Alpi the soul sender – Tome 3


Une odyssée écologique dans un univers de fantasy ! Entre Alpi et Sersela, c’est la guerre ! Du moins, en apparence… La jeune fille d’Alna Nanai a en effet rencontré les parents de sa rivale par le passé et dispose donc de précieuses informations à leur sujet. Seulement, elle n’accepte de les révéler qu’à une condition : Alpi doit lui prouver sa valeur ! La prochaine destination des souls senders leur donne justement l’occasion de dévoiler leurs talents respectifs, d’autant qu’une fois de plus, elles ne parviennent pas à s’entendre. Mais tandis que la bataille fait rage face à l’esprit divin de la foudre, Sersela s’interpose pour sauver Alpi, qui n’a alors plus d’autre option que d’accomplir seule son devoir…


Ce troisième tome est un peu spécial, puisqu’après avoir fini les événements du tome précédent. Alpi ne va pas purifier d’autres esprits divins, mais c’est plutôt le iore de la série qui sera développé, ainsi que le personnage de Sersela et les parents d’Alpi. Ce tome fait aussi le point sur Alpi et ses capacités, et visiblement, sa rencontre avec Sersela lui a fait le plus grand bien.


Après avoir vu que l’état physique pouvait influer sur la population, notamment lui donner peur sur les capacités d’un soul sender, une autre version est montrée. Cette fois-ci, ce sont des villageois qui n’ont que faire de l’état de santé du soul sender, et qui supplieront celui-ci de les aider malgré son état déjà bien grave. Il est facile d’être gagné par le désespoir, surtout lorsqu’on est impuissant, mais de là à imposer ses envies aux autres… Heureusement, les enfants sont, comme souvent, la voix de la raison. Toutefois, le fait de forcer un jeune soul sender encore et encore, c’est comme ajouter une goutte après l’autre dans un vase, jusqu’à que celui-ci déborde. Quand il déborde, cela peut engendrer pas mal de chose, notamment la peur, la phobie de faire le travail. Surtout qu’ici, on parle d’un travail difficile, douloureux et souvent solitaire. Visiblement, qu’Alpi voyage avec quelqu’un (comme ses parents voyagent ensemble), est un phénomène assez rare.

La suite de l’histoire permet de confirmer que Sersela ne voulait aucun mal à Alpi, mais juste l’aider (même si elle y allait un peu fort parfois). Une manière pour elle, de payer la dette qu’elle avait acquise auprès des parents d’Alpi. C’était prévisible également, mais elle continuera son chemin séparément de celui d’Alpi, tous les soul senders ne peuvent pas se permettre de voyager à plusieurs tout le temps, il leur faut couvrir une large zone après tout. S’ils étaient assez nombreux, ils ne seraient pas nomades, mais choisirais plutôt de s’installer dans une région délimité. Le passé de Sersela est tout aussi intéressant que celui d’Alpi, il permet aussi d’évoquer le fonctionnement de son propre village. Pour l’instant, on ignore comment fonctionne celui d’Alpi, mais visiblement, cela semble un peu différent.


Un flashback fait son apparition, sur le moment clé du choix de départ d’Alpi. Elle semble un peu plus jeune que dans le présent de l’histoire et ses parents lui annonce qu’ils repartent en voyage, pour faire leur devoir de soul senders. Alpi est triste, car leur manière de l’informer de leur décision est assez détournée, pour eux aussi ça doit être dur à vivre. Visiblement, ils auraient souhaités qu’Alpi ne devienne pas soul sender. C’est Sersela qui en informe Alpi, puisqu’elle a rencontré ses parents, à un moment clé de son propre parcours. Visiblement, quel que soit le soul sender, ce qu’il manque à un jeune qui se lance, c’est quelqu’un d’expérimenté pour le guider un peu… Comment sont-ils formés pour avoir besoin d’une telle chose ? Je suis bien d’accord que nous ne sommes pas mieux loties, puisque les écoles nous indiquent souvent qu’on gagnera tant d’argent, alors que non… mais tout de même, les souls senders mettent leur vie en jeu.

La jaquette est aussi différente, puisque l’on voit seulement de jeunes esprits divins dessus, avec Alpi tenant une sorte de brûleur d’encens. Cette illustration est ma préférée pour l’instant, de belles couleurs, et Alpi qui semble enfin penser à autre chose. Là où jusqu’à présent, elle avait toujours l’air sérieuse, avec un objectif précis en tête. Là, elle semble avoir relâchée la pression et se permet ainsi d’être un peu plus dans la lune. La couverture est toujours utilisée pour présenter différents esprits divins, j’en viens à trouver dommage qu’ils ne soient pas en couleur par moment… Pas d’autres bonus dans ce tome, celui-ci s’arrête directement après l’intrigue.


En bref, ce tome permet de prendre le temps de développer d’autres choses dans cet univers. Que ce soit certains personnages, comme les parents d’Alpi, ou bien la vision qu’à la population à l’égard des esprits divins.


Ma Note : 7.5 /10

Note : 7.5 sur 10.

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