Ken’en – Tome 6


Un duo irrésistible au coeur du Japon légendaire ! Une famille de kakuen, des créatures mi-hommes, mi-singes, a élu domicile dans le vieux sanctuaire abandonné du village de Mitsuke, dans la province d’Enshû. L’un d’eux, Mashira, a adopté Hayate, un chien magique tueur de démons envoyé initialement pour l’éliminer, et qui peut prendre une apparence humaine. Ce dernier lui annonce qu’il connaît sa mère et insiste pour qu’il la rencontre. Ils partent donc pour Nagano, en compagnie de Benzon, et de deux compagnons imprévus qui les rejoignent en chemin…


J’approche petit à petit de la fin de l’intrigue, la série n’a pas finie de me surprendre. Il ne me reste plus que deux tomes à découvrir, et la fin promet encore quelques surprises. Mashira semble assez déterminé à retrouver sa mère, afin d’avoir des explications, mais une part de lui redoute toujours ce moment… Les personnages commencent à s’ouvrir petit à petit, comme l’esprit un peu étroit de certains. Une évolution qui fait plaisir à voir, et qui laisse surtout entrevoir une fin heureuse.


Le voyage ne fera pas du bien qu’à Mashira visiblement, puisque même Metatekai semble changer un peu. D’ailleurs, elle sera le personnage mis en avant dans ce tome, et son passé sera raconter. De quoi faire changer un peu le point de vue du lecteur à son sujet. Elle se pose des questions sur sa fonction, mais aussi sur les réactions de Hayate, qui ne lui semblent pas logique. Pour elle, un Reiken sert à éliminer les mononoké, ainsi, la sympathie de Hayate pour un Kakuen la perturbe. Je dirais qu’elle est surtout curieuse à ce sujet, il faut dire qu’elle a commencé sa carrière de Reiken en entrant directement dans le vif du sujet. Elle ne peut donc qu’avoir une mauvaise image des mononokés. Sa réaction, et ses actions envers le Tanuki et le Kappa prouvent qu’elle est curieuse et peut faire preuve de clémence, de bon sens. Par ce nouveau comportement, elle montre un léger changement, peut-être vers une nouvelle voie où elle ne tuera pas à vue les mononokés qu’elle croise. C’est une bonne chose, son rôle étant de préserver l’équilibre, pas d’éliminer à tout bout de champ.

Mashira évolue un peu également, mentalement surtout, sa détermination à revoir sa mère semble augmenter avec le temps. De plus, ce voyage lui fait le plus grand bien puisqu’il lui permet de découvrir de nouvelles personnes, avec des avis divergeant. Cela le fera réfléchir sur la relation que pourrait entretenir les humains et les Kakuen. Il tombera même sur une femme étant tombée amoureuse d’un Kakuen désormais porté disparu, et en sera grandement étonné. Visiblement elle ignorait l’existence de son espèce, et malgré les explications pour qu’elle comprenne son amour ne change pas. Elle n’a pas vraiment été victime de kidnapping, et le Kakuen semblait plein de bonnes intentions. Tous ne sont donc pas mal vus, ou même connus des humains. Cette découverte ne pouvait donc que le faire réagir, il souhaite donc également aider cette humaine à le retrouver. Sans doute, pour prouver tant à lui-même, qu’aux autres que les deux espèces peuvent vivre ensemble, si on évite les préjugés. D’une certaine manière, il est un peu devenu le représentant de son groupe, ou du moins, il souhaite tout faire pour améliorer les choses, est-ce par égoïsme ou par bonté naturelle ?


Les explications sur le folklore japonais continu, notamment avec la présence de deux être un peu plus connus que les Kakuen : le Tanuki et le Kappa. Le Tanuki a une apparence similaire au chien viverrin, ressemblant un peu au raton laveur, mais qui fait partie des canidés (le raton laveur étant d’une autre famille). Dans le folklore japonais, il est capable de changer de forme à volonté. Il est souvent représenté avec un chapeau de paille, et… avec l’entrejambe assez imposant. Il est signe de chance et de prospérité. Quant au Kappa, il faut avouer qu’ils sont déjà bien moins mignons. Ayant une apparence similaire aux tortues, c’est un peu la sirène version japonaise, attirant les humains pour les noyer.

Cette nouvelle jaquette est aussi belle que les précédentes. On retrouve Hayate et Mashira en pleine nuit, entourés de lucioles. Cette fois-ci Hayate semble plus sérieux. La couverture est toujours réalisée afin de proposer une illustration alternative de la jaquette. Pour ce tome, la quatrième de couverture propose une illustration regroupant plusieurs êtres du folklore japonais, déjà rencontrés dans la série. Ce nouveau tome est placé sous une nouvelle couleur, le violet, ma couleur préférée ! Il n’y a pas de bonus, juste de la publicité pour d’autres tomes à la fin.


En bref, avec la fin de ce tome les choses semblent se corser un peu pour le groupe. Mashira reste toutefois fidèle à lui-même, et continuera d’aider son prochain, tel le ferait un dieu singe. Il veut croire en la rédemption, en l’espoir, tant pour lui, que pour les autres, et ça c’est beau !


Ma Note : 8 /10

Note : 8 sur 10.

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