By the grace of the gods – Tome 8

Ryôma Takebayashi, un salarié japonais trentenaire, a été réincarné en enfant dans le monde de Seilfall. Il vient d’y ouvrir sa propre laverie, et les affaires marchent si bien que l’ouverture d’un deuxième magasin s’impose déjà ! En dehors de ça, Ryôma et Eliaria se préparent à tenter d’apprivoiser des limours. La vie est belle, mais hélas, l’heure des au revoir avec la famille ducale approche, et la solitude de Ryôma risque d’être à la hauteur de son bonheur…

Ce tome 8 sonne la fin d’un arc avec le départ de la famille ducale. Ryôma est de nouveau seul, ou du moins, c’est ce qu’il croit, mais son entourage et ses nouvelles rencontres lui feront vite oublier sa solitude. L’aventure continue pourtant belle et bien ! J’espère qu’Eliaria ne sera pas laissée de côté, mais qu’on pourra la suivre aussi de temps en temps (comme dans l’anime). Les nouveaux personnages, présentés comme des apprivoiseurs également seront sans doute ceux s’occupant des slimes de la future et seconde laverie ! Reste à savoir où elle sera ouverte, à la capitale ? Ou bien ailleurs ?

Dans ce nouveau tome, Ryôma s’est enfin décidé à ouvrir une seconde laverie, même si on ignore encore où. Pour le moment, il faut trouver de nouveaux employés et les former, et surtout, des apprivoiseurs ! Les slimes ne pourront pas travailler tout seul après tout. Par chance, les connaissances de Ryôma vont grandement l’aider pour trouver ce qu’il recherche, outre les nouvelles rencontres, se sera surtout d’autres fans de slimes qu’il va trouver. Il va avoir de quoi discuter longtemps avec eux. Que ce soit dans la réalité ou dans les œuvres de fiction, j’adore voir des gens passionnés par ce qu’ils font (tant que c’est légal et moral bien sûr). La série est toujours bon enfant, et n’hésite pas à traiter des sujets un peu plus difficiles et matures, heureusement, même si elle se devine, la romance entre Ryôma et Elieria reste assez passive (contrairement à l’anime qui a fait n’importe quoi de ce côté-là).

L’événement important du tome est l’arrivée des Limours ! C’est vrai qu’ils sont magnifiques, on dirait des perroquets. Ryôma et Eliaria vont tous les deux essayer d’en apprivoiser, et ils auront tous les deux une belle frayeur, mais aussi une belle surprise. On peut aussi dire que ce tome permet de montrer que finalement, tout le monde n’est pas si gentil que ça dans ce nouveau monde. Même si ce passage a surtout un but éducatif pour les deux enfants, il montre aussi que certains humains sont assez peu scrupuleux et un peu imbus de leur personne. Ses individus semblent assez minoritaires dans ce nouveau monde, mais je pense que c’est surtout parce que l’auteur ne souhaite pas en montrer beaucoup. Après tout, s’il existe des pauvres, c’est qu’il y a des riches qui en profitent. Sans oublier la guilde des apprivoiseurs, gérée par des personnes qui ont l’air d’être tout aussi arrogantes. Ce qui est bien, c’est que Ryôma prouve que tout peut être utile, y compris les slimes, et surtout, qu’il n’y a pas que le combat dans la vie.

Je préfère largement le manga à l’anime, qui est bourré de « bonnes manières » à la japonaise, ce qui en devient vite fatiguant… J’ai l’impression que Ryôma ne fait que s’excuser et remercier dedans. Dans le manga, le rythme est bien différent, ce qui ne laisse pas du tout cette impression, même si Ryôma reste très poli avec les gens qu’il rencontre. Eliaria semble avoir également pas mal de doutes et un peu peur d’aller à l’école seule. Elle raconte ainsi son passé à Ryôma, en tant que lecteur, nous comprenons donc mieux sa réaction et sa réticence. Mais encore une fois, il va la rassurer et lui dire qu’elle ne sera pas seule, puisqu’ils s’écriront des lettres régulièrement. Ce que j’ai hâte, c’est qu’avec la recherche pour un emplacement pour la nouvelle laverie, Ryôma va devoir voyager un peu, ce qui permettra de changer un peu de lieu.

Même si Eliaria sera moins présente, rien n’indique qu’elle ne sera plus présente sur les jaquettes. Jusqu’à présent, elle était là sur quatre d’entre elles. Laisser la place à d’autres personnages serait le top, surtout que ça permet de mieux les imaginer avec les bonnes couleurs. Il m’arrive souvent d’imaginer un personnage avec une couleur de cheveux qui s’avère être fausse. Après ma lecture de ce tome, je me suis lancée, par curiosité, dans le visionnage de l’anime. J’ai regardé les deux saisons très rapidement, mais si vous souhaitez le visionner tout en ne dépassant pas les événements du manga, il faut vous arrêter à la première saison. Dans tous les cas, l’anime ne reprend pas toutes les scènes du manga (comme la rencontre avec des chercheurs de slimes), j’ai aussi l’impression que certaines scènes sont plus « mature » ce qui gâche un peu les choses.

En bref, la série est toujours une perle pour moi, même si je sais qu’elle ne l’est sans doute pas pour d’autres lecteurs. Ayant visionné l’anime, je conseille quand même plus le manga… car les deux n’ont pas l’air d’avoir les mêmes « priorités »…