By the grace of the gods – Tome 2


Après un accord passé avec trois divinités, Ryôma Takebayashi, un salarié japonais, se retrouve réincarné en enfant dans un autre monde. C’est alors qu’il commence à étudier les slimes qu’il a apprivoisés et met à profit leurs capacités pour savourer pleinement sa nouvelle et paisible existence. Mais les expériences de sa vie antérieure vont également lui être très utiles ! Voici le récit de son quotidien tranquille et amusant entouré de gens bienveillants dans un monde de fantasy !


Comme indiqué dans ma chronique précédente, j’avais commandé le tome 2 avant même d’avoir réceptionné le premier. Pour moi, à moins de ne vraiment pas accrocher au premier tome, il faut au moins en lire un second pour se faire un avis, surtout sur un titre qui est encore en cours. Après tout, une série qui sera longue aura tendance à avoir un rythme plus lent qu’une série courte. Ayant beaucoup apprécié le premier tome, j’ai donc lu le second très rapidement, et l’ambiance reste identique pour le moment, donc je vais continuer ! D’ailleurs, j’ai ajouté la série dans mon panier, jusqu’au tome 6 et le 7 sort début novembre.


A la fin du tome précédent, Ryôma accepte de partir avec la famille du duc Jamil. Leurs réactions à son égard sont assez drôles et exagérées par moment. Mais ce n’est pas non plus « sur joué » ou omniprésent comme dans Cautious Hero que je n’avais pas aimé à cause de ça. Les réactions ici sont surtout due à de mauvaises interprétations, du fait que Ryôma est réincarné avec la mémoire de son ancienne vie. Chose que la famille du duc ignore évidemment, pour eux Ryôma est un enfant ayant grandi dans la forêt, ses réactions sont parfois pour eux une marque mauvaises expériences, alors que pas du tout. Du coup, je me demande s’il leur dira la vérité un jour, après tout, ils sont bien gentils avec lui, et s’inquiètent même par moment. Ils se sont littéralement laissés attendrir par ce jeune garçon plein de ressources, mais ne cherchent pas à profiter de lui pour autant, ce qui est bien rare. C’est aussi pour cette raison que je trouve l’ambiance assez similaire à la dresseuse sans étoile.

Pour la suite, Ryôma finit par obtenir sa plaque de statut (équivalent de carte d’identité), et ainsi par revoir, pour la première fois depuis sa réincarnation, les trois dieux de ce monde. Tous heureux de cet échange, même s’il fût assez bref, Ryôma apprend également qu’il n’y a pas que les trois dieux qu’il a rencontrés pour ce monde. Ainsi, il obtient une nouvelle bénédiction, celle du dieu Tekun, le dieu de l’alcool… (et de l’artisanat, mais sa bénédiction est pour l’alcool, donc…). Après quoi, il finit par s’inscrire dans la guilde des apprivoiseurs ainsi que celle des aventuriers (visiblement, il existe plusieurs types de guilde). Afin de le protéger, le duc aurait souhaité qu’il est un rang élevé, malheureusement, comme il n’a que des slimes (considérés comme de la daube, comme toujours), cela ne sera pas possible. Les chefs ou maîtres de la guilde des apprivoiseurs préfèrent donner un rang élevé aux apprivoiseurs ayant un monstre de puissance élevée en somme. Chez la guilde des aventuriers, c’est un peu la même chose, mais le maître de la succursale explique qu’il est encore jeune, et que ça paraîtrait étrange qu’il est un rang élevé, tout en lui attirant des ennuis. Cette excuse est bien meilleure pour le coup, très réaliste car même si pour le moment, il ne rencontre que de bonnes personnes, rien ne dit que ça sera toujours le cas.


Comme il est au rang le plus bas dans la guilde des aventuriers, Ryôma n’a pas trop de choix dans les quêtes qu’il peut réaliser. Par chance, ses slimes s’avèreront très utiles pour les deux quêtes qu’il réalisera. Après tout, nettoyer une cave remplie de déchets, ou des latrines mal entretenues ce n’est pas compliqué pour eux. Grâce à son intervention, il apprendra même plusieurs choses qui pourront servir la ville et ses habitants. Comme par exemple, que le gestionnaire détourne des fonds publics… ou encore, qu’une maladie est présente dans les latrines et risque donc de se propager. Le prochain tome promet d’être mouvementé !

La jaquette est encore très mignonne et colorée, n’oubliant pas les slimes, tout aussi important pour Ryôma. Ce que j’aime bien, c’est le petit effet sur le dos de la jaquette, c’est rare d’en voir autant travaillé ! Sur la quatrième de couverture, il y a même les thèmes, et l’âge conseillé pour la lecture ! Je trouve ses idées très bonnes, surtout quand l’acheteur n’y connais rien, ce qui est souvent le cas des grands-parents par exemple, et qui finissent par acheter n’importe quoi. Dommage que cette partie ne soit pas présente partout, juste à l’intérieur ou sur la jaquette. Bon du coup, ça veut aussi dire que j’aime une série pour les enfants de 8 ans, mais comme il y a le plus c’est bon, non ? La couverture propose encore un petit bonus, dommage que la couleur ne soit pas juste du noir et blanc, ça fait un peu mal aux yeux… Un nouvel extrait est présent à la fin du tome, avec encore une ou deux illustrations.


En bref, ce second volume confirme mon addiction pour cette série ! Je prendrais la suite sous peu avec certitude. J’ignore pourquoi, mais j’apprécie de plus en plus les titres doux et gentils, peut-être parce que la réalité est plus cruelle et sombre ?


Ma Note : 9 /10

Note : 9 sur 10.

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