Alpi the soul sender – Tome 2


Une fable écologique au coeur d’un monde fantastique ! Tandis qu’Alpi poursuit son voyage aux côtés de Pelenai, elle découvre avec horreur que certaines personnes sont prêtes à tout pour s’approprier les bienfaits d’un esprit divin… Seulement, les choses sont loin d’être aussi simples : si Mido a choisi de sacrifier le grand esprit de sa cité, c’était pour protéger les habitants ! Hélas, le garçon n’a compris que trop tard combien il était dans l’erreur… Alpi reprend la route après avoir accompli sa mission, mais elle tombe rapidement nez à nez avec une autre soul sender du nom de Sersela. Malheureusement, tout semble les opposer et, très vite, une rivalité s’installe entre les deux jeunes filles… Arriveront-elles à joindre leurs forces afin d’apaiser les âmes des divinités ?


Second tome pour Alpi, qui continue son voyage à la recherche de ses parents disparus, tout en faisant son travail de Soul sender. Elle est jeune, et semble avoir quitté son village prématurément, de fait, elle a assez peu d’expérience, et ce met aussi facilement en danger. C’est ce que lui fera remarquer Sersela, une autre soul sender, venant d’un autre village, qui a plus d’expérience qu’elle, tellement que même nous lecteur on s’en rend compte via les réactions d’Alpi.


D’abord un peu sévère et directe, Sersela ne fera pas vraiment bonne impression auprès d’Alpi. Après tout, elle lui dit d’arrêter d’être soul sender si c’est pour se mettre dans un tel état. Mais au final, elle s’avère être une personne totalement différente, et semble au contraire, se faire du souci pour elle, car elle ne fait pas attention à elle-même. Alpi manque encore d’expérience, et pas uniquement dans le domaine des incantations. Sersela lui fait bien comprendre que les gens seront plus effrayés de faire confiance à une soul sender blessées qu’à un autre. Qu’elle doit prendre en compte tous les choix, réfléchir avant de réagir et parler, au risque de blesser les personnes autour d’elle. Alpi est jeune, naïve et souhaite tellement bien faire qu’elle ne sait pas dire non, aux côtés de Sersela, elle commence donc à voir les choses sous un autre angle, même s’il n’est pas facile de changer du jour au lendemain. Visiblement, les souls senders sont formés dans différents villages (chacun ayant sans doute ses propres méthodes), il n’y a guère plus de détail à ce sujet, mais il semblerait qu’Alpi soit partie trop tôt.

Avec la diminution du nombre de soul sender, il devient capital de former le peu qu’il reste, notamment pour qu’ils ne perdent pas la vie bêtement, à force d’en faire trop ou en se mettant en danger (comme Alpi). Selsera utilise donc les sentiments d’Alpi pour la pousser à s’entraîner mais aussi à réfléchir d’elle-même sur ses actions et leurs impacts. C’est notamment lors de la purification qu’Alpi sera étonnée, car Selsera ne pousse pas un seul cri de douleur, malgré celle-ci. C’est à se demander si Alpi a vraiment eu un maître, car sa relation avec Selsera laisse entrevoir le contraire. Même son compagnon de route qui veille sur elle, ne semble pas pour autant vouloir qu’elle s’entraîne pour s’améliorer, ou du moins, il n’essaie pas de la motiver en ce sens. Elle donne ainsi l’impression d’être une enfant gâté, juste parce qu’elle fait un métier difficile et dangereux. Hors, le but premier d’un voyage, quel qu’il soit, c’est d’apprendre et de mûrir, notamment en côtoyant plusieurs cultures. C’est ce qu’elle découvrira aussi au cours de ce tome.


Avant les purifications, le village des souls senders est citée, ma question est donc, est-ce des villages normaux, ou bien des villages spécifiques, dédiés à leur formation ? Encore une fois, on en sait assez peu, ce qui rend Alpi assez difficile à cerner, car impossible de savoir si elle a pu être guidée ou non dans son apprentissage. Son compagnon si connait un peu, mais n’est pas un soul sender, d’ailleurs d’où est-ce qu’il sort ? Pourquoi s’occupe-t-il si bien d’Alpi ? Sait-il des choses qu’il ne lui dit pas ? Selsera n’est donc pas très gentille envers Alpi, mais c’est pour son bien. Après tout, elle aussi a dû passer par des moments où elle n’était pas prise au sérieux (elle semble être assez jeune aussi). Pour Alpi, c’est donc un peu la double sentence, elle est jeune, et en plus, semble se blesser facilement, pas facile de lui faire confiance rapidement. Par contre, elle semble guérir assez vite, et ne garder aucune cicatrice de ses affrontements, ce qui est assez étonnant, mais pas vraiment expliqué non plus. Son corps de soul sender lui permet de mieux résister, mais c’est étrange qu’elle n’est aucune séquelle, non ?

La jaquette est encore très belle, avec un nouvel esprit divin aux côtés d’Alpi. Quant à la couverture, elle sert de nouveau de bestiaire, pour faire plus ample connaissance avec les esprits divin du tome. Après tout, on ne les rencontres, le plus souvent, qu’une fois mort, donc savoir ce qu’ils font lorsqu’ils sont en vie est plutôt intéressant. Le design de Selsera est sympa, hormis le fait que sa tenue semble assez courte, et ce, sans aucune raison particulière. Elle semble venir d’un endroit ensoleillé comme elle est bronzée, mais ce n’est pas une raison pour la dessiner si peu vêtue. Surtout, qu’à l’inverse, sa tête est bien couverte, ce qui me donne l’impression que la tenue n’est pas très cohérente dans son ensemble. Je pense qu’elle ne restera pas non plus avec Alpi longtemps, il faut qu’elle grandisse aussi par elle-même.


En bref, l’intrigue avance assez doucement, avec Alpi qui se retrouve souvent blessée. J’espère qu’elle sortira grandie de sa rencontre avec Selsera, et qu’elle se blessera moins à l’avenir. Pareillement, un certain mystère semble planer sur ses parents, vont-ils bien ?


Ma Note : 7.5 /10

Note : 7.5 sur 10.

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