Réincarné dans un autre monde – Tome 7


Yûji Sano employé d’une société sans scrupules se retrouve dans un monde semblable à celui d’un jeu vidéo, avec une fenêtre de stats et des compétences. En face de lui se tient un slime. Il l’apprivoise sans mal et devient un dresseur. Un vieux grimoire trouvé non loin de son lieu d’arrivé, va lui enseigner plusieurs magies qui lui octroient une deuxième classe, celle d’érudit !


Parmi les séries dont je trouve que l’intrigue avance doucement et perd un peu de son intérêt au fil des tomes. Yûji est littéralement un personnage cheaté, et il le montrera encore dans ce tome. Pour certains lecteurs ça peut plaire, moi-même j’arrive parfois à apprécier, mais pour cela, il faut qu’il y ait quand même une évolution du personnage, qui se fait alors plus souvent côté personnalité. Là et bien…


Autant y aller franco, puisque j’en ai déjà parlé dans une chronique précédente. Mais les personnages dans cette série, c’est une vraie catastrophe. Ils n’ont aucun intérêt, et comme l’intrigue reste assez simple et déjà vu, cela donne l’impression de n’avoir rien lu, et pourtant je me trouve à la fin du tome. C’est bien dommage car certaines petites choses sont sympathiques, notamment le design des équipements pour les monstres, leurs effets, et la réaction de ses monstres à ses changements. D’ailleurs, c’est bien les monstres qui m’ont fait continuer jusqu’à présents, puisqu’ils sont les seuls à être intéressant dans l’histoire. Les monstres de Yûji sont également les seuls à être intéressants, ceux qu’il affronte eux, s’avèrent inutiles, puisqu’au final, il les bats facilement quand même. Dommage que ses monstres ne restent qu’une extension de lui-même et qu’ils n’ont pas un peu plus d’utilité ou libre arbitre. Autant les slimes, c’est difficiles de les faire évoluer vu leur nombre, autant Proud Wolf mériterait un peu de travail.

Encore une fois, parmi les choses qu’il manque à la série, c’est tout simplement des compagnons humains à Yûji, qui s’accapare concrètement toute la scène. J’imagine même pas l’anime (je ne sais plus si la série en a un), le doubleur de Yûji aurait beaucoup de travail comparé aux autres. Il n’y a tellement pas d’éléments à évoquer, que j’ai du mal à parler de ce tome, comme les précédents d’ailleurs. Pourtant, la série était bien partie, notamment pour la phase d’examen. Mais là, depuis quelques tomes, c’est le grand vide. Il y a un complot qui trame dans l’ombre, Yûji qui ne souhaite pas se faire remarquer et qui s’en fiche, fini quand même par s’en mêler en mode tsundere. J’en suis même à souhaiter que Yûji se fasse rétamer par le premier noob qui passe, tellement l’histoire, son caractère et ses compétences sont rasoirs.


La seule chose qui évolue dans cette série, c’est l’étendue et l’omniprésence de l’ennemi, de l’antagoniste de la série, à savoir la lune azur du salut. Il semblerait que le groupe ait fait main basse sur une ville entière, où tout le monde espionne les autres. Au final, la ville semble refermée sur elle-même et n’hésite pas non plus à saboter ses voisins. Ce groupe pourrait faire peur ou représenter un danger, mais comme Yûji ne fait que gagner haut la main, je sais d’avance qu’il ne faut pas en attendre trop d’eux. C’est un peu comme la saga Dragon Ball (paix à l’auteur) qui ramène ses personnages à la vie, les morts en deviennent vide et sans âme. Même si l’auteur propose des design sympa pour les monstres, j’ai l’impression que cette série n’a rien qui lui soit propre, qui la détache vraiment des autres, ou alors tout simplement, un truc qui marche et fait son charme.

Les jaquettes ont toutes le même design, ce qui commence également à devenir redondant, sans oublier qu’elle est tellement chargée que j’ai eu du mal à trouver le numéro du tome. Autre élément que je note, et qui est sans doute aussi sur les tomes précédents : le synopsis. La moitié concerne le début de la série, le reste concerne le tome. Quel est l’intérêt de remettre le début de l’intrigue ? Comme si les gens allaient commencer la série par le tome 7 ? La couverture, s’est encore des planches du manga, sans grand intérêt donc. Seule la première page en couleur est plutôt jolie. Pour la fin, toujours les mêmes publicités, en couleurs, ce qui augmente bêtement le prix du tome. C’est vraiment une série que je pense à abandonner, même si je pourrais aussi tenter d’avoir les tomes d’occasions (ce que je ferais sûrement dans un premier temps). Rien ne justifie 8.50€ pour un tome de cette série… J’ai la série jusqu’au tome 10, je pense donc la continuer jusque-là, et une fois ce tome atteint, je me déciderai à la continuer ou non.


En bref, je commence vraiment à perdre l’intérêt de continuer cette série, il ne se passe rien ou pas grand-chose. Yûji est tellement puissant qu’il n’y a aucun suspense, et au prix du tome, j’ai d’autres séries plus intéressantes à continuer.


Ma Note : 7 /10

Note : 7 sur 10.

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