Beast Complex – Tome 3

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Lorsque herbivores et carnivores cohabitent, leurs relations sont souvent complexes, parfois intenses. Quelles que soient les règles adoptées, les barrières restent difficiles à faire tomber et chacun tente à sa manière de briser le carcan des idées reçues… Et si la prestation géniale d’un acteur n’était pas uniquement le fruit de son talent ? Est-il possible, pour un lion, de réparer la relation à laquelle il a mis fin d’un coup de crocs involontaire ? Comment faire lorsqu’on est un jeune crocodile affamé dont le nouvel ami sent terriblement bon ? Fraternité, amour, camaraderie… autant de sentiments partagés par tous, qui vont au-delà des apparences.

Et si la bestialité permettait de redécouvrir l’humanité ? À travers sept nouvelles histoires courtes, Paru Itagaki continue d’explorer l’univers de sa retentissante série Beastars. Regrets, émotions à fleur de peau et sensualité sont au rendez-vous dans ce savoureux recueil, hanté par les spectres de la tentation et de l’interdit.

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Dernier tome pour cette petite trilogie et spin off de Beastars. Encore une fois, il y aura aussi, non pas une, mais deux histoires avec un lien direct vis-à-vis de l’intrigue de Beastars. Toutes les histoires ne m’ont pas touchées, et au contraire, d’autres m’ont bien marquées, je pense que ce spin off est donc un bon complément, surtout si on a aimé l’intrigue principale. Je suppose (car je ne l’ai pas encore finie), que le spin off aborde des sujets différents de l’intrigue principal, ou alors, sous un autre angle.

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L’intrigue de ce volume qui m’a le plus marquée est la tortue et la brebis. Ici, la tortue est un personnage qui adore les tatouages, il souhaite d’ailleurs devenir lui-même tatoueur et s’entraîne donc sur lui-même. Avec ses tatouages, les autres le prennent pour une racaille, et il n’hésite pas à s’en servir pour faire fuir ceux qui le gênent. Pour autant, il n’est pas méchant, et nouera une certaine amitié avec une de ses camarades de classe. Kiyosumi est une jeune brebis, qui visiblement possède des cornes ne poussant pas correctement. Comme elles ne cessent de pousser, les médecins lui ont indiqués qu’elles étaient dangereuses, car elles finiraient par lui rentrer dans le crâne. Peu sûre d’elle et incapable de prendre une décision, elle attend que les jours passes. Ça rencontre avec AB, la tortue, changera beaucoup de choses pour elles, elle se laissera tatouée les cornes, puis acceptera de se les faire enlever. Une amitié qui lui permettra enfin de prendre ses décisions et d’avoir un vrai ami.

Dans la biche sika et la panthère des neiges, c’est les acteurs qui sont mis un peu en avant, notamment avec les messes basses sur certaines performances. La biche sika est une actrice qui vient enfin d’obtenir un rôle important dans un film, c’est le film qui devrait pouvoir enfin lancer sa carrière. Manque de chance, son compagnon d’affiche, une panthère des neiges lui avoue après la remise des récompenses (équivalent des oscars), qu’il a dévoré un membre de l’équipe durant le tournage. Il souhaite tout avouer et assumer ses actes, mais pour la biche c’est un drame, elle qui vient enfin d’avoir une récompense risque de tout perdre. Elle dont on dit que sa belle performance est due à son partenaire de scène n’aura donc pas le droit à la gloire ? Le fait qu’elle soit rabaissée par les autres, membres de l’équipe de tournage, est vraiment abject, mais assez proche de la réalité. Ce n’est pas pour rien que l’on dit que certaines actrices sont passées sous la table pour avoir un rôle… Les Hommes ont un certains poids dans le cinéma, même si j’espère que ça s’améliore avec le temps, au final, les réalisateurs les plus connus sont souvent masculins (et avec des bagages pour certains).

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Depuis le temps, je ne sais plus si j’avais pris le tome d’occasion ou non. Un petit défaut à commencer à apparaître, à savoir, la couverture ou plutôt son vernis, s’écaille sur le bord… Ça me fait pareil sur d’autres séries, mais c’est assez rare et donc un peu surprenant lorsque ça arrive. Pour l’intrigue mise en avant sur la jaquette, il s’agit de la tigresse et l’Alpaga, une histoire assez particulière je trouve (avec tendance maso mais passons). Encore une fois l’auteur nous conseille des musiques à écouter lors de notre lecture, et encore une fois, je m’en suis passée je l’avoue (même si je trouve l’idée très sympa). J’ai bien apprécié la dernière page, coupée en deux, qui met en scène l’avenir de certains personnages de manière courte, mais utile pour se faire une idée.

Pour l’histoire entre la tigresse et l’alpaga, on peut dire qu’elle rejoint un peu une autre histoire du tome, celle du lion et la lapine. Le dominant n’est pas toujours celui que l’on croit, dans le cas présent, je parle évidemment du carnivore, femme ou homme. Cette manière de faire échanger les rôles montre que carnivores et herbivores sont au final, assez similaire. Ce n’est pas leur régime alimentaire qui définit leur caractère, même si on aura toujours tendance à se méfier des carnivores, souvent bien équipés physiquement pour la chasse. Le seul point que je trouve assez « moyen » c’est le fait que les carnivores ont du mal à se contrôler, par moment, et blesses ainsi des herbivores « sans le vouloir ». J’ai l’impression d’y voir comme une excuse pour les hommes qui battent leur femme par exemple… qui finissent par la tuer et dire au tribunal « je ne sais pas ce qu’il s’est passé, je l’aimais ».

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En bref, j’ai beaucoup apprécié les trois tomes, qui peuvent être lus indépendamment de la série principale et dans n’importe quel ordre. Les intrigues sont variées, même si elles mettent souvent en opposition des herbivores et des carnivores.

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Ma Note : 8 /10

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Note : 8 sur 10.

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Autres séries de l’éditeur :

Alpi the soul sender – Tome 1

My dear detective – Tome 1

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