Sweet Home – Tome 1

Sans famille, sans amis, sans espoir… un reclus peut-il survivre à l’apocalypse ? Hyeon-Su vit enfermé dans sa chambre, refusant tout contact avec l’extérieur. Il passe son temps sur le Net et mange les repas déposés par sa mère sur le pas de sa porte. Il hait tout le monde, surtout lui-même… Quand sa famille disparaît dans un accident de voiture, son premier réflexe est la colère : comment a-t-elle pu le laisser seul avec si peu d’économies ?

Il déménage dans un vieil immeuble pour faire tenir son maigre héritage le plus longtemps possible. Une fois à sec, c’est décidé, il mettra fin à ses jours… Il compte bien reprendre son quotidien coupé du monde, quand sa jolie voisine tambourine à sa porte comme une furie. Effaré, Hyeon-Su assiste à sa transformation en monstre assoiffé de sang ! Et elle n’est pas la seule… À travers le pays, c’est une véritable épidémie ! Les habitants survivants se barricadent dans l’immeuble, entouré d’effroyables créatures. Certaines rôdent même dans les couloirs… Au cœur de cette situation extrême, l’instinct de survie de Hyeon-Su prend le dessus. Le voilà prêt à tout pour ne pas se faire tuer et, surtout, pour garder son humanité !

J’avais adoré ce webcomics en format numérique (lien chronique en bas de page), je suis donc très heureuse de le retrouver en format physique, chez Ki-oon. Avec 141 chapitres, la série est désormais terminée dans son format numérique, on peut donc prédire environ 12 tomes pour celle-ci, puisque le premier contient 11 chapitres. Une série de taille moyenne, qui peut être intéressante à prendre (là où il est difficile de prédire pour des séries en cours).

Je ne m’en souvenais pas, ou du moins, la sensation n’était pas la même à ma lecture numérique du webcomic. J’avais dû lire un bon nombre de chapitres avant d’arriver à la fin de ce qui était paru. Du coup, là, avec la version écrite, la sensation de tension, le suspense s’en sont trouvés accentués ! L’intrigue démarre vraiment lentement, on ne sait pas vraiment ce qui attend nos personnages avant la quasi fin du tome. Et même là, ce n’est vraiment que le début des ennuis. Les personnages clés pour la suite sont également bien mis en avant de diverses manières.

Le protagoniste, Hyeon-Su est vraiment exécrable, sans que l’on sache réellement pourquoi. Cloitré dans sa chambre depuis ce qui semble être un événement douloureux (harcèlement), il finit par perdre sa famille dans un accident de voiture. N’ayant plus que les quelques économies pour survivre seul, il vend la maison et choisi un appartement à bas prix afin de pouvoir tenir le plus longtemps possible, après quoi, il se suicidera. Malheureusement, tout ne se passera pas comme prévu, et lui, si peu enclin à la vie n’acceptera pourtant pas la mort ! Une fois qu’on a lu le garçon au fusil (préquelle de Sweet Home, chronique en bas de page), on comprend également que l’accident de sa famille n’est pas sans liens avec les événements, et ça, on le voit pas à la première lecture !! Une autre surprise donc pour moi.

Le format du tome est équivalent à ce que propose Kbooks, il n’y a que l’épaisseur qui est bien plus impressionnante sur ce tome. Comme indiqué en introduction, il y a 11 chapitres au total dans celui-ci (en comptant le prologue), ce qui reste dans la moyenne de chapitre qui est de 10 quel que soit l’éditeur. La mise en page est agréable, les marges permettent une lecture facile et sans avoir à ouvrir le livre de manière extrême (ce qui peut l’abimer). La texture de la couverture change également, elle semble aussi assez solide, notamment pour les petits problèmes que l’on peut rencontrer sur un format normal.

La série a été adaptée en Drama (série live asiatique) chez Netflix, n’ayant pas la plateforme, je n’ai pas encore vue la série et je ne pourrais donc pas dire si elle est bien fidèle. La série a aussi une préquelle, avec « Le garçon au fusil », une série tout aussi horrifique qui met en lumière les origines de la propagation de « l’infection ».

En bref, ce premier tome est une très bonne réussite d’adaptation en format physique. De plus, il est bien épais également pour un prix raisonnable. Pour l’intrigue, ça m’a fait tout drôle de la lire à nouveau, car avec le temps, je ne me souvenais pas de tout en détails, et j’ai même remarqué de nouvelles choses !