Otome Game – Tome 2

Après une mort peu glorieuse, me voilà réincarnée dans la peau de Catarina, la méchante aristocrate du jeu de séduction qui occupait tout mon temps ! Et le moins que l’on puisse dire, c’est que mon avenir n’est pas radieux, car je n’ai que deux options : l’exil ou la mort ! Quelles sombres perspectives, pour une réincarnation ! Depuis l’enfance, je mets tout en œuvre pour éviter le destin funeste qui m’attend ! D’ailleurs, ma vie d’étudiante à l’académie de magie est sur le point de commencer. Et c’est là que Maria, l’héroïne du jeu, m’attend…

Second tome pour cette série très portée sur la comédie, et le côté un peu « arbitraire » de certains jeux de dragues. N’ayant pas de chance, la protagoniste est réincarnée dans le corps de l’antagoniste de son jeu du moment. Conservant ses souvenirs de son ancienne vie, elle connait donc les grandes lignes de l’intrigue ainsi que ses différents personnages. Mais surtout, elle sait aussi quel sort lui est réservé, et le plus glorieux qu’elle puisse espérée s’avère être l’exil. Pas seule dans sa tête, elle cogite donc souvent afin de se sortir de ce mauvais pas et éviter une nouvelle mort.

Ayant ses souvenirs de sa vie passée, elle a aussi gardée son caractère. Difficile d’adopter les comportements typiques de son nouveau monde, lorsqu’on a déjà pas mal d’années de vécu dans un autre. Souhaitant éviter son sort, elle fait tout pour changer les choses, même s’il arrive qu’elle le réalise aussi par inadvertance. Désormais Catarina, elle continue d’avoir un comportement digne d’une observatrice, et non d’une personne. Ainsi, elle ne saisit pas pleinement le comportement des autres, entre eux, mais aussi à son égard. Elle ne se rend donc pas compte qu’elle se rapproche des différents personnages, voire plus. Cette partie d’elle exaspère un peu certains de ses proches, tout comme sa manie de faire des jardins de légumes (je précise, car ce n’est pas un jardin de fleurs du coup).

Je ne sais pas comment fonctionne le light novel, qui continue d’ailleurs son bout de chemin, avec déjà 13 tomes ! Le mana en tout cas, choisi de présenter uniquement le point de vue de Catarina et même si son côté empotée, nous permet de mieux cerner les autres personnages et leurs sentiments, c’est dommage de ne pas avoir leur point de vue. Pour ce qui est de mes préférences, je crois que j’apprécie beaucoup Sophia, ainsi que la mère de Catarina, pour le peu de passage qu’elle a. Côté prétendant, certains sont plus discrets que d’autres, donc c’est assez difficile de se faire une idée. Pour être assorti avec une telle… maladresse, il faut quelqu’un de droit sur ses épaules et qui a du temps, ce qui élimine le prince héritier Geordo et Nicol. Désolé pour toi Keith, mais tu es littéralement devenu son frangin, et vous êtes de la même famille, donc je ne vous vois pas ensemble non plus. Il ne reste donc plus que le second prince, le personnage inconnu ou bien un personnage imprévu. Même si je pense, qu’au final, elle restera avec Geordo…

Le rythme du manga semble bien différent, et plus rapide, que celui de l’anime. J’ai l’impression que j’arriverais plus loin que celui-ci d’ici peu. D’une certaine manière, c’est une assez bonne nouvelle, puisqu’ainsi, l’anime prend le temps, et peut donc être aussi intéressant à découvrir même après avoir lu le manga. L’anime ne comprend que deux saisons, c’est bien dommage, mais c’est déjà pas mal en soit. En tout cas, la comédie est autant présente que ce soit dans le manga ou dans l’anime. On ressent que Catarina à tendance à beaucoup parler par moment, le manga retranscrit un peu moins cette impression. Il n’y a que les passages où elle parle à elle-même qui permettent de vraiment s’en rendre compte.

Un joli trio fait la une de la jaquette ! Catarina, Mary et Sophia se partagent la couverture, avec chacune une pose différente et un peu comique. J’adore la petite ligne de chibi sur la quatrième de jaquette, ils sont trop mignons. Pour le synopsis, je trouve qu’il est un peu trop petit en taille de police, quant à la partie écrite en jaune, elle éclate les yeux. En dessous, la couverture met en scène les différents personnages dans des tenues différentes. La première page en couleur, quant à elle, met en avant les deux frères, les deux princes avec de jolies couleurs. Le tome se termine avec pas moins de 24 pages du light novel ! Ensuite viennent les pages de pub, elles aussi en couleurs, mais toujours sur les mêmes séries… D’ailleurs, un jeu est également sorti sur la série ! J’aimerais beaucoup l’essayer, mais j’ai peur qu’il soit uniquement en japonais, comme la majorité de leur jeu (ce qui est presque impardonnable en 2024).

En bref, toujours très plaisant de redécouvrir la série, surtout que le design des personnages change dans certaines situations. La parution de la série va d’ailleurs ralentir, puisque l’on rattrape la publication originale.