Cagaster – Tome 1


Fin du XXIe siècle, une étrange maladie baptisée “Cagaster” fait son apparition. Un humain sur mille est contaminé par ce mal qui le métamorphose en un monstrueux insecte anthropophage. Les deux tiers de l’humanité sont décimés… 2125, en plein milieu du désert, Kidow, exterminateur de génie, sauve la jeune Ilie d’une attaque de cagasters. Malgré les mystères qui entourent cette dernière, il décide de la protéger. Mais dans ce monde apocalyptique, les monstres ne sont pas forcément ceux qui ont en l’apparence.


J’ai lu ce premier tome il y a longtemps, je pensais d’ailleurs l’avoir chroniqué, mais visiblement, ce n’était pas le cas… Du coup, je l’ai relu, et voilà maintenant la chronique. Cagaster est une série édité chez Glénat, avec au total 6 volumes, elle place le lecteur dans un univers futuriste et post apocalyptique où une maladie mystérieuse fait rage, transformant les humains en insectes gigantesques… Si vous avez tendance à avoir peur des insectes, cette série pourrait bien en rajouter une couche.


L’intrigue commence avec un bref résumé explicatif des événements, notamment que l’humanité n’a pas cherché directement à éliminer la menace… étonnant, non ? A mes yeux, si les gens se transformaient en insectes géants et tueurs, le gouvernement ne tarderait pas à demander leur élimination. Après tout, ce n’est pas des êtres qu’ils peuvent confiner, je trouve donc cette réaction des plus étonnantes, d’autant plus qu’au final, 1/3 de l’humanité avait déjà succombée lorsqu’ils se sont décidés à agir. Est-ce un signe de la lenteur pour les prises de décisions ? Ou de la rapidité et l’efficacité de propagation de la « maladie » ? En tout cas, le monde semble avoir régressé petit à petit, tandis que les insectes commencent à former des groupes, et continuent évidemment, de voir leur nombre augmenter.

Le protagoniste, Kidow, est un exterminateur, c’est-à-dire un chasseur d’insecte (qui n’a pas de lien direct avec l’armée). Cette profession est assez mal vue, certains pensant qu’ils tuent des insectes par plaisir et qu’ils n’ont aucune compassion. Quand un humain est contaminé, il arrive désormais qu’il soit exécuté avant de se transformer, afin de minimiser les risques encourus. Pour certains, ce comportement s’avère inhumain, pour ma part, c’est un réflexe de survie qu’il faut malheureusement adopter. Il n’existe pas de vaccin, et une fois transformé les dégâts sont considérables, il est donc tout à fait normal de faire passer le bien général, au bien personnel. Après c’est sûr que cela n’empêche d’offrir une mort un minimum digne à ses malheureux, si c’est encore possible. C’est le propre de l’homme de réfléchir au bien et au mal, aucun autre être vivant ne semble le faire, ils chassent, mangent, dorment et se reproduisent sans réfléchir plus loin.


Quant à Ilie, la jeune fille secourue par Kidow, elle semble tout aussi mystérieuse que lui. Elle a quitté avec son père son ancien lieu de vie, ce qui coûtera la vie à celui-ci, et lui prendra presque la sienne. Visiblement, sa mère est encore en vie, mais ailleurs, elle est donc désormais recherchée. Mais Ilie précise elle-même qu’elle ne peut pas retourner dans son village. Que s’est-il donc passé ? Pourquoi sa mère a quitté le groupe ? Désormais seule, elle est un peu déboussolée, et c’est bien normal. Et avec Kidow qui est littéralement ce qu’on peut nommer un tsundere, elle n’est pas vraiment gâtée. L’intrigue semble donc partir dans une direction assez simple : retrouver la mère d’Ilie… Donc j’avoue ne pas être emballée plus que ça pour le moment. Seul le personnage du barman est intéressant et je l’aime bien.

La jaquette est assez simple et épurée, difficile de se faire une idée sur l’ambiance de la série. Il est possible de deviner un monde en ruine, ainsi que de l’action omniprésente, mais ça ne va pas plus loin. Une petite étiquette est ajouté sur mon tome, « en partenariat avec J one », je suppose que c’est pour faire référence à l’anime ? Autant je comprends les phrases accrocheuses, comme « par l’auteur de… », autant là, je ne vois pas trop l’intérêt. Autant je n’aime pas la jaquette, autant j’aime ce qu’il y a sur sa quatrième de couverture. Je trouve le design très intéressant. Inutile de trop parler de la couverture, verte fluo, et donc totalement moche (comme la pastille verte sur le dos, pour changer). Il n’y a pas de pages en couleurs, pas de bonus, et même pas de pub pour d’autres titres, ce qui rend quand même, le tome assez épais.


En bref, même si l’idée de base est intéressante, je n’ai pas été « charmée » plus que ça pas l’intrigue ou même les personnages. Leurs personnalités semblent pour le moment vues et revu. Toutefois, rien ne dit que mon avis restera figé, ce n’est que le premier tome après tout.


Ma Note : 7 /10

Note : 7 sur 10.

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