Ookami Rise – Tome 5


Les combats touchent à leur fin dans la zone de démarcation. Tandis que l’affrontement fait rage entre Ken et Akira, le ?patient zéro? Maeda, celui-là même qui a donné naissance à tous les wolang, retrouve son créateur, le scientifique Zhuke venu chercher son sang… Le rideau se lève sur ce dernier acte qui sera teinté de rouge.


Dernier tome de la série, je ne savais pas du tout à quoi m’attendre, après tout, l’intrigue jusqu’à présent, n’a pas ménagé les personnages. Il est donc difficile de deviner si la fin sera bonne ou non pour eux. Pour ma part, j’ai été assez surprise du changement de rythme, qui interpelle, mais ne gêne pas plus que ça. Même si j’aurais aimé en voir encore un peu plus, la série se termine avec une fin que je pense assez bonne.


L’intrigue reprend donc sur le combat de Ken et Akira qui se termine, avec la conversation clé tant attendue. A partir de là, tout s’accélère et le comportement d’Akira s’inverse, pour revenir du côté de Ken. Ken quant à lui, quitte sa forme de loup pour reprendre forme humaine. La relation de Buzen et Emi est assez drôle visiblement, elle s’est vite attachée à ses nouveaux amis. Elle a aussi des goûts assez spéciaux, puisqu’elle préférait Ken sous sa forme loup… c’est un peu limite, non ? Bon après, l’intrigue ne s’attarde pas là-dessus et c’était sur le ton de la blague. D’ailleurs, je trouve dommage que la relation de Ken et Emi ne soit pas plus approfondie. La série reste sur son plan de départ, avec le trio Ken, Akira et Isaku jusqu’au bout, une amitié fraternelle assez spéciale qui a ses hauts et ses bas.

Pour le reste du tome, il s’agira du combat le plus long de la série, tant pour nous, que pour les personnages. Il y a plusieurs rebondissements, qui font planer le doute quant à la réussite de Ken et ses amis à battre cet ennemi devenu très puissant. Maeda n’étant plus là pour les aider, mais ils finiront par prendre le dessus, et une chose inattendu se produira alors. Ce qui donne une impression assez bizarre, car même si le combat dure longtemps, le rythme semble s’accélérer sur tout le reste. Est-ce qu’il n’aurait pas mieux valu raccourcir le combat pour laisser un peu de place au reste du coup ? De nouveaux alliés rejoignent le groupe, mais il semblerait que beaucoup de Wolang est perdus la vie malgré tout. Il n’y a pas d’indications à leur sujet dans le tome, mais comme ceux qui sont en vie sont regroupés au même endroit, je suppose que tous les autres ne sont plus…


Certains changent beaucoup avec seulement un tome, je pense notamment à Akira ou bien au maître d’Isaku. Pour Akira, la révélation sur la vraie action de Ken lors de leur enfance semblait lui être déjà connue. Ainsi, c’était surtout parce qu’il avait de la peine, sa propre peur l’empêchant de pouvoir continuer à voir son ami comme tel. Une fois la conversation terminée, il redevient donc un allié. Quant au maître d’Isaku, il a aussi un peu changé d’avis, mais j’avoue ne pas trop avoir saisi pourquoi… Pour le professeur à l’origine des Wolang, on peut dire que sa folie n’a pas eu de limite et causera sa perte, son sort est plus que prévisible…

La jaquette donne pas mal d’informations, même si pour certaines, il est assez difficile de comprendre pleinement ce qu’il se passe. A première vue, Akira à changer de couleur de cheveux, ça ne peut vouloir dire qu’une chose, lui aussi s’est transformé, mais alors, pourquoi a-t-il de nouveau un bras en moins ? Et qui est le monstre en arrière-plan ? Tout ça, on le découvre à la lecture, même si j’aime bien la dynamique de cette couverture, je préfère celle du tome précédent. Ce que j’aime mieux par rapport aux autres tomes, c’est la première page en couleur, représentant Ken, qui redevient plus humain dans sa forme physique. Outre une marque de puissance, ce changement est peut-être aussi dû à changement de tempérament. Il y a encore des petites scènes plus comique à la fin du tome, ça fait bizarre de se dire que c’est les dernières, et qu’au final, le ton de la série a changé d’un coup, en début de tome.


En bref, la fin du tome me semble un peu précipitée, même si le rythme reste aussi assez bon. Tout semble se terminer au même moment, j’aime bien les passages sur « l’après », dommage qu’il y en ait pas un peu plus. La fin est donc assez ouverte, libre au lecteur d’en définir les suites possibles. Cette fin est assez appréciable, car bien menée.


Ma Note : 8 /10

Note : 8 sur 10.

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