Mecha-mages, d’esclave à héros – Tome 4

Les robots débarquent chez Komikku… On espère que vous avez une bonne cuirasse !
Un combat contre une belle et valeureuse princesse ! Mais, nos héros se retrouvent très vite mêlés à un conflit politique ! De nouveaux alliés rejoignent le groupe de mercenaires de Yûta, qui accumule ainsi progressivement du pouvoir. Mais alors qu’ils se remettent de la fatigue de leur dernier combat, une jeune fille pleine d’entrain leur impose un duel. Celle-ci n’est autre que Linnecarlo, l’impératrice de la foudre. Seulement, la demoiselle semble aussi être de sang royal.

Dans ma chronique du tome précédent, j’avais évoqué mon arrêt possible d’achat et de lecture pour cette série. Je n’appréciais pas vraiment la tournure que prenait l’intrigue, notamment au niveau du trio amoureux. Ce tome devait donc me confirmer ou non mon arrêt de celle-ci. Il faut aussi comprendre, que quel que soit mon choix, celui-ci est personnel, ce n’est pas parce que je n’apprécie pas le déroulement de l’intrigue, que la série est mauvaise. Elle a de quoi avoir du charme, je trouve juste le développement de certains personnages et de l’intrigue… assez mal gérée en fait.

Après l’affrontement entre Yûta et l’amour de sa vie l’intrigue reprend son cours, visiblement, les deux personnages ne vont pas se revoir de sitôt. Le souci avec la série, c’est que beaucoup de personnages sont créés sans toujours être développés. Pour des personnages tierces qui périssent directement, pourquoi pas, mais pour d’autres c’est dommage. Je ne sais pas s’il y en a une dans les tomes précédents, mais il serait également bien d’ajouter une carte du monde à la fin du tome, car avec tous ses royaumes, j’avoue être un peu perdue. Même si je peux faire l’effort de retenir le nom de tous les royaumes cités, je n’y arrive pas. Il y en a tellement, et puis, je lis d’autres séries également ce qui rend encore plus difficile l’exercice. Sans oublier aussi que les tomes ne sortent pas tous les mois non plus, donc une petite carte, ça ne serait pas du luxe, avec aussi la petite tête du protagoniste sur le lieu où il est actuellement car il voyage le bougre.

Le problème de ce monde, c’est les dirigeants, dont la plupart ne pensent qu’à conquérir. S’ils oubliaient ses idées folles et stupides, ils pourraient tous vivre tranquillement via le commerce, un peu comme chez nous en fait, si on enlevait toutes les magouilles… Sans oublier qu’une guerre, ça n’enrichie pas les Etats, bien au contraire, donc faire des guerres en continues c’est dangereux financièrement. C’est à se demander comment certains pays tiennent encore debout d’ailleurs. L’économie est d’ailleurs assez peu évoquée, ou alors de manière très peu approfondie. Dans le royaume où se situe Yûta actuellement par exemple, l’une des régions est surtaxée ce qui rend les habitants assez pauvres. Des alliances se créent entre les petits royaumes, mais c’est pareil, il suffit d’un rien pour tout briser au final. Après tout, même s’ils s’allient, ils restent avant tout ennemis, ils leur est donc impossible de se faire pleinement confiance.

Le personnage de Linnercarlo est un peu bipolaire, tantôt arrogante, tantôt peu sûre d’elle. Tout dépend de la situation dans laquelle elle se trouve. Visiblement, elle se sent à l’aise lorsqu’il s’agit de combattre et ne doute pas, ou peu. Tandis que la politique ne semble pas être son fort, elle soutient son frère du mieux qu’elle peut, mais face à une élite corrompue elle a beaucoup de mal. Je suis peut-être radicale, mais il suffit d’éliminer l’autre frangin tyrannique et arrogant pour que tout soit fini, je dis ça, je dis rien… De toute façon, lui ne semble pas hésiter quant au sort de sa fratrie (preuve qu’il n’a rien à faire à la tête d’un pays). Ce qui est drôle dans ses séries, se sont ses guerres internes pour avoir le statut le plus important possible. Au final, celui qui est choisi n’est pas toujours le plus compétents, mais au contraire, le plus facile à manipuler pour faire n’importe quoi.

Pour la jaquette de ce tome, c’est la princesse Linnecarlo qui est mise en avant, pareillement pour les premières pages en couleur du tome. La couverture n’a rien d’exceptionnelle, c’est la même chose. Un nouveau personnage, qui, je suppose, va devenir important pour la suite puisqu’elle a eu droit à cet honneur (contrairement à d’autres personnages déjà présent et qui n’ont rien eu…). Son Mecha a sensiblement un design similaire aux autres, sont armes et toutefois plus originale et dangereuse. Son casque semble aussi un peu différent et proche d’un lucane. Le tome se termine avec la présentation d’un nouveau mecha. Ce qui me fait me poser une question… Comment arrivent-ils à personnaliser ou réparer les mecha alors qu’ils en ignorent tout, même côté fonctionnement ?

En bref, ce tome me donne envie de continuer encore un peu, mais à tout moment mon avis peu changer. L’avenir de cette série chez moi est vraiment incertain, c’est rare, mais peut-être que cela deviendra récurrent avec les hausses de prix etc…