Ring Eyes – Tome 4


Suite et fin des aventures de Mamoru Inubô et de Reiko Saibara, qui tentent de venger la mort d’une jeune fille sans pouvoir dont le meurtrier, un puissant extra, n’a jamais été arrêté ni jugé.


Dernier tome pour cette série courte mais totalement déjantée. Par curiosité, une fois ma lecture terminée, j’ai aussi lu la Postface (ce que je fais assez rarement, je l’avoue), j’ai découvert avec stupéfaction que la série avait été, en réalité, arrêtée au Japon faute de ventes suffisantes… Le plus désolant dans tout ça, c’est que l’auteur ne cesse de s’excuser en disant qu’il n’est pas à la hauteur, ce que je trouve bien bête, car pour ma part, j’ai beaucoup appréciée la série et j’aurais aimé en voir plus.


Comme vous vous en doutez sûrement après une telle introduction, la fin est au final, une fin ouverte. L’intrigue commençait à peine à entrer dans le vif du sujet que la voilà stoppée, pour une raison autre qu’un souhait de l’auteur. C’est triste qu’ils n’aient pas une solution alternative pour continuer de proposer la série (en format numérique, ou alors, juste en sortie dans les pays étrangers). Cela soulève aussi la difficulté du métier, puisque comme tout le reste, il y a de plus en plus de séries qui sortent et il est difficile de se démarquer pour toucher des gens, surtout en pleine inflation (ou avec la baisse du nombre de jeune au Japon peut-être ?). C’est bien que l’éditeur précise que la série est en quatre tome, je suppose qu’ils ne spécifient pas qu’elle a été stoppée car sinon ça ne ferais pas de vente, mais bon…

Avec ce tome, vient aussi des révélations, rapidement et assez maladroitement abordées. Cette révélation pourrait tout changer, mais laisse aussi en suspens de nouvelles questions, puisque les chefs des grands clans sont aussi au courant, et pourtant, ils laissent la preuve tranquillement chez les sans pouvoirs. Les explications sont aussi assez maladroites, je suppose que l’auteur souhaitait en parler plus tard dans l’intrigue, et n’avait donc pas prévu des explications aussi rapides. La relation entre les deux protagonistes évolue aussi au même rythme, mais semble moins sortie de nulle part, plus naturelle (même s’ils ont tous les deux une case en moins). Le design de la doyenne m’a d’ailleurs fait bien rire, elle me rappelle beaucoup l’un des personnages du voyage de Chihiro. Les pouvoirs de certains extras étaient originaux, même simple, bien pensés et bien utilisés, c’est dommage de ne pas en voir plus. Surtout quand on apprend qui est le coupable derrière tout ça, et qu’il n’a pas encore eu droit à son coup de karma. C’est un peu frustrant pour moi lectrice, alors je n’imagine même pas pour l’auteur, qui avait sans doute prévu bien plus…


Tout semble aller bien plus vite, mais l’auteur prend malgré tout le temps de développé un peu certains personnages, notamment la none qui peut maîtriser des momies. Il s’agit en réalité des membres de sa famille qu’elle a elle-même tuée, par le feu… Son histoire est assez dramatique, puisque sa famille représente bien les tares des Extras, à savoir : la recherche infinie de puissance. Jeune, elle n’arrivait pas à activer son pouvoir, ses proches n’hésitez donc pas à la rabaisser entre autres choses. C’est de cette frustration que viendra ensuite son geste, mais aussi l’éveil de son pouvoir qui était donc lié à la mort. Ce que l’on ignore par contre, c’est dans qu’elle limite il s’applique. Comme ses momies ne sont que ses proches, est-ce que son pouvoir se limite à ses proches défunts ? Ou alors aux personnes qu’elle a tuées de ses mains ? C’est dommage que l’intrigue s’arrête là, puisqu’elle semblait avoir changée après son combat, elle aurait pu devenir une alliée contre le système des extras.

Même si la jaquette spoil un peu la fin, elle était assez prévisible en soi. D’ailleurs, la fin ouverte part de là. J’apprécie un peu moins les pastilles qui sont ajoutés dessus, pour indiquer la fin d’un tome ou autre chose, ça cache une partie de l’illustration, sans pour autant avoir de grand intérêt puisqu’il est indiqué en quatrième de couverture que la série est en quatre volumes. La couverture a toujours un sacré design avec ses planches découpées et en couleurs inversées. Ça rend un effet assez étrange et dérangeant à la fois je trouve. Pour le reste, pas de couleurs et pas de bonus comme toujours avec cette série. Pour les emblèmes sur la quatrième de jaquette, je suppose qu’il s’agit de celles des autres clans, qui au final, n’ont pas eu de grand intérêt dans cette série coupée en plein élan.


En bref, la série était très prometteuse, malheureusement, elle a été coupée dans son élan par le manque de ventes, et ainsi, elle a dû être clôturée à la va vite. La fin reste tout de même cohérente, même si elle est précipité et laisse pleins de points intéressants en suspens. Ce n’est pas la faute de l’auteur d’avoir essayé, et je pense que je vais regarder de temps en temps ce qu’il propose, car le titre était vraiment cool.


Ma Note : 6.5 /10

Note : 6.5 sur 10.

Laisser un commentaire

Propulsé par WordPress.com.

Retour en haut ↑

Concevoir un site comme celui-ci avec WordPress.com
Commencer