Réincarné dans un autre monde – Tome 6


Yûji Sano employé d’une société sans scrupules se retrouve dans un monde semblable à celui d’un jeu vidéo, avec une fenêtre de stats et des compétences. En face de lui se tient un slime. Il l’apprivoise sans mal et devient un dresseur. Un vieux grimoire trouvé non loin de son lieu d’arrivé, va lui enseigner plusieurs magies qui lui octroient une deuxième classe, celle d’érudit !


Je continue cette série que j’apprécie beaucoup, mais malgré tout, j’ai de plus en plus l’impression de ressentir comme une sorte de vide. Yûji est littéralement seul, si on ne compte pas ses monstres, et je trouve vraiment que ça commence à devenir long et dommage (même si ça change d’autres séries). Avec les différentes hausses de prix, je réfléchis de plus en plus aux séries que je compte garder et continuer surtout. Certaines semblent déjà sur le banc de touche, mais pour d’autres c’est encore un peu compliqué de choisir.


Yûji a réussi à semer ses poursuivants assassins, ou plutôt, à les faire disparaître discrètement, sans attirer l’attention directement sur lui. Malheureusement, l’organisation semble implantée de partout, et continue donc son œuvre de destruction massive, de manière ingénieuse pour chaque région visée. Quant à Yûji, le hasard, ou plutôt le scénario, fait qu’il continue de leur tomber dessus, les stoppant dans leur élan. Manque de bol pour lui, cette fois-ci, il ne pourra pas empêcher un drame de commencer. J’apprécie beaucoup les univers de fantasy, isekai ou non, mais là j’avoue que je commence à avoir l’impression que l’on n’avance pas. Comme si l’histoire était cyclique, sans aucun rebondissement. L’univers de la série est impacté par le manque de personnages importants et de défis à relever pour le protagoniste. Surtout que la série n’est pas une tranche de vie, donc il faut du suspense, quelque chose qui intéresse. J’ai l’impression, pour ma part, qu’au fil des tomes, mon intérêt diminue pour cette série qui n’a rien de « surprenant ».

Côté argent, Yûji n’a pas non plus à se plaindre, et il pourrait largement vive une vie tranquille sans combat. C’est d’ailleurs étonnant qu’il ne l’ait pas encore envisagé, vu comment il semble ne pas aimer se battre. Au lieu de ça, il se demande comment monter en grade… obtient la solution rapidement, et la met en pratique tout aussi vite. Je veux bien qu’il soit un personnage de type cheaté, mais du coup, il n’y a vraiment rien à se mettre sous la dent. Ce n’est pas les quelques blagues et la surprise des autres personnages qui feront envie longtemps. Je me demande toujours si c’est la même chose dans la version light novel dans ce genre de cas. Mais bon, comme souvent, il est aussi très peu possible de vérifier, puisque celui-ci n’est pas publié en France (même si certains arrivent, et d’autres sont déjà là). J’en viens même à avoir du mal de parler de cette série, sans tourner en rond, preuve d’un certain vide, ou plutôt, que je n’ai rien capté d’intéressant à évoquer.


J’aime bien les interactions entre personnages, mais dans le cas présent, comme Yûji n’a pas vraiment de compagnon, les autres personnages se retrouvent mis au second plan très rapidement. Aucun n’est donc vraiment développé longtemps, et ils deviennent assez rapidement oubliables. Même si rendre Yûji solitaire change un peu de ce que l’on peut voir dans les autres séries, je trouve que c’est dommage, car l’univers en perd de sa saveur. S’il n’y a que lui, ont aucun intérêt à s’intéresser aux autres personnages, puisqu’ils n’apparaîtront plus d’ici deux tomes maximum. Même la dryade, qui revient de temps en temps, n’est pas développée plus que cela. Je considère donc les personnages et leur développement comme le point noir de cette série, pour l’instant, car ça peut encore changer…

Comme pour chaque tome maintenant, j’ai l’impression d’avoir une couverture un peu surchargée. Le personnage en second plan, a-t-il réellement de l’intérêt ? Il s’agit de la femme d’accueil de la guilde locale… même le forgeron aurait été un meilleur choix. Celui-ci est malheureusement relégué à la quatrième de jaquette, avec le nouveau type de slime. Slime qui d’ailleurs, n’a pas encore eu de réel intérêt non plus, mais ça peut encore venir. La couverture propose une planche en plus grand format, rien d’exceptionnel. Les publicités sont encore et toujours les même, quel intérêt ? Surtout quel intérêt de les mettre en couleur, on a compris qu’elles existaient… Surtout que ses pages en couleurs ont un impact direct sur le prix qui est à 8.50€ ! En sachant que Nautiljon a gardé le prix de départ, qui était de 7.99€, ça fait une sacrée différence.


En bref, j’aime bien la série et son protagoniste, mais je trouve vraiment dommage qu’il n’est pas de compagnon (la dryade n’en étant pas vraiment une). L’antagoniste semble assez connu désormais, et Yûji continue de leur mettre des bâtons dans les roues.


Ma Note : 7.5 /10

Note : 7.5 sur 10.

Autres séries de l’éditeur :

Chargement en cours…

Un problème est survenu. Veuillez actualiser la page et/ou essayer à nouveau.

Laisser un commentaire

Créez un site Web ou un blog gratuitement sur WordPress.com.

Retour en haut ↑

Concevoir un site comme celui-ci avec WordPress.com
Commencer