Frieren a désormais une compagne de route, Fern, car l’elfe a promis de veiller sur la protégée de Heiter à la mort de son ami. Ensemble, elles aident les gens afin de collecter des sorts, au gré de leurs pérégrinations.
Mais voilà qu’Eisen leur propose une mission insolite : retrouver un vieux grimoire disparu depuis des décennies qui aurait appartenu à la grande mage Flamme… Frieren y découvre qu’on peut converser avec les défunts, ce qui lui permettrait de parler une nouvelle fois à Himmel. Néanmoins, pour ce faire, il faut se rendre dans le nord, à Ende… et la route promet d’être longue, car c’est celle qui mène au château du roi des démons !
Second tome de la série enfin lu ! Alors qu’on doit être au tome 11 ou 12 au niveau des sorties… Je suis à la ramasse, mais pas PAL commence à descendre malgré tout, petit à petit. L’anime commence également à se dessiner, notamment avec des premières bandes-annonces, sa sortie est prévue pour la fin du mois, pour la plateforme, il sera diffuser sur Crunchyroll. Comme je n’ai pas d’abonnement, j’ignore si je pourrais le visionner ou non…
Frieren continue son voyage avec son apprentie Fern, Eisen les accompagnes jusqu’à chez lui. Eisen a beau être un nain, qui a aussi une longévité plus importante qu’un humain, il commence à se faire vieux aussi. Même s’il est encore loin d’avoir un pied dans la tombe, il ne peut pas voyager comme il le faisait avant. Avec ce nouveau tome arrive donc un nouveau personnage, qui va rejoindre le groupe de Frieren. Il s’agit de Stark un jeune guerrier, qui s’avère être le disciple d’Eisen. D’ailleurs, on peut dire que le disciple et le maître se ressemble beaucoup, raison pour laquelle Eisen avait pris Stark sous son aile. Il est curieux de voir un nouveau groupe se former autour de Frieren, pour sa nouvelle quête qui consiste à retourner au royaume des démons, afin de parler à ses vieux amis partis trop vite. L’intrigue se situe désormais une trentaine d’année après le décès d’Himmel, le héros.
Outre la notion du temps abordé dans la série, il est aussi fait notion, d’une certaine manière, du devoir de mémoire. Avec Frieren qui vit très longtemps, il est facile de voir l’après-guerre contre les démons, un monde paisible sans combats. Chose intéressante aussi, pour le moment, les héros ne semblent pas être oubliés, et continuent d’être fêté au moins une fois dans l’année, un peu comme chez nous et nos commémorations. La mémoire est quelque chose d’assez fugace, comme il nous arrive d’oublier des souvenirs d’enfances, la mémoire collective fini par oublier, minimiser certains événements et leur importance. D’où l’intérêt du devoir de mémoire, qui passe par l’histoire, mais aussi diverses autres supports dans notre cas. Dans l’univers de Frieren, ce devoir passe par des fêtes annuelles, ou encore des statues à l’effigie des héros. Il y a aussi, sûrement, l’histoire qui est raconté aux jeunes générations, mais il est fort probable qu’il y est un petit effet « téléphone arabe ». Avec le temps, certaines choses pourraient être modifiée ou oubliée, et ça, Frieren pourrait en être témoin avec sa longévité.
Malgré le côté paisible ambiant, il semblerait que tous les démons ne sont pas morts, et certains, continuent même à se battre avec les humains. Comme le groupe se rapproche du nord, ils finissent par faire face à cette situation. Les humains en ont presque oubliés la fourberie des démons, se laissant berner par de belles paroles. Mais heureusement, Frieren est encore là, et elle le sait très bien, les démons sont des manipulateurs, ils ne souhaitent pas la paix. Ainsi, l’ignorance peut amener à l’imprudence, ignorance qui peut être évitée en transmettant l’histoire correctement. Celle-ci pourrait d’ailleurs finir par devenir un mythe, s’éloignant peu à peu de la réalité et de la vision actuelle de la population.
La couverture est encore étoilée, quant au contenu, il n’y a pas de pages en couleurs ou de bonus. C’est dommage vu le nombre de pages blanches à la fin du tome… Frieren reste assez « lunaire » pour le moment, dans son petit monde. Fern a du mal à la cerner, mais c’est normal, comment ne pas finir blasé alors que tu as déjà une bonne centaine (minimum) d’années ? D’ailleurs, ça me fait penser à un truc. Dans les webcomics, il y a souvent des petits clins d’œil à d’autres séries, je trouve ça trop cool, et du coup, je me dis que c’est dommage de ne pas voir ce genre de choses dans les mangas également… voilà.
En bref, la série se veut très feel good, mais avec quelques notions importantes, présentés assez discrètement. Pour Fern, Frieren reste assez réservée, mais pour son ami Eisen, il semblerait qu’elle se soit déjà un peu ouverte à la jeune fille. Après tout, il est impossible de changer de caractère en quelques jours…
Ma Note : 8 /10
Autres séries de l’éditeur :
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Sunread26 
Le deuxième tome est vraiment captivant, il transcende la simple introduction du premier pour nous plonger davantage dans l’intrigue, c’était tout simplement génial ! Frieren est un personnage remarquablement bien développé, naviguant entre les défis liés à son âge et ses sentiments authentiques envers les humains.
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Je ne l’aurais pas mieux dis ! Une vraie surprise, je suis assez curieuse de découvrir la suite 🙂
Merci de votre passage et de votre commentaire ^^
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Je te rejoins totalement sur le travail de mémoire et le côté très feel good de ce tome. Je n’avais pas fait cette analyse mais maintenant que tu en parles. C’est sur que les pages blanches auraient pu être rempli. Hâte de lire le tome 3.
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