Semaine du Shojo #2024


J’avais participé un peut en freestyle à l’édition précédente, mais cette année, ma participation est officielle ! Merci à Nico de Club Shôjo pour l’invitation, je vais faire de mon mieux pour présenter quelque chose ! Cette année, le thème est « Que préférez-vous dans les Shôjo ? », une question assez vague pour donner des idées. Vous pouvez retrouver en bas de page des liens vers d’autres Shôjo participants, j’essaierai de mettre la liste à jour le plus vite possible.


Ce qui me plaît dans les Shôjo :

Leurs thèmes sont variés, comme pour les autres cibles

Ça peut paraître un peu idiot, mais parfois la chose la plus simple et souvent aussi la plus efficace. Ce que j’apprécie avec les Shôjo, c’est qu’ils ne s’arrêtent pas à un seul thème, mais les abordent tous, comme les autres cibles éditoriales, notamment le Shonen. Très souvent réduit à de la romance, la cible subi encore aujourd’hui de nombreux préjugés. Pourtant, on a le droit à des Shôjo d’horreur avec Junji Itō (Spirale, Tomié, etc). Ce qui pose aussi problème, c’est qu’il arrive que les éditeurs français changent la cible éditoriale, notamment de Shôjo à Shonen, parce que les Shôjo « ça ne vend pas ». Pareillement, il arrive aussi que les Shôjo ne soient pas ranger dans les bons rayons, se retrouvant aux côtés de Shonen, juste à cause de leur couverture.

Tout n’est pas tout rose dans le Shôjo, et pourtant cette couleur continue de lui coller à la peau chez pas mal d’éditeurs. Comme l’horreur, la fantasy et le fantastique sont également à l’honneur du côté des Shôjo. Et non, là non plus, il n’y a pas que de la romance, ou même de la comédie. Lorsque j’évoque ce point, je pense notamment à Higo no Kami, sorti récemment chez Vega Dupuis, un Shôjo parlant du folklore japonais, assez dramatique. Pour le folklore, vous pouvez aussi retrouver Ken’en chez Doki doki, série que j’ai grandement appréciée, une série sur la condition et la vision de l’être vivant.

Je peux continuer à étoffer la liste, notamment avec Tearmoon Empire story, Si je suis la vilaine autant mater le boss final ou encore la dresseuse sans étoile parcourt le monde, tout trois publiées chez Meian. Trois histoires qui nous placent dans d’autres mondes, de fantasy ou non, avec de la comédie, du drame et parfois du voyage. Tout n’est pas toujours à l’eau de rose dans ses séries, mais il faut avouer que parfois, la différence semble bien mince avec les autres cibles éditoriales. Après tout, il ne s’agit que d’une cible de lecteur, rien ne dit qu’elle doit donc se cantonner à un thème en particulier, ou à un style graphique. Avant, on avait tendance à définir un Shôjo vis-à-vis du style graphique, avec par exemple, des personnages avec des yeux assez grands, mais aujourd’hui on ne peut plus vraiment dire que c’est toujours le cas. Au final, chaque auteur(e) à sa propre patte, et c’est tant mieux !

Pour ma part, je ne m’arrête pas vraiment à la cible éditoriale (sauf quand il s’agit de Yaoi ou Yuri, ça se voit de loin, et personnellement, je n’aime pas les titres érotiques et nianian, donc ça ne s’applique pas qu’à eux). C’est pourquoi je me retrouve avec une mangathèque contenant un peu de tout.


Ce qui me plaît dans les Shôjo :

Comme les préjugés sont tenaces, on est vite surpris

Un peu pour les mêmes raisons que le point précédent, comme le Shôjo est victime de pleins de préjugés, il est assez facile d’être surpris, tant par sa variété, que par ses intrigues. Parfois, il m’arrive de découvrir qu’un titre fait partie de cette catégorie alors que je le pensais dans une autre. Parfois, comme pour Nobles Paysans, j’avoue que je ne saurais pas trop où le mettre. Au final, c’est le magazine de prépublication choisi qui définit ce classement en Shôjo ou non. Ma question : Est-ce que ça a toujours du sens aujourd’hui ?

Les surprises et les bonnes choses sont parfois là où on ne les attend pas. Comme l’horreur qui est très présent du côté des Shôjo, tout comme la romance existe aussi en Shonen. Au final, comme les autres cibles, les auteurs de Shôjo suivent les modes pour plaire au lecteur(e)s. C’est pourquoi tout évolue à son sujet, et que tout semble devenir similaire. C’est une chose bien en soi, l’évolution, mais peut-être qu’il faudrait aussi éviter d’y perdre le fil ?


Ce qui me plaît dans les Shôjo :

Souvent, les séries sont assez courtes…

Avantage économique, mais aussi de place, la plupart des séries Shôjos que je possède ou dont je connais le nom, sont assez courtes. Il arrive malgré tout que certaines durent dans le temps, et c’est tant mieux ! Cela veut dire qu’elles intéressent le public, et que l’auteur(e) a des idées à revendre à son sujet. La série la plus longue qui me vient à l’esprit est Yona princesse de l’aube, toujours en cours, avec 43 tomes actuellement.

J’ai l’impression que côté Shonen et Seinen, la tendance des séries longues est plus présente, mais peut-être que c’est un préjugé que j’ai. Par exemple, en série longue, on a détective conan, toujours en cours avec 105 tomes ; Jojo’s bizarre adventure qui doit bien en avoir une centaine aussi ; One piece évidemment. Quand je fais une recherche sur Nautiljon des séries avec plus de 50 tomes, j’obtiens 77 résultats, lorsque je filtre pour ne garder que les Shonen et Seinen, je tombe à 63. Il y a donc 14 séries (Global manga, Shojo, Josei, etc…) seulement avec autant de tomes dans les autres cibles. Bien évidemment, le choix de 50 tomes est hasardeux, et plus on descend, plus les chiffres changent. D’ailleurs, la série la plus longue que j’ai trouvée est un Seinen, Golgo 13 avec 212 tomes (toujours en cours)

En série Shôjo courte, je pense par exemple à Le clan des Poe en deux volumes, que je vous conseille vivement d’ailleurs. Pour le reste, je ne vais pas parler des séries que je n’ai pas finies ou qui sont toujours en cours pour cette catégorie. Le souci de Nautiljon étant que les Manhua et Manhwa ne sont pas catégorisés « Shôjo » ou « Shonen »…


Je pense que c’est déjà pas mal comme bonnes raisons, j’avoue avoir du mal à trouver d’autres points, puisque comme indiqué… les cibles éditoriales ont tendance à se rapprocher de plus en plus à mes yeux. On peut dire que le Shôjo traite souvent des sujets difficiles qu’il faut parfois deviner, mais c’est aussi le cas d’autres œuvres classées autrement.

Au final, ce que j’apprécie le plus dans le Shôjo, c’est que ça reste un manga et puis c’est tout !


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3 commentaires sur “Semaine du Shojo #2024

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