Le Requiem d’un Soupir

#  Tiffany Schneuwly


Une inspiration…une expiration…un soupir… La vie de Mercedes se résume à cela. À 19 ans, elle souffre d’un asthme sévère et ne peut profiter de sa vie comme elle le souhaite. Partagée entre la surprotection de sa mère et l’amour qui frappe à sa porte, la jeune femme tentera de se battre pour parvenir à vivre sa vie comme elle l’entend. L’asthme est une maladie commune, mais pas moins grave pour autant. Découvrez l’histoire d’une jeune fille qui se bat pour survivre, pour soupirer son requiem…


Le Requiem d’un soupir est un roman d’environ 210 pages, actuellement édité chez Livr’s éditions. Sorti depuis déjà 2011 chez son premier éditeur, ce titre reste malgré tout aux goûts du jours, et le sera sûrement pendant encore très longtemps. Il vous plongera aux côtés de Mercedes et de ses proches, et surtout, vous montrera le poids physique et mental que peut avoir une personne atteint d’une maladie qui persiste durant toute une vie.

Je tiens à remercier Livr’s édition pour ce SP. Même si on est plus partenaire à l’heure actuelle, je compte bien lire les SP qui m’ont été envoyé si gentiment.

PS : les images de cette chronique ne proviennent pas nécessairement du tome concerné par celle-ci.


C’est donc un récit poignant, dont l’auteure nous donne déjà la fin avec son premier chapitre. On commence d’ailleurs directement à une période où Mercedes est presque adulte. L’enfance étant brièvement évoqué à plusieurs moments de l’intrigue. Sa mère étant surprotectrice, Mercedes a peur de passer à côté de sa vie, et du peu d’événements liés à son âge, comme les fêtes. Pour cette raison, elle se dispute régulièrement avec elle, son père faisant alors office de tampon entre les deux. Malgré sa colère contre sa mère, Mercedes elle-même à un comportement protecteur vis-à-vis d’elle même. Elle n’a presque pas d’amies par peur d’être un poids pour eux, pas de petit ami non plus. Elle s’isole ainsi des autres machinalement, ne cherchant plus vraiment à créer de lien avec autrui. Mais tout ça, c’est sans compter sur Arnaud, rencontrer lors d’une fête.

Les chapitres s’enchaînent rapidement, et l’on continue de suivre Mercedes, qui brise ses propres chaînes, ses propres peur afin d’essayer de vivre. Difficile encore une fois à cause de sa mère, les disputes ont bon train entre celle-ci et les autres. Elle finira bien évidemment par lâcher prise, et comprendre qu’elle n’aide pas vraiment ça fille de part son comportement. Se relâchement arriver bien sur, au moment crucial de l’histoire, nous donnera un petit sourire, et nous fera croire que tout s’arrangera pour elle. Mais bien rapidement, le premier chapitre revient en mémoire.

La famille et les proches sont également bien mis en avant, avec leurs propres soucis notamment. Ils sont les piliers pour Mercedes, mais elle arrive également à l’être pour eux, même si elle n’en a pas l’habitude. Elle n’est pas seule, mais au contraire bien entourée. Elle qui considère sa maladie comme un frein, une honte, elle ne remarque même pas tout l’attention – sans compter sa maladie – qu’on lui porte. Elle verra cela d’elle-même à la fin, qui est à la fois triste, et heureuse pour elle.


La partie école est également très intéressante, même si j’ai un peu de mal à lire le terme « collège » lorsque l’on parle de lycée… Peut-être est-ce différent en Suisse ? Les professeurs semblent à l’écoute, même la directrice l’est, c’est aussi très émouvant, mais ça me rappel surtout ma propre période lycée et mon expérience, bien différente… Certes, j’ai aussi eu un rendez-vous, mais clairement, on se fichait de moi, on croyait que je simulais (comme si je souhaitais rater mon bac ?!?). Des solutions ont été trouvées, mais certaines n’en était pas vraiment… Enfin bon, tomber sur de bonnes ou mauvaises personnes, c’est un coup du sort.

Je réserve à ce roman la palme du premier roman lu par ma personne et qui m’a fait chialer… Voilà, tout ça avec un seul et unique chapitre, le dernier… Sûrement à cause de la chute, peut-être parce que je ressens une partie des sentiments de Mercedes avec mes problèmes personnels, peut-être un tout…

L’intrigue me rappelle un peu un autre roman que j’ai déjà lu. Certes, celui-là ne parle pas de maladie, mais le traitement des relations dans ses deux titres sont vraiment très intéressants selon moi. J’ai mis en bas de page, la chronique de l’autre titre en question, si jamais ça vous dit.


En bref, cette tranche de vie est vraiment poignante et bien travaillée. L’auteure nous fait revivre les souvenirs de Mercedes, mais on en comprends le véritable sens qu’à la toute fin. Un bel ouvrage qui nous prouve que nous devons vivre chaque instant pleinement, car qui sait quand tout sera fini pour nous.


Ma Note : 9 /10

Note : 9 sur 10.

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