Beast Complex – Tome 2


Découvrez les origines du monde fascinant de Beastars !
Dans la cohabitation entre herbivores et carnivores, les relations inter-espèces sont souvent complexes, parfois intenses. Quelles que soient les règles adoptées, les barrières restent difficiles à faire tomber, et chacun tente à sa manière de faire voler en éclat le carcan des idées reçues. Un lion peut-il créer un lien avec une chauve-souris dont les parents ont été dévorés par un de ses pairs ? Qu’adviendra-t-il de l’amitié entre un petit tigre et un enfant castor quand ils grandiront ? À quoi ressemble une relation entre un dromadaire et une louve, où désir sensuel et appétit carnivore s’entremêlent ? Fraternité, amour, camaraderie… Autant de sentiments partagés par tous, qui permettent de voir au-delà des apparences.


Second tome pour cette courte série, j’apprécie beaucoup les différents points de vues, leçon de vie que propose l’univers de Beastars. Après tout, même nous, êtres humains, sommes des animaux, même si on aimerait être plus que ça, et que certains pensent l’être. La série en profite pour mettre en avant des comportements, des cultures différentes de la « pensée générale », de manière positive ou non. Je ne peux pas encore me prononcer sur la série principale, mais pour les deux premiers tomes de ce spin off, la lecture en vaut le détour et reste assez accessible.


Elément intéressant avec ce tome, c’est que certains personnages sont déjà présents dans l’intrigue principale ! L’auteur en parle à la fin du tome, ils habiteraient tous le même immeuble (au moins un personnage par intrigue). Pour le moment, j’ignore comment ils sont traités dans l’intrigue principale (T13 si j’ai suivis), mais je suppose que ses histoires permettent de leur donner un peu de développement et de profondeur. Donc si jamais, les histoires courtes ne vous intéressent pas, mais que vous souhaitez savoir un peu plus de choses sur des personnages de l’intrigue principale, il vous suffit de prendre juste le tome 2 de Beast Complex, puisqu’il n’y a pas vraiment de lien entre les histoires et que les tomes peuvent donc être lus dans n’importe quel ordre.

La première histoire est l’une de mes préférés, dans celle-ci les proches viennent dans une boutique afin de faire empailler un proche décédé. Cette pratique semble assez mal vue par les autorités, mais pas par la population qui souhaite garder un défunt près d’eux. Pour ma part, je trouverais ça assez glauque, mais certaines cultures pourraient l’accepter (après tout, certains ressortent les os tous les ans pour les habillés, etc). Outre cet aspect culturel qui peut être sujet à controverse, c’est surtout la « beauté » dont il est question. Pour le protagoniste, tous les animaux sont beaux, chacun à leur manière, raison pour laquelle il fait ce métier d’empailleur, afin de conserver cette beauté. Se trouve en face un animal dont on ne fait qu’évoquer la beauté, un paon, policier. Une belle phrase est alors sortie par notre ami cochon : « Chaque trait physique d’un animal à une raison d’être… voilà pourquoi ils sont tous beaux ! ». Une manière de dire que personne n’est moche, mais plutôt que les critères de beautés physique sont personnel. Histoire très intéressante, sur le paraître et les contraintes qui peuvent en découler.


L’autre intrigue, qui me parait intéressante est nommée le Tamia et le « lièvre ». Elle évoque le fait de se mettre à la place de l’autre, dans le cas présent, un carnivore se met à la place d’herbivore. L’empathie est quelque chose d’important que certains ont tendance à oublier. On dit que c’est un peu une émotion humaine, mais certains animaux en font preuve aussi. Se mettre à la place de l’autre, comprendre ses peurs, ses difficultés, ce n’est pas compliqué et pourtant beaucoup ne sont pas empathiques. Dans le cas présent, la tournure est un peu extravagante et poussée, à voir si c’est vraiment de l’empathie ou juste une lubie de l’ours… En tout cas, notre monde actuel manque cruellement d’empathie, tant vers les handicapés que vers les personnes lambda….

Comme pour la première jaquette, la seconde met en avant un des personnages d’une histoire courte. Il s’agit, du kangourou blanche, ayant la constellation d’Orion sur une cuisse, j’avoue ne pas être arrivée à cerner le personnage pour le coup. En quatrième de couverture, c’est la première histoire et ses protagonistes qui sont choisies, et pour le coup, c’est la plus belle histoire de ce tome pour moi. La couverture, en-dessous, est encore une fois différente, avec une postface sur la quatrième de couverture. Encore une fois, l’auteur proposera une liste de musique à écouter pendant la lecture, pour ma part, je ne le fais pas car j’aurais tendance à chanter plutôt qu’à lire… et quand je ne connais pas la chanson, je souhaite d’abord la découvrir et en comprendre les paroles, ce qui me couperait aussi dans ma lecture.


En bref, j’aime beaucoup ses histoires courtes, dommage qu’il y en ait si peu, mais je suppose que l’auteur a fait le tour de ce qu’il souhaitait pour cet univers. J’espère qu’il fera d’autres séries tout aussi bien travaillées ! En attendant, j’ai encore de quoi bien m’occuper.


Ma Note : 8.5 /10

Note : 8.5 sur 10.

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