Ken’en – Tome 7


Une famille de kakuen, des créatures mi-hommes, mi-singes, a élu domicile dans le vieux sanctuaire abandonné du village de Mitsuke, dans la province d’Enshû. L’un d’eux, Mashira, a adopté un reiken, un chien magique tueur de démons envoyé initialement pour l’éliminer, mais qui semble désormais déterminé à veiller fidèlement sur son maître. Ce n’est pas tous les jours qu’un reiken, un kakuen et un bonze se rendent de concert au temple Kôzen-ji. Mais vous n’êtes pas au bout de vos surprises, car les trois compagnons vont croiser en chemin un kappa qui leur demande de les débarrasser d’un tanuki !
Un vrai plongeon dans les contes et légendes du Japon des temps anciens !


Avant dernier tome pour cette superbe série, qui ne m’a pas déçue pour l’instant ! L’intrigue est vraiment très prenante, jonglant entre de la comédie et du dramatique. Les personnages sont également très attachants, et l’auteur prend le temps de développer la plupart d’entre eux. Le folklore présenté est toujours aussi fascinant à découvrir, quant à Mashira, il semblerait qu’il est enfin pris une décision importante ! Quant à Hayate, qu’elle superbe action !


J’ai l’impression que dans cette série, les divinités ont toutes un petit grain… Non, mais sérieusement, y en a au moins trois dont je pense cela. Yasakatome, la femme de Takeminakata, prend Mashira pour le Kakuen qu’elle doit capturer et éliminer. Heureusement, Hayate et son époux interviennent et lui font comprendre qu’elle fait erreur. D’une certaine manière, on pourrait dire qu’elle est maladroite, mais en fait, elle ne l’est pas. Je doute qu’il y ait beaucoup de Kakuen dans les parages, il est donc normal qu’elle considère le premier qu’elle croise comme celui qu’elle recherche. Humble, elle présentera ses excuses au duo puis se présentera correctement. Visiblement, c’est à elle que Shôjô à voler l’un des « artéfacts » afin de contrôler l’eau. Il l’a utilisé afin de sauver un village de la sécheresse, mais la déesse explique que cette eau qui les a sauvés, n’est pas apparue de nulle part… Au final, Shôjô a donc asséché un autre endroit, pour desservir celui qu’il visait.

Ouverte d’esprit, elle accordera toutefois du temps à Hayate et Mashira, afin de trouver un autre moyen pour arrêter ce mononoké. Celui-ci étant fondé sur les remords d’un défunt dont la mort est liée à l’eau. Il est donc basé sur les remords de Shôjô. Ce temps, Mashira tentera de l’utiliser à bon escient, afin de trouver une alternative plus saine à cette histoire. Par ce comportement, il montre une certaine maturité, et surtout, une grande envie d’aider, tel que le ferait un dieu singe. Il en apprendra d’ailleurs plus sur cette fonction, et ce qu’elle peut impliquée. Encore et toujours testé, presque poussé dans ses retranchements, il ne s’égarera plus du droit chemin. Il nous offrira, à nous lecteur, la fin d’une histoire pleine d’espoir, mais aussi de tragédie.


Hayate et Metatekai sont les deux personnages qui m’ont le plus surpris dans ce tome, pour leur évolution. Metatekai prend son rôle très au sérieux, et elle n’a littéralement pas peur d’y laisser la vie. C’est d’ailleurs assez dramatique pour son maître qui ne souhaite pas un tel sort pour elle. Mais d’un autre côté, elle n’a pas tort, si elle ne peut pas jouer son rôle, à quoi bon vivre ? D’ailleurs, elle indique clairement que s’ils ne sauvent pas la mère de Mashira, cela reviendrai à avoir tués les Kakuen de Shûchi. Hayate quant à lui, fini, enfin, par dire que ce qu’il pense réellement de Mashira. Il en aura fallu du temps ! Alors que Mashira est en proie aux doutes, il finit par lui avouer ce qu’il pense vraiment de lui, et ainsi, la raison pour laquelle il ne l’a pas éliminé. Cette conversation redonnera un coup de fouet à Mashira, qui arrivera aussi à mieux comprendre ce qu’il est lui-même.

Pour la jaquette, je n’arrive pas trop à situer le lieu, on dirait un temple oui, mais lequel ? En tout cas, Mashira s’applique dans la confection de gourmandise, tandis que Hayate les engloutis. On eut aussi apercevoir une jarre, un pot couvert qui contient sans doute l’alcool que Mashira et les siens confectionne. La couverture confirme que Hayate a tout mangé, et la quatrième de couverture est toute mimi, mais aussi un peu triste, surtout si on a lu le tome avant de la découvrir. Le ton du tome est vers le marron assez clair, de nouveau en référence à l’automne ? J’ai supposé, car les arbres au fond n’ont déjà plus de feuilles par exemple.


En bref, cette série est vraiment un coup de cœur, et je pense me l’a terminé directement après avoir fini cette chronique ! Le duo de Mashira et Hayate est vraiment très intéressant et plein « d’amour ».


Ma Note : 8.5 /10

Note : 8.5 sur 10.

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