Sweet Home – Tome 3


Sans famille, sans amis, sans espoir… un reclus peut-il survivre à l’apocalypse ?
Depuis son écran, Hyeon-Su assiste à l’effondrement de la civilisation et à l’avènement des monstres jusqu’aux plus hautes sphères de l’État ! Mais pour lui, au fond, ça ne change rien… Le monde est tout aussi effrayant qu’avant et le mieux est encore de rester cloîtré. Seulement voilà, la nourriture commence à manquer. L’adolescent se risque alors à mettre le nez hors de son appartement… et se retrouve face à une créature cauchemardesque dont la tête est à moitié coupée ! À présent qu’elle a pénétré chez lui, le jeune homme parviendra-t-il à lui échapper


Je continue ma relecture de la série, comme elle est terminée en douze tomes, sa publication française a donc atteint la moitié ! Comme toujours je redécouvre des choses, mais j’en découvre aussi des nouvelles, comme par exemple, le clin d’œil à une autre série du duo : Bastard, avec les vêtements du protagoniste, j’avais jamais fait attention à ce détail. D’ailleurs, le drama sur Netflix, il est bien ? N’ayant pas d’abonnement de la plateforme, je ne l’ai pas encore vu, mais peut-être qu’un jour je me prendrais juste un mois pour regarder quelques séries (terminées pour ne pas être victime des abandons).

PS : les images de cette chronique ne proviennent pas nécessairement du tome concerné par celle-ci.


On peut dire qu’avec ce tome, le groupe commence à se former, mais pourra-t-il vraiment perdurer dans le temps ? Après tout, l’un de ses membres est handicapé, il ne peut donc pas bouger comme les autres, même s’il est très habile de ses mains. Je tiens d’ailleurs à souligner sa présence, car c’est assez rare de voir des personnes handicapés, surtout dans des titres horrifiques, puisqu’on aurait tendance à croire qu’elles mourraient assez vite… Pour le moment, le gonze tiens bien le coup en tout cas, et j’espère que ça sera le cas jusqu’au bout. Il est déjà plus utile que d’autres personnages, comme les deux enfants. Enfants qui sont aussi très courageux, et intelligents, puisqu’ils n’en font pas qu’à leur tête, bien au contraire, ils écoutent tant les conseils que les ordres, survivant tant bien que mal cette fois-ci. C’est rare de voir des enfants si peu capricieux, ou alors c’est une mentalité coréenne ?

Le personnage le plus déroutant pour ce tome est sûrement la femme brune, pour le moment, on ignore son nom. Il semblerait qu’elle est déjà un certains problème psychologique, puisqu’elle a perdu son bébé (alors dans une poussette visiblement), mais croit encore qu’il est en vie. Elle est littéralement victime du « déni », suite à un choc psychologique important. Ainsi, elle continue de se promener avec une poussette, croyant que son enfant se trouve à l’intérieur. Ce que je trouve déroutant avec ce personnage, c’est qu’elle est infectée, mais ne se transforme pas. Alors qu’il doit être simple de la convaincre pour la « maladie ». Est-ce que d’une certaine manière son esprit résiste inconsciemment ? Elle le dit elle-même à un moment, je le savais déjà qu’il était mort. Son cas est vraiment très particulier, et il le sera jusqu’au bout, je suppose (non en fait je le sais, mais j’adore cette femme ! Qui doit être la seule infectée qui ne soit pas égoïste).


Hyeon-su commence légèrement à s’ouvrir, on voit qu’il a vraiment du mal, mais qu’il souhaite surtout bien faire. Son attirance pour un autre personnage est aussi flagrant, je ne m’en souvenais pas, que cela apparaissait si tôt dans la série. Il n’hésite plus et avoue clairement être infecté, même si pour le moment il résiste plutôt bien. Entre les quelques messages TV qui sont encore diffusés, et lui, peut-être trouveront-ils un moyen plus efficace de survivre, notamment en comprenant le fonctionnement de la « maladie ». Pour le moment, Hyeon-su ne semble pas être en danger, et il prend son courage à deux mains pour tenter d’avancer tout en restant lui-même. Il a assez vite compris que la « maladie » cherche à exaucer le souhait de son hôte et que c’est ainsi qu’il en prend le contrôle. C’est donc surtout une question de mentalité, et pour le coup, Hyeon-su ne semble pas si faible que ça.

C’est sur la nouvelle couverture que j’ai tilté sur la présence du titre « Bastard », l’autre série du duo d’auteur/dessinateur. J’avoue que sinon, la plupart du temps, je n’y ai pas porté attention, ou peut-être que c’est dû aux plans choisis lors des scènes ? Je n’ai pas l’impression qu’il y ait de bon « plan » afin de voir ce texte sur la veste et le pantalon de Hyeon-su. En tout cas, j’apprécie toujours le travail de Ki-oon sur ce titre. Contrairement à d’autres, comme Kbooks par exemple, il ne regroupe pas plusieurs cases sur une même page, il ne condense pas quoi. Après, c’est peut-être déjà la mise en page de base dans la version coréenne, dans ce cas-là, c’est donc l’éditeur coréen qui fait du bon boulot, et Ki-oon qui a la bonne idée de rester sur le même plan.


En bref, je ne pensais pas que l’intrigue était aussi longue avant l’arrivée au rez-de-chaussée ! Comme quoi, lire un chapitre de temps en temps en version numérique ça fausse un peu la perception du temps, certains passages semblent long et d’autres non. En tout cas, la série est toujours autant plaisante à lire, même si c’est aussi un peu une torture pour les personnages…


Ma Note : 9 /10

Note : 9 sur 10.

Autres séries de l’éditeur :

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