petite caricature de la société ? Où pour certains, la femme se doit de suivre son époux ? Ou bien c’était juste pour simplifier les choses et je pars trop loin… Une chose est sure, le temps est assez relatif pour cette famille, puisqu’ils évoluent suivant le nombre d’âmes fauchées, ce qui prend souvent quelques décennies. Mais dans le cas de petite mort (1), tout ira bien trop vite, habitué à vivre avec les humains, il en développe un caractère et une vision du temps similaire. Ce qui lui portera préjudice, le rendant plus humain, trop humain. Il deviendra ainsi difficile pour lui de faucher les gens, notamment ses proches humains qui partirons les uns après les autres.

Ainsi, la petite mort évoque surtout le temps qui passe et tout ce qui vient avec, le fait de grandir, parfois trop vite, et de devoir laisser partir les êtres qui nous sont cher. Les animaux, nos plus fidèles compagnons, sont les premiers touchés, car ils vivent, en majorité, moins longtemps que nous. Les fins peuvent être douce, ou alors assez violentes et rapides. Si bien que parfois on se retrouve perdu dans ce labyrinthe d’émotions et de décisions qu’est la vie. Même s’il s’agit d’un dessin animé, il vaut mieux avoir un certain âge avant de regarder cette série, qui peut être marquante et dérangeante par moment.

En bref, ça faisait un moment que je voulais découvrir cette petite série d’animation. Grâce à sa mise à disposition sur youtube, c’est désormais chose faite. Elle a été très plaisante à lire, même si les thèmes sont parfois un peu difficiles, petite mort est vraiment attachante.

Ma Note : 8.5 /10