Ookami Rise – Tome 3


Retour dans le passé, à l’époque où Akira, Ken et Isaku étaient ensemble dans le camp de rééducation de l’armée chinoise. Ces flashbacks nous permettront de découvrir l’origine des liens puissants qui les relient.


Troisième tome qui met plus en avant l’histoire des trois protagonistes, c’est donc avant tout, le passé qui est montré, de point de vu de Ken. Leur passé a été plus que douloureux, et visiblement, les trois comparses se sont séparés précipitamment, sans chercher à comprendre certains événements ayant eu lieu. Je pense notamment à Akira, qui croit une chose totalement fausse, puisque Ken dit lui-même qu’il a fait cette action, pour lui, et sans vouloir nuire.

PS : les images de cette chronique ne proviennent pas nécessairement du tome concerné par celle-ci.


Lorsque je lis cette série, notamment les scènes du passé, je ne peux m’empêcher de penser que l’auteur s’est inspiré des camps de concentrations nazis… Mais je suppose que tous les camps de ce genre ont le même genre de procédé ? A savoir, du travail forcé, peu de nourriture, un « moyen » de punir et torturer les prisonniers en même temps ? Et je ne parle même pas du sort des femmes dans ce genre de camp. Celui-ci est sûrement le moins enviable de tous, puisque les personnes dans ses camps ne sont plus vraiment considérées comme des humains… Par contre, il y a toujours des prisonniers à qui cela profite, je pense à ceux qui sont un peu les « représentants » et qui profite d’être proche des geôliers pour martyriser les autres et avoir des avantages. J’ignore si ce genre d’individu est une vraie pourriture, ou s’il est juste assez malin pour penser à sa paume d’abord.

Petit TW pour cette série du coup, surtout pour ce tome, qui est vraiment le « pire » de tous pour ce qui est de l’histoire des protagonistes. Entre viol, mort, suicide, etc… tout part vraiment en sucette si on peut le dire comme ça. Il rappelle toutefois la réalité, ceux habitués jusque-là à obéir, deviennent les chefs de prisonniers considérés comme… rien, cet élan de supériorité ne peut conduire qu’à des abus de toutes sortes. Au final, les soldats qui gardent le camp, sont comme le « représentant » cité plus haut, ils profitent du peu d’autorité qu’ils ont, pour faire des horreurs sans noms. L’esprit humain est quelque chose de complexe, mais surtout, d’évolutif. Ses personnes ne feraient sûrement pas ça s’ils étaient au milieu de la foule, ou bien juste puni. Et c’est bien parce qu’ils savent qu’ils ne seront pas punis, qu’ils font de telles choses. Les trois protagonistes sont marqués à vie, par une enfance dramatique, des abus subis, mais aussi, pour Akira, de sa vision erronée des choses. Est-ce qu’il apprendra la vérité ? Est-ce qu’il l’acceptera ? Ou continuera-t-il de faire l’autruche, d’être égoïste et d’imposer sa volonté aux autres ? car c’est tout ce qu’il a fait jusqu’à présent…


Il y a un petit truc qui me chiffonne, vis-à-vis de la météorite à l’origine des Wulong. Normalement, quand un truc tombe de l’espace et qu’il attend une certaine couche de l’atmosphère, la chaleur augmente beaucoup (donc déjà pour la vie, ce n’est pas top), mais surtout, généralement l’objet en question se brise en plusieurs morceaux. Donc, il y a potentiellement d’autres morceaux de celle-ci ailleurs, non ? La « maladie » doit donc continuer de se propager aussi dans ses autres zones, même en mer, puisqu’elle peut prendre possession de n’importe qui. Je me demande si la réflexion de l’auteur est allé jusque-là, peut-être que je pars trop loin.

J’aime bien le design de cette jaquette, elle montre le trio enfant, et adulte. Tous les trois ont vécus des choses horribles, et chacun à grandis différemment, seul point commun : ils semblent toujours souffrir et sont toujours entourés de sang… Celui qui ressemble le plus à une bête s’avère être le plus humains, celui qui a le visage le plus innocent pourrait bien être le monstre. Après tout, l’auteur continue de nous divulguer le triste passé des personnages, et cela part, vraiment loin. Que penser des deux histoires courtes en fin de tome, bien plus sur le ton de l’humour, humour dont l’intrigue pourra toujours rêver. Il reste encore deux tomes, je me demande jusqu’où va aller l’auteur dans leur histoire, elle semble être bien mal partie.


En bref, j’avais pris cette série par hasard en la voyant d’occasion, je ne m’attendais pas à grand-chose je l’avoue. Mais il se trouve qu’elle est plutôt pas mal en réalité, bien rythmée, avec suffisamment de personnages, mais pas trop. L’intrigue est prenante, et quelques points mystérieux sont encore à découvrir. L’auteur arrive à nous faire douter sur la fin, sera-t-elle joyeuse ou non ?


Ma Note : 8 /10

Note : 8 sur 10.

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