Assassin’s Creed Dynasty – Tome 4


Au cours de la 14e année de l’ère Tianbao (755 EC), An Lushan, un gouverneur militaire ayant des liens avec l’Ordre des Anciens, mène son corps d’élite à se rebeller contre la dynastie Tang. L’empire Tang, mal préparé, vacille sous la menace. Les deux capitales Luoyang et Chang’an tombent et la Chine se retrouve sous l’oppression du cruel An Lushan. Alors que la dynastie Tang commence à s’effondrer, Li E, un mystérieux assassin entraîné par Ceux qu’on ne voit pas dans l’Ouest lointain, fait équipe avec les loyalistes Tang pour renverser la situation et sauver à la fois la dynastie et le pays de cette crise.


Ce nouveau tome est plein de rebondissements, et malheureusement, ce n’est pas vraiment dans le bons sens. Les ennemis sont plus puissants que jamais, alors que Li E, lui, devient impuissant face à leurs coups bas. Cette ambiance qui commence à se dessiner, avec des traîtres de partout, me rappelle vraiment l’ambiance de certains jeux, où notre personnage se retrouve littéralement, seul contre tous. Bon, par contre, Li E, contrairement à nos personnages contrôlables, n’arrivent pas toujours à battre tous les ennemis, ce qui le rend plus crédible.


Les trois parties sont représentés dans ce tome, ceux qui résistent au nom de l’empereur, le groupe de Li E, ceux qui se rebellent, le groupe d’An Lushan, et enfin ceux qui magouillent en traître, le groupe de… celui dont je ne sais plus le nom et qu’An Lushan considère comme un traitre… Comme il apparaît assez peu, et que son nom et quasiment jamais nommé, j’ai complètement zappé son nom, désolé. Le plus ironique dans tout ça, c’est que le groupe d’An Lushan et de l’autre oublié, sont supposés, visiblement, être du même bord. Après tout, ils portent tous deux des tortues d’or, je suppose donc que les templiers de cette époque sont liés à cette tortue (dont l’histoire est très intéressante). Tout ça pour dire, que Li E et son groupe se retrouve bien démuni face à ses deux ennemis, qui semblent n’en faire qu’à leur tête.

Comme quoi, même dans un royaume comme la Chine ; qui durant cette époque, à une mentalité générale similaire à celle des Japonais durant la Seconde Guerre mondiale ; les traîtres pullules quand même. Les templiers ne semblent également pas soudés entre eux, souhaitant tous le pouvoir, ils sont pour ainsi dire, assez désordonné. Bien sûr, cela ne les empêches pas d’être puissant et dangereux, surtout quand l’opposition est si peu nombreuse et remplie d’honneur. La folie continue de monter en puissance, et les ambitions, les vrais visages de certains politiques commencent à pointer leur nez. Les morts continuent d’augmenter, et dans tout ça que fait l’empereur ? Rien du tout, il est tellement vieux qu’il en devient impuissant, qu’il soit mal entouré ne fait que rajouter une petit couche au vrai problème, il n’est plus vraiment apte à gouverner. Li E, désormais prisonnier, est assez mal parti, pourtant, dans l’obscurité la plus totale, une petit lueur suffit pour reprendre espoir.


Les personnages ne sont pas oubliés au profit des événements, bien au contraire, même s’il s’agit de leur dernière apparition, celle-ci frappera fort dans la symbolique et la détermination. Il ne reste plus que deux tomes, et le combat de Li E semble interminable, et presque insurmontable. Sa doctrine veut qu’il combatte dans l’ombre, et pourtant, il s’est mis en pleine lumière en devenant un messager. Au final, peut-être aurait-il mieux valu qu’il trouve un moyen d’éliminer les généraux discrètement, les uns après les autres. L’ambiance en fin du tome est vraiment sombre, face à la multitude d’ennemi, difficile de penser à une victoire, mais tant que Li E vivra, il se battra. On dit souvent que la roue tourne, reste à savoir quand celle-ci tournera.

Je crois que la jaquette de ce tome est ma préférée de la série, elle représente bien Li E est son passé, présent, voir avenir. Lui debout, au-dessus des ruines, et peut-être même des cadavres. Alliés et ennemis commencent à périr, tandis que lui continue de se tenir debout, la lame à la main. La quatrième de couverture propose une illustration lourde de sens, présente aussi à l’intérieur du tome, je la trouve tout aussi magnifique, que symbolique. Si je devais vraiment reprocher quelque chose à la série, c’est l’absence de pages en couleurs, il y a tellement de pages magnifiques !! Certaines rendent très bien en noir et blanc, d’autres auraient pu avoir un impact différent avec quelques couleurs. Petite erreur que j’ai noté en fin de tome (n’ayant aucun rapport avec l’intrigue), l’éditeur indique que le prochain tome sera le dernier, ors, le dernier tome n’est pas le 5, mais le 6… étrange.


En bref, ce tome m’a mis une belle claque, et surtout, m’a rappelé que la licence assassin’s creed n’est pas du genre gentille avec ses personnages. La folie d’An lushan, mais aussi d’autres personnages continue d’augmenter, et l’avenir s’annonce des plus sombres, tant pour le pays que les personnages.


Ma Note : 8 /10

Note : 8 sur 10.

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